L'éveil de la confiance...

Le mastodonte souriant avec une chaleur équivalente, certains diront supérieure, à la radiance du soleil. L’astre lumineux avait déjà bien entamé sa course dans le ciel libéré de tout nuage. Le monstre de foire était à l’extérieur pour combler un semblant de brèche dans les fortifications précaires du laboratoire. Donc de son propre chef, la pathétique créature avait décidé de réparer le tout pour assurer la sécurité de sa nouvelle famille d’adoption. Ses pas pesants résonnèrent dans le refuge alors qu’il filait avec une célérité presque indécente. Il réunit les instruments de travail emmena sa gourde d’eau. Dans ses mains immenses, la pelle, le pique et la hache de bûcheron semblaient être des jouets pour enfants. Comme à son habitude, le colosse portait ses habits simples. À savoir sa chemise autrefois blanche, ses pantalons noirs avec ses bretelles et ses bottes de constructions. Un homme ayant pareille corpulence n’a pas un choix très varié en guise de vêtement et avec les circonstances de ce monde nouveau, les boutiques sont littéralement envahies. Donc Robert se contentait de ce qu’il avait déjà. Le visage de l’homme aux traits atypiques et durs semblait à cet instant resplendir. Comme si sa joie et son humanité débordantes donnaient l’occasion à ceux qui le connaissaient bien de le voir sous un autre angle. Le ton enjoué, doux et rauque à la fois de l’homme disproportionné résonna dans la petite pièce.

Robert- Rocky tu vient dehors… Euh… Tu peux surveiller pendant que je travaille?

Le chiot se leva du sac de couchage avec un air enjoué et couru juste à l’imposante silhouette de son maître. Le golem de chaire avança en se traînant un peu les pieds comme un ours. Sa manière gauche et incertaine, un peu comme si un enfant contrôlait un corps devenu trop grand pour lui. Rocky montait l’arrière garde, son air enthousiasme semblait être imprimé sur son faciès. Aussitôt près de la brèche près d’une clôture extérieur, le mineur entreprit de commencer à creuser un trou énorme pour solidifier le mur. Le mastodonte balafré creusait avec entrain la fosse qui allait servir de rempart de fortune pour les porteurs du virus qui allaient menacer sa famille d’adoption. Sans s’en rendre compte, sa chaleur corporelle avait atteint un point tel qu’il avait enlevé sa chemise pour continuer son travail. La sueur courait sur les muscles disproportionnés de la bête comme les doigts graciles d’une maîtresse sublime. Les cristaux salés slalomaient entre les crevasses des anciennes cicatrices et se perdaient ensuite dans les airs, projetés par les mouvements réguliers du labeur du mineur. Laissant ses bretelles pendre sur ses flancs, l’erreur de la nature projetait une image d’un homme robuste et vigoureux. N’ayant aucune contrainte ni d’équipier, le travail était presque achevé. Telle une machine parfaitement huilée et ne connaissant aucune fatiguée, le géant grotesque finissait les dernières pelletées de terre quand un jappement le fit figer. Il pivota la tête et vit une divine apparition. Nina était en petit bonhomme près du chiot qui semblait au bord de l’extase de se faire gratter la tête. Une rougeur comparable au mercure d’un thermomètre prit d’assaut les joues mal rasées de l’homme difforme. Sursautant en voyant sa petite sœur de cœur, le premier réflexe de l’homme difforme fut de faire un pas pour essayer de récupérer sa chemise. Pour cacher sa laideur à l’ange de la compassion.

Robert- Euh… J’arrive dans pas long…

Essayant de camoufler un peu sa honte, l’erreur de la nature remit alors son armure de tissus. Il plaça ses bretelles, donnant l’air au mineur une allure de cheminot des années 40. Plaçant ses deux mains près du rebord du trou le géant se propulsa à l’extérieur d’une puissante traction. Souriant d’un air gêner, mais au combien authentique et sincère, le géant balafré et immonde s’approcha alors de la jeune femme. Le ton rocailleux, mais dont chaque mot semblait teinté par une gentillesse, de la bête s’éleva dans les airs.

Robert- Non tu ne déranges pas… Euh… Merci de penser à venir me voir c’est très gentil… Euh… Tu as l’air en forme aujourd’hui… Euh… Tu as besoin d’un truc?

@Nina Delacourt

Hier s'était assez horrible, nous avions été kidnappé par les scientifiques. J'avais fait une allergie au médicament mais ça allait mieux. Le plus difficile de nous trois s'était Samuel et son état m'inquiétait de plus en plus. J'étais resté à ses côtés depuis notre retour. Nous avions d'ailleurs avec nous Alair et Clark qui en avaient proposé pour se reposer.

Pour le coup Samuel dormait et moi j'avais presque pas dormi mais je n'y arrivais pas. Je m'étais levée, j'avais attaché mes cheveux et je m'étais un peu baladé. Je ne voyais pas Rob dans sa petite cabane et je le cherchais. Qu'en j'entendis le toutou japper je me rapprochais du bruit et le vis. «   Coucou petite boulette.   » dis je en m'accroupissant pour lui gratter la tête avec tendresse. Il était beaucoup trop mignon ce chien et j'avais pris d'affection pour lui comme pour son maitre qui était devenu un sorte de frère pour moi.
Je le vis un peu plus loin, torse nu. Il restait quand même vraiment impressionnant ! Puis je m'approchais. «   Je ne te déranges pas ?   » demandais je de ma petite voix avec un petit sourire en coin.

Je m'approchais alors pour venir poser un baiser sur sa joue, lui demandant de se baisser un peu, c'est qu'il était grand par rapport à moi ! «   Sam, c'est endormi. Je venais voir comment tu allais. Ton poignet, ça va ?   » demandais je en m'asseyant à même le sol caressant le petit toutou qui venait sur mes genoux. «   J'étais dans un tel état hier, ce médicament m'a fait beaucoup de mal. Mais ça va mieux, grâce à vous tous.   » dis je en souriant, ils avaient tous tellement bien pris soin de moi. «   Merci Rob.   » dis je avec un sourire sincère. J'aimais beaucoup notre bon grand géant.

Je continue à caresser le chiot, cela me détends pas mal, je baille un peu. Je suis épuisée entre ce qui nous est arrivé et les blessures de Sammy. J'ai pas vraiment dormi encore. Je regarde Rob et lui sourit tristement. «   J'espère que Sam va se remettre de ses blessures rapidement ...   » dis je tristement, Alair était plutôt optimiste mais je ne pouvait m'empêcher d'avoir peur pour mon nouvellement petit ami.

Le monstre de foire était toujours aussi surpris et hébété de recevoir une si belle marque d’affection de celle qu’il appelait maintenant petite sœur. Jamais au grand jamais personne n’avait osé toucher la Bête à part sa famille si cher à son palpitant si doux et pur. Juste Clara, l’ange qui avait plongé le géant balafré et les siens dans un piège élaboré, avait user de ses charmes si magnifiques mais toxique pour manipuler l’être qui espérait connaître un jour la douceur d’une amour sincère. Soulevant ses larges épaules en réponse de la question de l’être céleste qui caressait le chiot qui semblait être au paradis, la voix rocailleuse et rauque de l’homme difforme à cause de cette musculation aussi impressionnante que disproportionner se leva paresseusement.

Robert- Oui ça va merci… Sam va aller mieux… Docteur quand il m’a soigné il m’a dit que c’est une commotion légère… D’ici un jour ou deux ça va aller mieux… Je m’en veux tellement de n’avoir pas plus attraper la jolie ange et petit frère…

S’assoyant près d’elle, démontrant une certaine forme d’éloquence bien plus compréhensible et surtout n’étant aucunement ponctuer par des hésitations pitoyables.

Robert- C’est normal qu’on soit là pour toi petite sœur… Une famille c’est ça non?

Baissant la tête de honte, le golem de chair soupira avec assez de force pour fendre une pierre en deux.

Robert- Je m’excuse de vous avoir entrainer là-bas… Clara n’était pas mon amie à ce que j’ai compris… Elle m’utilisait comme beaucoup l’ont fait avant… Là de ce que j’ai compris des hommes en blancs… C’est quoi le nom en fait? C’est long et compliquer…

L’être céleste avança le mot scientifique et la montagne de muscles ambulante hocha la tête fière qu’on l’aide de la sorte.

Robert- Oui scientifiques… Ils ont dit que Clara voulait tester un truc sur moi… D’être le plus fort et endurant des mordeurs… Tu sais comme celui qui semblait penser avant d’agir?

Il parlait de l’Alpha sans en connaître le patronyme. Le géant semblait avoir récupérer une sorte d’intelligence plus grande que celle qu’il dévoilait à tous et chacun.

Robert- Depuis le tout début elle m’a mené par le bout du nez… Je suis fatigué d’être con comme la lune tu sais et que je fais confiance trop rapidement… Aussi de croire qu’elle pouvait aimer le monstre sans intérêt que je suis.

Secouant sa tête en forme d’olive, un mince sourire se déposa sur les lippes exsangues de l’homme difforme.

Robert- Tu crois que Flocon… Olivia est bien ici? Que l’ange qui s’appelle Clack est aussi gentille? Je veux aider tout le monde… Mais je ne veux pas vous mettre en danger… Et si un truc m’arrive, tu vas t’occuper de Rocky? Il est costaud et intelligent et surtout il sait reconnaître les bonnes personnes… Car il est bien avec toi…

Pointant les matelas, il eut un petit sourire entendu.

Robert- Je vais isoler ta chambre… Car moi et Rocky on vous entends toi et Sam faire de la lutte… Ça nous empêche de dormir…

Il rougit alors. Sa timidité et son innocence revenant au galop.

Robert- Tu sais… Comment on comprend qu’on aime une personne? Genre tu sais Flocon elle est super… Mais j’ai peur de l’effrayer ou qu’elle se sauve…

Robert était le plus merveilleux être que j'avais pu croiser. Il avait la force et pourtant tellement d'innocence. C'était un être si bon et malheureusement un peu idiot. Pas idiot méchamment, plus comme un enfant. J'aimais beaucoup ce bon grand géant. Il était devenu comme un grand frère pour moi, ou peut être parfois un petit frère. C'était étrange mais je me sentais bien quand j'étais avec lui. Il s'excusa alors de ne pas avoir rattraper Sam et la jeune femme. Je fis un petit sourire.

« Tu ne peux pas tout faire mon ami. Tu ne dois pas porter le monde sur toi. Tu as fais ton maximum et sans toi on serait tous morts là bas.   ! » je me rapprochais de lui calmement, le petit chien me suivait gaiement j'étais contente de le voir ici. Il s'assoie prêt de moi et quand il affirme qu'on est une famille je pose ma main dans la sienne avec douceur. « Oui, une famille.   ! » dis je en souriant tendrement.

Bruce pensait être le coupable de tout ça. Mais je lui souris à nouveau. « les scientifiques. Nous étions nombreux là bas tu sais. Si nous n'étions pas allé cherché cette Clara, cela aurait été pour autre chose, ils avaient un nombre de personnes à capturer, à tester malheureusement.   ! » Je n'en voulais pas à mon ami, en faite je n'en voulais à personne à part celui qui avait commandé tout ça. Et encore...Je réfléchissais alors. « Je ne comprend pas vraiment ces monstres. Je ne sais pas combien de style il y a...certains sont vraiment difficile à avoir et j'ai peur qu'on n'y parvienne pas. Du moins pas sur le long terme.   ! » Je le regarde et hausse les épaules.

Il se sentait idiot d'avoir crus en elle et je comprenait parfaitement. « On a tous déjà été stupide tu sais. Un jour j'ai volé une voiture pour faire plaisir à un homme, pour lui plaire simplement. Tu vois, tu n'es pas le seul, loin de là mais oui aujourd'hui il faut plus faire confiance aux gens. Pas aussi facilement en tout cas.   ! » dis je avec un petit sourire désolé pour lui.

Quand il me parle des autres filles d'ici je souris. « Je pense que oui, ce sont des filles de confiances, j'espère ne pas me tromper. Pour ce qui est de la peluche, bien sur qu'on veillera sur lui, tout comme tu veillera sur Sam si je ne survis pas . Pas vrai ?   ! » dis je avec un sourire doux, c'était une logique, nous étions une famille après tout.

La suite je m'y attendait pas. J'ouvris de grand yeux et je devines rouge pivoine. « Oh je..pardon..je..oui on va isoler le camion.   ! » je passe ma main dans mes cheveux maldroitement jusqu'à ce qu'il parle d'amour. « Je...et bien. Je crois qu'on pense tout le temps à cette personne. Qu'elle nous manque dès qu'elle est un peu loin de nous et que,...et bien oui je crois que c'est surtout ça, le fait de toujours vouloir être avec cette personne.   ! » dis je avec un sourire doux. « Olivia te plait pas vrai ? C'est vrai qu'elle est assez sympa. Je l'aime bien aussi du peu que j'ai pus lui parler.   ! » Elle était douce et s'était tout ce qui importait pour moi, elle semblait gentille. « Laisses faire le temps mon frère et tu verra bien un jour ou l'autre.   ! »

Le mastodonte rougit autant sinon plus que sa sœur de cœur. Il savait que les amoureux faisaient un acte merveilleux, mais le simplet avait simplement imaginé que Nina et Sam s’entrainaient à lutter et parfaire leurs connaissances dans le combat. Baissant son regard océanique de honte et de cette timidité légendaire, le géant balafré soupira de résignation.



Robert- Tu sais petite sœur… Moi jamais embrasser ou bien faire truc avec ange. Les femmes n’aiment pas mon allure de monstre… Même si j’essaie d’être gentil et tout… Des hommes comme Sam ont la chance d’attirer le regard des êtres célestes… Moi ma place c’est d’être là pour protéger et recevoir les coups…



À la mention de Olivia, la perfection ivoirienne qui faisait tant torturer et soupirer le palpitant de la Bête, le colosse immonde sursauta et gagna quelques teintes de rouge additionnelle. Un peu plus et le mercure laisser en plein soleil sera d’une douce teinte rosâtre en comparaison. Frénétiquement, comme un adolescent prit en faute, la voix rocailleuse paniquer se leva pour nier le fait des plus évident pour le regard de l’être de la compassion.



Robert- Non… Elle mérite bien mieux que moi… Monstre et elle ange… Unique comme un flocon de neige… Tu sais elle a étudié pour être comme Alair en médecine? Elle s’occupe aussi de faire parler les morts… Bientôt un bel homme va arriver et Olivia sera attirer par lui… C’est normal.



Il se pencha un peu d’avant vers l’arrière. Le monstre de foire ne savait aucunement que déjà les filets d’un amour sincère et pur avait entraver ce palpitant si doux qui battait dans son torse large comme une barrique. Tout doucement il rajouta timidement.



Robert- Quand on était avec les scientifiques j’ai eu peur de te perdre toi et Sam… Mais j’avais encore plus peur de ne pas revoir Flocon… D’admirer son sourire et de me sentir bien près d’elle… Je voulais vous sortir de là… Ma famille quitte à mourir… Mais je voulais juste revoir Olivia pour l’entendre rire et qu’elle fasse ses blagues spéciales.



Avec cette délicatesse qui semblait tant caché au monde qui ne voyait que laideur et cauchemarde ambulant, la monstruosité enveloppa la main gracile avec sa paume couverte de stigmates horrifiantes.



Robert- Ne dis pas de conneries petite sœur… Toi et Sam vous allez avoir véritable famille et tout… Moi tout faire que vous soyez heureux ensemble et toujours unis… Moi pas grave tu sais… Si je meure et je sais que vous êtes tous sauf, ça me va… Monstre meure et ange survit c’est un marché honnête.



Il caressa la petite boule de poil et le chiot grogna de plaisir. Ensuite dans la poche de sa chemise qui avait connu des jours meilleurs, l’erreur de la nature sorti un petit carnet noir usé. Il le tendit à l’être céleste en souriant bêtement.



Robert- C’était carnet de Sandra… Toutes les chansons qu’elle produisait avec sa magie inspiratrice… Je lui chantais pendant qu’elle était malade… Elle a même écrite une chanson si une ange voudrait de moi… Je lui ai promis de la chanter ce jour-là même si on sait que ça n’arrivera pas… J’ai essayé d’écrire les méchants dedans.



D’une belle calligraphie du début on tombait sur une écriture mal habile à l’orthographe douteuse. Des dessins grossiers mais explicatifs d’humanoïdes monstrueux. On voyait le zombie normal, lent et peu sur dans ses déplacements. Robert avait noté que même blessé, il continue à se mouvoir et que juste un violent coup à la tête pouvait l’achever. Ensuite venait le colosse, celui qui fonçait comme un taureau. Le géant simplet disait que pour le vaincre il devait faire comme les loups Distraire de front et l’attaquer d’en arrière. Le penseur, le zombie encore plus résistant et fort que le colosse. Robert avait noté qu’il semblait réfléchir avant d’agir et semblait prendre des décisions. Ensuite les coureur, morsure fatale qui ramenait un blessé en coureur en douze battements de cœur. Soit une minute environ.



Robert- Tu sais petite sœur des gens comme toi et les autres ici vous êtes intelligents… Vous allez trouver comment vaincre ça… Il suffit d’utiliser cerveau comme David et Goliath… Tout emmener zombies dans un trou avec bruit peut-être? Catacombes peut-être… Je n’en sais rien pas mon truc de penser trop…



Un petit ricanement qui ressemblait à un éboulis de montagne se leva de la gorge monstrueuse de la chose.



Robert- Moi je suis bon pour frapper et lever des trucs…

J'étais mal à l'aise. Nous n'avions pas pensé que le bruit de nos ébats auraient pu s'entendre au dehors du van. Ouai clairement s'était pas la meilleure des matinées et je devais être rouge pivoine mais la phrase du colosse me fit changer de sujet, enfin pas vraiment de sujet, disons d'acteurs. Il était encore vierge. J'eus un petit sourire doux. « Tu trouveras quelqu'un je n'en doute pas, tu es l'homme le plus merveilleux que j'ai pu connaitre tu sais ?   » dis je avec un sourire sincère. Puis on en vint à parler de Olivia qui pourrait peut être être cette personne qui aurait la chance d'être avec notre frère.

Il semblait tout perdu mais encore une fois il n'avait pas confiance en lui. Je me mise alors face à son immensité pour poser ma main sur sa joue comme pour m'assurer qu'il allait recevoir mes paroles. «  TU es un bel homme qui mérite d'être avec une femme comme elle. Arrêtes de penser le contraire. Tu n'es pas un monstre Robert.   » mon sourire était sincère et je ne le trouvais en aucun cas laid il manquait surtout de confiance en lui mais ça allait venir je n'en doutait pas une seconde.

Il prend ma main et je souris tendrement, ses paroles me touchent mais je les rectifie rapidement. « On a déjà une famille. Et tu sais quoi...? J'ai une bonne idée. On va tous survivre et avoir un bel avenir.   » dis je avec tendresse. Je ne voulais pas le perdre tout comme je ne voulais pas perdre les autres membres de la famille que nous étions entrain de créer.
IL me tends un carnet que je prend tout en l'écoutant. Mes yeux s'arrondirent. «  Mais c'est génial Robert ! Ce carnet va nous être tellement utile. Est ce que tu peux continuer à le faire avec tout les zombis qu'on rencontrera ? Ce sera un genre de grimoire, ainsi chacun saura quoi faire. On va y noter tout ce que l'on sais sur eux mais aussi comment les tuer... » j'étais vraiment surprise de voir ce petit carnet,  c'était une idée brillante tout comme la suivant. « Oui tu as raison, peut être qu'on pourrait les faire tomber quelque part. C'est intelligent comme réflexion ! Il faut qu'on y réfléchisse un peu plus, ensemble.   » dis je avec un petit clin d'oeil.

Soudain j'ai une idée. « Bouges pas, attends moi ok ?   » dis je en me dirigeant rapidement vers mon véhicule. Je fouille ici et là en lançant des " mais où je l'ai mis ... " je fouille encore jusqu'à finalement trouvé lança un " BINGO " je retourne vers mon ami. «  Tiens tu pourrais offrir ça à ton petit flocon. » dis je en déposant dans la main du géant une pochette blanche et douce ainsi qu'un collier. «  Et ne lui dis pas que ça viens de moi. Offre lui avec ton coeur.   » dis je avec un sourire en refermant la main du géant sur le petit bijou.

Spoiler:

Rougissant doucement sous ce compliment qu’il a si peu entendu de sa misérable existence, le colosse balafré de toutes part soupira douceur en laissant un mince sourire s’étendre sur ses lippes exsangues.

Robert- Merci petite sœur... Mais c’est dur de penser autrement... Tellement de fois on me la dit que je le crois... Même maman le disait quand j’avais l’âge de comprendre... Je veux juste pas ralentir Flocon tu sais... Ni personne d’ici...

Secouant sa tête en forme d’oeuf aux traits si atypiques qui pourrait figurer comme une inspiration pour un faciès de gargouille en granite, le mastodonte haussa ses larges épaules.

Robert- Vous allez survivre... Je vais tout faire pour que la famille soit bien... Rose m’a dit que j’étais comme chevalier... Et chevalier dans les contes combattaient et mouraient pour défendre les autres... Moi pas peur de mourir car je vais revoir mes anges une dernière fois avant de plonger en enfer... Là ou monstre vont.

La pitoyable Bête sursauta après que la divine apparition lu le carnet où l’écriture maladroite et enfantine composé d’une multitude de fautes orthographes racontait les rencontres du géant musculeux avec les pantins de la Faucheuse. Rougissant comme un gamin fier de sa note à un examen des plus ardus, le colosse porteur de stigmates racontant une existence de violence inutile dit doucement.

Robert- Des fois après avoir penser fort j’ai des idées... Pas toujours brillantes mais utiles...

L’être céleste ordonna alors au monstre de foire de ne pas bouger et surpris ce dernier obtempéra. Rocky profita de l’inertie du géant qui s’était assis pour trouver refuge et chaleur dans le creux de ces bras imposants et réconfortants. Alors Nina revient et déposa dans le creux de la main immense et sanctifié un collier sublime. Le regard océanique de l’homme si doux s’illumina comme milles soleils.

Robert- C’est une étoile... unique et merveilleuse comme Flocon...Tu l'as fait de tes mains magiques?

Il secoua toutefois la tête.

Robert- Je vais lui dire que ma sœur m’a aider... M’a poussé à lui donner car moi trop timide devant elle...

Il sourit timidement.

Robert- Tu sais... Je peux t’avouer un truc? Ma soeur m’a dit de faire un truc avec les gens... De faire des Euh... et de paraître encore plus idiot... Pour savoir le véritable eux et laisser empathie voir.

Caressant le chiot il rajouta doucement.

Robert- Ici je me sens bien... Accepter malgré que je sois con et pas trop utile... Tu sais... Je t’aime beaucoup petite sœur... Tu es une ange... Pourquoi les gens sont pas tous comme ma famille et Flocon?

Pauvre montagne c'était ci difficile pour lui après tout ce qu'il avait pu vivre. Mais je fis un signe du bras comme pour balayer ce qu'il avait pu entendre. «  On s'en fiche de ça, c'était avant pas vrai ? C'étaient eux les monstres, pas toi ! Regardes tout ce que tu as fais depuis que tu as croisé notre chemin. Tu n'es précieux Robert !     » dis je avec tendresse mais une pointe de fermeté tout de même.

Après avoir vu don carnet j'eus l'idée de lui récupérer un petit bijou que j'avais fabriqué pour la vente il y a longtemps. Il semblait heureux et cela me faisait plaisir, d'autant plus que , ci cela pouvait l'aider ne serait ce qu'un tout petit peu. Je serais la plus heureuse. Mais une chose était agaçante il se sentait toujours tant inférieur. « Oui c'est moi qui l'ai fait il y a longtemps c'était pour le revendre mais c'est pas demain que je vais faire les marchés pas vrai ?     » dis je avec un petit sourire en haussant les épaules. Puis il se mis à parler du conseil de sa soeur qui lui demandait de paraitre idiot. Je fronçais les sourcils c'était stupide selon moi. « Je pense qu'à force de vouloir paraitre un peu idiot, tu t'en est persuadé toi même mais tu sais, tu devrais prendre confiance en toi. Tes idées sont bonnes et tu es l'un des plus utiles du groupe, après tout on ne serait pas ici en sécurité sans toi pas vrai ?     » dis je avec un sourire bienfaisant.

Je regardais autours de nous, ce n'était bien sur pas encore parfait mais petit à petit nous allons arriver à faire un monde serain et safe ici. Je ne me sentais pas si mal. Il me fit des compliments comme toujours qui me dirent sourire même si je n'avais rien mais alors RIEN d'un ange à vrai dire. Peut être le visage et encore... Quand il demanda pourquoi les gens n'étaient pas tous gentil je soupirais tristement en soulevant les épaules. «   J'en sais rien...malheureusement c'est comme ça et on n'y peut rien. C'est la vie tu sais. Il faut se méfier de tout le monde. Du moins au départ...   » dis je tristement. Je rêvais d'un monde de bisounours mais bien sur ce n'était pas possible.

Le colosse si immonde et saturé de cicatrice si horrifiante eut une petit sourire d’une reconnaissance aveuglante envers les mots de celle qu’il voyait comme sa sœur de cœur. Un être divin chuter du ciel dont la nature empathique et compatissante illuminait à chaque moment la vie norme et sans intérêt de la montagne de muscle cauchemardesque.

Robert- Tu m’es précieuse aussi petite sœur... Comme Sam et la famille... Quand tout à commencer... J’ai vu les gens avoir plus peur de moi que des méchants qui mordent... Je croyais que moi et Rocky on serait seul au monde comme chaque fois... Que Rosalie et Sandra était loin de moi.

Le chiot jappa joyeusement en entendant son nom prononcer par cette voix rocailleuse et immonde qu’était celle de son maître. Avec une délicatesse presque surnaturel pour un être repoussant comme lui, le monstre de foire fit glisser le magnifique bijou que jamais il sera au cou de flocon. Car cette dernière repoussera le golem de chair saturé des stigmates d’une existence de violence inutile pour se perdre dans les bras d’un militaire miraculé de l’annihilation de la base de survivants par les pantins de la Faucheuse. Une grande tristesse et une descente de confiance frappera de plein fouet l’être au palpitant si pur mais déchiqueter par la trahison de Clara et de Flocon. Pour ces femmes il ne fut qu’un objet utile un bref instant, jetable avec la facilité d’un emballage de frite d’une époque révolu. Mais la sollicitude et surtout la douceur de la Bête n’était pas affecter à ce moment de ce passé si proche.

Robert- Tu pourrais les échanger ici... Quand les gens vont venir non? Un peu de beauté dans ce moment de frayeur... C’est bien non?

Le géant rajouta avec cette simplicité de celui qui voyait tout avec un regard innocent et surtout d’une douceur qui devrait être étrangère au cœur de cette abomination.

Robert- Ma sœur disait... Bluffer comme aux cartes... Avoir un coup d’avance non? Et toi et Sam vous aurez pu trouver... Endroit sans moi... Moi confiance en toi et lui plus que tout... Et moi aussi cerveau pas vous... Moi voir autre chose souvent...

Caressant la tête du chiot le géant dit avec un sourire des plus imbéciles et surtout monstrueux qui dévoilait des dents mal alignées.

Robert- Rocky reconnait le bon grain du mauvais... Il va aider... Merci pour tout petite soeur... Mais moi je dois allez arroser plantes en haut avec eau de pluie... Ensuite finir mur de fer de voitures dehors comme Sam l’a dit... Il est mon meilleur ami... En fait j’ai jamais eu d’ami avant lui tu sais...

Le colosse balafré se releva et fit un câlin à la délicate demoiselle avant de partir de son pas chaloupant vers sa prochaine tâche que lui soufflait son instinct de protecteur si poussé. Le chiot suivait son maître avec son enthousiasme des plus contagieux.

HRP Merci pour ce rp Nina.