Docteur, est-ce que c'est grave ? [ft. Théodora M. Sullivan]
Gabriel CharvetAdmin
Métier : Militaire, Chef de groupe d'Infanterie soit Capitaine / 7e bataillon de chasseurs alpins Multi-compte : Javik Lawson, Skylar McReady, J. Setsuka Mori Messages : 1483 Date d'inscription : 02/04/2021 Localisation Du Personnage : Paris
Une sortie qui aurait du se passer comme une autre et qui finalement a eu quelques anicroches... C'était à prévoir, les missions de ravitaillement ne pouvait pas toujours être sans problème. Histoire d'augmenter le cheptel de bétail dans l'enceinte du château pour qu'il y ait assez à mangé pour tout le monde, un groupe commandé par le Capitaine Charvet avait été envoyé à plus d'une cinquantaine de kilomètre dans le sud. En gros, c'était un voyage à la campagne pour espérer que toutes le vaches, cochons, moutons et autres bêtes n'avaient pas toutes étaient dévorés sur le passages des zombies. Ceci va être une sorte de chasse et capturer les bêtes sera compliqué. Ce n'était pas très conventionnel, mais l'équipe n'avait qu'un camion pour les transporter, il faudra donc se contenter de ça. Trois personnes dans le camion et trois autres dans une voiture.
Ils ont bien trouvé du bétail, quelques vaches égarés par-ci, par-là, un cheval, quelques poules et même trois chèvres. Ce n'était pas mal, bien mieux que ce que Gabriel avait espéré, mais l'un des fermiers sauvé à Elysée travaillait avant dans ce coin et connaissait les fermes.
Alors qu'il allait repartir, au loin, dans un champ, non loin de quelques zombies se trouvait deux vaches et un veau. L'opportunité était trop belle pour la laisser passer et le Capitaine ordonna l'ordre d'aller les récupérer. Les zombies furent facile à tuer, ce qui n'était pas prévu c'est la réaction des animaux, affolé par les tirs et bien sur, une vache fonça sur Gabriel qui prit la bête de plein fouet, un coup de corne dans le bras et dans sa chute elle lui piétina avec une patte l'abdomen. Un peu de 700 Kg qui vous appuie sur le ventre, c'est loin de faire du bien. Son équipe voulait le ramener tout de suite, mais le bétail était plus important que sa vie. Une fois les bêtes capturées, retour dans les véhicules pour rentrer à la base. Durant le trajet, il dû bien vomir deux fois. Son ventre lui faisait mal, il commençait déjà à être violet et se baisser ou se plier en deux était trop douloureux. Quant à son bras, ça pissait le sang, mais c'était sans gravité.
Une heure de route plus tard, les voilà à la base et Gabriel fut envoyé à l'Infirmerie illico-presto. "Nous faut un doc toute suite ! On a un blessé !" ordonna un soldat qui l'accompagnait. Charvet lui jeta un regard du genre "c'est bon, je ne sui pas à l'article de la mort, maintenant dégage". Ce simple regard suffit à le faire saluer et partir alors qu'il s'approcha doucement d'une table d'auscultation pour s'y asseoir tout en tenant son ventre. Le blessure la plus évidente était son bras qui avait été bandé mais le bandage était déjà rouge sang. "Je vais pas mourir, finissez ce que avez à faire en attendant, je vais m'allonger ici !" confit Gabriel alors qu'il s'installe du mieux qu'il peut pour ne pas avoir trop mal.
Métier : Microbiologiste Multi-compte : Ellie Sandoval Messages : 104 Date d'inscription : 14/03/2022 Localisation Du Personnage : Là où je ne devrais pas être...
Métier : Militaire, Chef de groupe d'Infanterie soit Capitaine / 7e bataillon de chasseurs alpins Multi-compte : Javik Lawson, Skylar McReady, J. Setsuka Mori Messages : 1483 Date d'inscription : 02/04/2021 Localisation Du Personnage : Paris
L'homme qui l'avait accompagné était donc parti, il n'avait pas besoin d'un chaperon. Certes, il n'était pas au top de sa forme, mais à présent, il est à l'infirmerie, ça devrait donc le faire, on va prendre soin de lui et d'ici pas longtemps, il pourra courir comme un petit lapin partout et combattre du zombie en veux-tu en voilà !
Gabriel ne voulait pas que l'infirmière se presse, son cas n'était pas non plus si horrible que ça, il n'était pas à l'article de la mort et ne se vidait pas de son sang. Okay, son bras saignait pas mal, mais un garrot et un bandage permettait d'éviter le pire pour le moment. C'est pas ça qui va le tuer et le plus douloureux c'était le coup qu'il s'était pris au ventre. Putain de vache... à croire qu'il ne sera jamais fermier. Lui qui pensait qu'elles étaient du genre gentilles ! Pourtant par le passé, dans des randonnées en montagne, il en a croisé des vaches en train de pâturer et ça c'est toujours bien passé. Mais là, non, ça n'avait pas voulu et voilà qu'il s'était fait presque charger et piétiner. Une situation des plus ridicules !
Assit sur la table, la jeune femme s'approcha, visiblement, elle ne voulait pas le faire attendre. A l'entendre, son état était bien plus horrible que ce qu'il disait. Elle ne fait que dramatiser, ce n'était pas le cas, vraiment ! "Disons que j'ai eu une légère altercation avec une vache..." Oui... très légère... Le résultat était là ! Au moins, il était vivant, donc on peut dire qu'il s'en tire bien.
Elle lui demande de retirer ses vêtements et difficilement, il retire sa veste ou était inscrit dessus "Capitaine Charvet". Par contre, le t-shirt, impossible de lever les bras, il tenta mais son visage afficha une grimace de douleur. Son abdomen avait été piétiné et tout ça était trop frais. "Je crois que vous allez devoir m'aider." C'était vraiment ennuyeux de demander de l'aide, mais là, il n'avait pas le choix. Sous son t-shirt, la zone piétinée était déjà bleu, voir violacé. Un début d'hématome plutôt impressionnant qui va le faire souffrir pendant un bon moment. Ce n'est qu'en soulevant son t-shirt qu'il le remarqua et se dit un "merde" dans sa tête. "Je pense qu'on peut clairement comparer une vache à un rouleau compresseur, elle m'a pas raté cette connasse !" C'était vulgaire, mais mérité. Tout ça pour la sauver d'un zombie... super le remerciement. "On les sauve des zombies et voilà ce qu'on récolte comme remerciement... Pas très reconnaissant tout ça ! Dire que j'ai affronté des zombies depuis le début et qu'est-ce qui me met K.O ? Une vache... ça frôle le ridicule !" C'est une histoire qu'il ne voudra pas ébruiter vu à quel point c'est stupide. "Si quelqu'un vous demande, ne lui dite pas la vérité, je me sens assez con comme ça !"
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On peut dire qu'il est plutôt bien esquinté même si ça aurait pu être bien pire. Mais il ne peut pas minimiser son état. Quand on se fait marcher dessus par une vache qui pèse plusieurs centaines de kilos, on ignore les dégâts que ça peut créer à l'intérieur. Hélas, il n'aura pas le droit à un scanner, IRM ou des radios pour voir si aucun organes n'est touchés. Il ne pense pas que ce soit bien grave, c'est juste un hématome bien costaud qu'il va devoir se trainer pendant des semaines. Au moins, il pourra l'admirer changer de couleur tel un arc en ciel au fil du temps qui passe.
La jeune femme qui l'aide le questionne, ce qui est normal et elle semble étonnée d'apprendre que la coupable est une vache. Oui, elles sont bien plus terribles qu'on ne peut l'imaginer. Peut-être que l'armée devrait se servir d'elle contre les zombies, ça pourrait faire des dégâts. Inutile de vraiment entrer dans plus de détails, il se sent déjà bien assez ridicule et elle a l'air de le comprendre. Gabriel s'était fait surprendre, contre un zombie, ça ne serait jamais arrivé, mais contre une vache il avait baissé sa garde, une erreur de débutant.
Ne parvenant pas à retirer son t-shirt, elle l'aida et heureusement parce que même avec son aide, son visage afficha des grimaces de douleurs. Visiblement, cette petite coquine de ruminante n'avait pas raté son coup. A en juger par la taille de l'hématome, c'est clair. Ce dernier était sur le côté de l'abdomen, en dessous voir sur une partie des côtes flottantes. "J'ai jamais vraiment travaillais avec des animaux vous savez... Je pensais pas qu'elle me foncerait dessus. J'suis soldat, pas berger !" L'évidence et réelle et ça lui fait penser que peut être, à l'avenir, ils devraient penser à prendre un agriculteur avec eux, quelqu'un qui si connait et pourrait mieux appréhender le contact avec le bétail. Ceci, il devra en discuter avec son chef. Gab n'aime pas mettre des civils en danger, mais là, si ça peut éviter aux militaires de mal gérer des choses simples, ce n'est pas négligeable.
Résultat, il avait certainement des côtes cassées ou fêlées, l'un ou l'autre, c'était la même merde, ceci allait être douloureux le temps que ça se ressoude. Autant dire qu'il va falloir compter quelques semaines. "Ça va, j'arrive à respirer, c'est un petit peu douloureux si je respire à fond c'est tout. J'ai juste eu la respiration coupée pendant plusieurs secondes, mais pas de perte de connaissance." Il sait que ça pourrait être plus grave s'il aurait justement perdu connaissance, ça pourrait indiquer une commotion, mais non ! De même, il n'a pas eut de vomissement. Bon un gros choc comme ça au ventre, forcément ça donne un peu la nausée, mais rien n'est sorti. "Des côtes fêlées... ça risque de m'handicaper un moment ça. Mais faudra faire avec !" Du repos, il sait qu'il ne pourra pas en prendre, mais il ne sortira pas et se contentera d'agir au sein du campement. Le docteur avait soigné les quelques éraflures, il n'y a vraiment rien à faire pour ce qu'il a. Des anti-douleurs pourraient l'aider, mais il n'en veut pas, préférant laisser ce précieux sésame à ceux qui en auront vraiment besoin. "Je me passerais de médoc. On peut pas gaspiller ce qu'on a pour si peu. Je vous promets que je ferais attention." Une promesse... elle sera difficile à tenir.
Elle lui prodigua quelques conseilles qu'il tentera d'appliquer, mais pas sûr d'y arriver. Son bras blessé n'avait pas encore eu le droit au soin, il retira le bandage de fortune pour qu'elle regarde. La corne de la vache l'avait "encorné". La chair était entaillée profondément. "Vous avez de quoi désinfecter et faire des sutures ? La vache voulait me laisser une marque pour que je ne l'oublie jamais !" Un petit peu d'humour, même si au fond de lui, il est en colère contre lui même. Grace au bandage serré, ça saignait moins, mais à présent qu'il l'avait retiré, le sang coulait avec un peu plus d'abondance. "Je vous fais travailler, je suis désolé ! Vous étiez docteur où avant tout ceci ?" demande t'il par curiosité.
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Métier : Militaire, Chef de groupe d'Infanterie soit Capitaine / 7e bataillon de chasseurs alpins Multi-compte : Javik Lawson, Skylar McReady, J. Setsuka Mori Messages : 1483 Date d'inscription : 02/04/2021 Localisation Du Personnage : Paris
A l'avenir, Gabriel se souviendra que les animaux sont aussi imprévisibles, voir plus que les humains. Cette vache lui laisse un beau souvenir avec les côtes cassées, l'hématome qui va passer par toutes les couleurs de l'arc en ciel pendant plusieurs semaines et cette cicatrice au bras. Autant dire que s'il doit expliquer ses blessures, ce ne sera pas très glorieux, mais il fera avec !
Pour ce qui est de la douleur, il fera avec, c'est un soldat, c'est un dur, il a connu pire par le passé, alors ce qu'il a c'est limite trois fois rien. Ça sera handicapant, il le sait, mais surtout l'histoire de plusieurs semaines pour ensuite être oublier. Bon, ça le fait chier, parce qu'il ne pourra plus sortir en expédition pendant un moment, mais à l'intérieur du camp, il y a du boulot. Au mieux, il pourra superviser l'entrainement des civils qui deviendront des soldats, ça ne devrait pas trop poser problème. Pour que ça guérisse plus vite, il suivra les conseils de la jeune femme. Faire n'importe quoi ne sera pas à son avantage et si ça met plus de temps pour se ressouder, ça veut dire plus longtemps à ne rien faire et ça non merci. Gabriel a besoin de s'occuper l'esprit pour ne pas penser au reste. La mort de sa femme est encore présente dans sa tête et il n'a ps réellement eu le temps de faire le deuil comme il l'aurait voulu. Tout c'est passé trop vite. Ce virus qui a rendu le monde fou. Sa femme est morte quelques jours avant qu'on ne demande à son unité d'aller en renfort à Paris. A peine enterré et il a du retourner au boulot. D'un côté, ça lui a évité de s'effondrer de tristesse, mais il sait que ça finira pas arriver un jour.
Le Capitaine ne prendra pas de médicament. Cette douleur, il devra la supporter. C'est mieux de garder les anti-douleurs et compagnie pour des pathologies plus graves. Ce ne sont que des côtes fêlées, il survivra et s'il doit passer plusieurs nuits sans dormir au début tant pis.
Concernant son bras, elle peut s'en occuper bien plus facilement, faut désinfecter et suturer, histoire qu'il ne se chope pas un infection, ça serait le plus embêtant dan son cas. Ce putain de virus qui court les rues est déjà bien assez embêtant. La demoiselle ayant trouvé le nécessaire pour réparer cette vilaine entaille, il lui pose une simple question sur sa vie d'avant. C'est toujours sympathique d'en apprendre plus sur les survivants et de tisser quelque lien. Au moins, quand on connait des gens, ça donne des raisons de se battre et de les protéger. Ainsi, il est surprit d'apprendre qu'elle n'était pas docteur, ni même infirmière ou quoi que ce soit. En gros, elle n'est pas issue du milieu hospitalier ou médical, par contre ses parents eux le sont. Ces derniers ont dû lui apprendre des choses et elle a des bases en secourisme. C'est surement mieux que la plupart des gens dans ce cas, il comprend pourquoi on lui a demandé de bosser ici. La demoiselle était donc microbiologiste. Gabriel ne voit pas trop ce qu'elle faisait, l'étude de certaine molécule, en tout cas un boulot en laboratoire et scientifique. "Et que fais une microbiologiste ? Je sais que c'est un métier scientifique et qui peut avoir un rapport avec la médecine, mais du coup, qu'est-ce que vous étudiez ?" Il est curieux, il veut en apprendre plus et parler ça évite de penser à l'aiguille qui va transpercer sa peau à plusieurs reprises pour faire les points. Rapidement, elle finit les sutures et le pansement. Les recommandations sont données et il hoche la tête pour indiquer qu'il fera attention. Ce genre de blessure, c'est l'histoire d'une dizaine de jour voir moins. "Dans combien de temps faudra t'il retirer les points ?" demande t'il histoire de prévoir mentalement son emploi du temps. Charvet était prêt à partir après ça, mais elle le retient. Monsieur est en observation, juste au cas où, car ça serait dommage qu'il fasse un malaise. Il comprend et elle a surement raison. "Va pour quelques heures en votre compagnie, j'espère que vous avez envie de parler !" Sans être l'homme le plus bavard du monde, il sait que parlait l'empêchera de penser à la douleur. Avant ça, elle lui demande des informations sur une des expéditions. Une qui n'a pas vu de retour à l'heure actuelle. "Vous parlez d'une expédition avant la chute de Paris ? Je vous avoue que je ne suis pas au courant de tout. Mais je peux interroger les autres militaires, peut-être certain sont au courant de cette histoire. Quand Paris a chuté, beaucoup se sont dispersés. Je suis certain qu'il doit y avoir d'autre lieu comme celui-ci, des endroits où il y a d'autres survivants. Vous devez garder espoir !" L'humain est malin et intelligent, surtout quand il s'agit de survie. Des lieux comme le château, il doit y en avoir, peut être pas aussi bien protégé, mais forcément, ils ne sont pas les seuls à s'être organisé depuis plusieurs mois.
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Ceci ne devrait pas l'étonner que la jeune femme ne soit ni médecin, ni infirmière. C'est assez difficile de trouver des gens spécialisés dans un domaine précis depuis que le monde a décidé de partir en couille. Beaucoup de personnes sont mortes et avec elles des compétences précieuses. La jeune femme, bien qu'elle ne soit pas médecin avait donc un pied dans la science et la médecine via le métier qu'elle exerçait avec que la vie ne devienne un Enfer. Une microbiologiste. Il aurait voulu pouvoir dire du tac au tac ce en quoi ça consiste, mais il n'en a qu'une vague idée et c'est pour ça qu'il demande à la jeune femme plus d'explication. En gros, c'est l'étude de chose qu'on ne peut vraiment pas voir à l’œil nu. Dedans, il y a les virus, ça tombe bien vu la situation, elle a surement déjà donné un coup d’œil dans le microscope pour commencer à étudier ce truc. "Je peux vous demander si vous avez commencé à étudier ce virus ? Parce qu'on est d'accord, que c'est bien un virus qui fout le bordel, non ?" Vu le contexte, il doute que ce soit top secret et elle n'a pas l'air de faire partie d'une organisation qui interdit de parler. Puis même si c'était le cas, est-ce qu'ils sont encore vivant ? Il en doute.
Ensuite, il s'inquiète de combien de temps il va devoir garder les points de suture, entre une ou deux semaines, bon ça ne sera pas bien gênant, il va juste devoir faire attention de ne pas y mouiller. De tête, quand il a eu des points de suture par le passé, il fallait éviter de mettre de l'eau dessus et garder un pansement sec pour éviter que des microbes ne viennent infecter le tout. Pour ses côtes, il imagine bien que ça risque d'être plus loin. Déjà, pour un os cassé, comme par exemple un bras, ça prend quarante cinq jours, alors des les côtes qu'on ne peut pas immobiliser, ça doit être bien plus long. Ça risque d'être la galère, il regrette vraiment cette blessure idiote, mais il n'a pas le choix de faire avec. "Je vais prendre mon mal en patience alors... plus d'un mois à ne rien faire... Ça va être une torture !" C'est pas comme s'il allait pouvoir porter des trucs où autre, non, il sera vraiment en monde handicapé par la douleur et réduit dans ses mouvements, la joie !
Pour l'instant, il doit rester un peu ici, histoire de voir l'évolution de son état, si ça peut rassurer la jeune femme, alors il va écouter. De toute manière, il n'a pas vraiment mieux à faire. Ceci lui permettra de parler un peu avec l'apprentie docteur, c'est toujours ça. D'ailleurs, elle lui pose des questions sur une mission et hélas, il ne sait rien du tout, ça ne lui dit rien. "J'aurais aimé vous aider, mais ça ne me dit rien. Il s'est passé tellement de choses ses derniers mois. Des missions de sauvetage, il y en a eu des tas. Des réussites et parfois des échecs. Alors... je crains de ne pas pouvoir vos aider. Mais gardez espoir, votre père est surement quelque part à aider d'autres personnes." L'espoir est mince, mais vaut mieux y croire. Si on perd espoir, qu'est-ce qu'il nous reste dans ce monde devenu infernal. La jeune femme finit par se présenter. Théodora, un nom pas courant mais qui sonne plutôt bien. "Enchanté de vous rencontrer Teddy. Je n'ai pas besoin de me présenter, vous savez déjà qui je suis." Elle avait déjà le dossier de Gabriel et si elle connait un peu la base, elle doit savoir qu'il est le second de Leclerc ici, ce qui fait de lui l'une des personnes les plus importantes dans ce camp. L'homme prend le verre qu'elle lui donne et il boit un peu, c'est vrai qu'il commençait à être déshydraté et il ne dira pas non à un peu à manger plus tard. "Comment vous vous êtes retrouvé ici ?" demande t'il par simple curiosité. Tout le monde à une histoire et ça l'intéresse de connaitre la sienne.
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La jeune femme répond à se question sur le virus d'une manière qui reste très scientifique, bien qu'elle simplifie le tout afin que ce soit... plus simple à appréhender pour quelqu'un comme lui. Quand on est pas dans le domaine, ça peut rapidement devenir compliqué de tout comprendre. Et on ne peut pas vraiment dire qu'il soit sûr d'avoir tout comprit, mais il a saisi plus où moins la nuance. "Donc on est plus face à un virus et tant qu'on aura pas de vaccin pour le contrôler, on ne risque pas d'inverser la situation, c'est ça ?" demande t'il. Un vaccin... si seulement il en existait un, mais les scientifiques bossent sur ça depuis le début sans vraiment y parvenir. C'est fou d'imaginer qu'un virus puisse transformer les gens en fou furieux. Gabriel trouve ça dingue, on dirait un mauvais film d'horreur ou juste un cauchemar dont n'importe qui voudrait se réveiller. Est-ce qu'il sera possible de sauver ces gens qui sont infectés, ceux qui le sont depuis longtemps ? Quoi que, quand on voit l'état de certain et que même morts ce virus ramène à la vie ou quelque chose dans ce genre, c'est juste... incroyable. "C'est peut-être du temps perdu d'essayer d'arrêter ça. Je veux dire... le monde est détruit à présent. On pourra jamais faire disparaitre ce truc. On risque de devoir apprendre à vivre avec ça." On peut voir ça comme une vision très pessimiste de la situation, mais ce n'est pas totalement faux. Il y a trop de mort, trop de mort vivant. Le monde entier est touché, comment ceci pourrait être réparé ? C'est juste impossible. Leur civilisation est morte, ça finit toujours par arriver à un moment ou un autre. Les dinosaures, les mayas et bien d'autres ont disparu. C'est à présent leur tour. Un nouveau monde est en train de naître.
Personne ne la choix, le nouveau quotidien de tous c'est de survivre. Gabriel le sait plus que les autres en étant militaire et maintenant en étant blessé. Il restera sage le temps de sa guérison. S'il ne le fait pas, il sait que ça risque de prendre bien plus de temps et ça sera encore pire.
Quant à la question de la jeune femme, il est désolé de ne pouvoir plus l'aider au sujet de la personne qu'elle recherche. Cependant, il reste positif, ce dernier est surement vivant quelque part. Les chances sont infimes, mais si l'espoir peut l'aider, il préfère l'entretenir. Au pire, elle ne le reverra jamais, mais elle peut s'imaginer sa nouvelle vie ou ce qu'il fait. Le simple fait de le penser vivant, d'avoir cette mince chance de le revoir, ça peut faire toute la différence dans cette vie. Quoi qu'il en soit, le nom qu'elle lui donne ne lui évoque rien, mais il le retient dans un coin de sa tête et si un jour il croise sa route, il ne l'oubliera pas.
Par la suite, Teddy lui apprend comment elle est arrivée ici. Ses études, son voyage, sa famille. Mais il y a une chose qui le fait, l'histoire de son père. Juste avant, elle disait être à sa recherche et là il est atteint d'une maladie et aurait mit fin à ses jours. Alair, Allan ? Le voilà perdu totalement. Il sait que les histoires peuvent être compliqué, mais on n'a qu'un père, du moins techniquement. Alors, il cherche a comprendre, mais il sent qui va devoir poser des questions. "Je ne suis pas sûr de tout comprendre... Votre père est mort ? Mais vous me disiez le rechercher ? Je suis un peu perdu. Et vous avez utilisée deux prénoms différents ?" Peut-être qu'elle est une fille adoptive d'un couple d'homme, ceci pourrait expliquer la présence de deux pères, mais elle a bien parlé d'une mère juste avant, alors tout s'embrouille forcément et des zones illogiques semblent apparaitre.
Après tout ça, dans son histoire, elle a suivi des survivants jusqu'ici, comme beaucoup de monde. Vu les compétences qu'elle a, c'était tout à fait logique qu'elle travaille niveau médecine, même si elle est loin d'être un vrai docteur capable d'opérer. "On a quelques personnes qui ont de vrai notion de médecine, elles vous aideront et les livres sont là pour ça aussi. On aimerait beaucoup trouver des médecins dehors et les ramener ici, mais bon, les survivants ce font rares." A présent, pour se soigner, il faut improviser, il faut essayer, il faut tester. C'est toujours mieux que ne rien faire et laisser la personne mourir sans tenter de la sauver. La médecine a bien débuté un jour comme ça ! "Pour les armes, c'est nécessaire. On tient à ce que tout le monde puisse est-ce capable de se défendre un minimum. Ça viendra, si vous avez besoin d'aide, je peux vous aider, aussi bien dans le maniement des armes à feux qu'en combat au corps à corps si vous voulez... enfin, quand je serais rétablie bien sur !" Vu son état actuel, elle ne serait surement pas d'accord qu'il fasse le zouave à essayer de lui apprendre à frapper correctement. Du coup, il faudra patienter. Mais avec la pratique, elle y arrivera, c'est comme tout !
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Depuis le temps que ça dure et la chute récente de la capitale et du monde entier, difficile d'imaginer que les choses puissent un jour rentrer dans l'ordre. Pour commencer, il y a déjà eu bien trop de mort. Retrouver le monde d'avant serait très long, beaucoup de compétences ont été perdu et tout reconstruire est presque impossible ou du moins c'est un travail de longue haleine. Teddy assure une chose, c'est que développer une solution miracle contre le virus n'est pas réellement possible ou alors plus longue sans avoir le patient Zéro. Hors, dans la situation actuelle, trouver le patient zéro est une mission impossible. Presque tout le monde est mort, personne ne peut enquêter. Ce patient pourrait être n'importe où et il pourrait tout aussi bien être mort. Donc, ça revient à vouloir faire une chose qu'on ne peut tout simplement pas faire. "Ça fait quoi... plus de neuf voir dix mois que tout ça à commencé, on peut oublier le patient zéro, non ? Soit il est loin en train d'errer sur les routes hors de Paris, soit il a déjà été tué... De toute manière, je ne me fais pas trop d'illusion. Le monde d'avant est mort !" Un monde que plus personne ne pourra connaitre, il faut s'adapter au nouveau. C'est peut-être le résultat d'un tas de choses, le karma, le destin, la vengeance de la terre... qui sait ? Quoi qu'il arrive, plus personne n'est en sécurité.
Teddy imagine que même sans arrêter le virus, il peut être possible avec des recherches de pouvoir soigner. Par exemple, quelqu'un qui viendrait d'être infectée. Puisque le virus met environ entre dix et quinze jours pour se développer et transformer une personne en zombie, il serait possible que ça ne soit qu'un vieux cauchemars. C'est vrai que ça serait bien, avoir un moyen de sauver les gens, de les empêcher d'avoir un destin si triste. Après, elle pense aussi à des choses plus poussées que lui a du mal à saisir, mais il en comprend le sens. Une sorte d'antidote, un truc qui ferait que les zombies ne les attaquent pas et ne s'occupent pas d'eux. On pourrait voir ça comme une sorte de répulsif à zombie. L'idée le fait rire intérieurement, ça serait utile sur le terrain pour les soldats. "Non ce n'est pas fou ! Vous avez des idées au contraire. Je pense qu'avec la science beaucoup de choses sont possibles, mais on n'a peut-être pas les moyens, ni les connaissances actuellement pour faire ce qu'on veut. Avoir quelque chose qui puisse empêcher les gens mordus de se transformer, ça serait tellement beau !" Sauf qu'aucun miracle n'existe pour le moment et comment tester un tel vaccin ou médicament ? Car à un moment ou un autre, il faut bien faire des tests réels, qui voudra se faire mordre et voir s'il finit par rester humain ?
Se rendant compte que Gabriel avait eu du mal à suivre son histoire de famille, elle explique un peu plus en détail et là tout s’éclaire. En effet, c'était un peu compliqué à comprendre sans de plus ample explication. "Les histoires de famille ne sont pas toujours faciles. Donc vous êtes à la recherche de votre père biologique." Il espère qu'elle le retrouvera, ça serait bien qu'une histoire se finisse bien ici. Du moment qu'elle garde espoir, rie n'est impossible. Il a déjà vu des gens se retrouver, alors pourquoi pas elle et son père !
Même si elle n'est pas docteur, il trouve ça super qu'avec ces connaissances scientifiques, elle s'investisse pour aider les autres. Il y a quelques civils qui ont demandé à être formé, déjà pour être infirmier ou aide soignant, et certains pourront avoir des connaissances encore plus technique et devenir docteur. De toute manière, ils n'ont pas le choix, il n'y a que comme ça qu'ils pourront avoir des gens pour les soigner. Ça sera surement plus facile pour Teddy qui a des notions en science.
Comme tout le monde présent à Versailles, elle doit apprendre à se défendre, ceci a été instauré par Leclerc qui exige que tout le monde soit apte à survivre en cas de besoin. Ce n'est pas idiot, bon il y a bien sûr les plus vieux à qui on ne demande pas grand chose. C'est pas une grand mère de quatre vingt ans qui va frapper un zombie jusqu'à le tuer. Teddy disait être douée avec les armes blanches et avoir obtenu des titres en escrime. C'est plus intéressant à savoir. Sur le camp, ils n'ont pas vraiment d'épée, mais contrairement à un couteau, le fait que l'allonge soit plus important offre plus de sécurité. Peut-être qu'ils devraient en trouver ou même si un forgeron est trouvé, en forger. Comme le dit si bien la demoiselle, il faut privilégier la discrétion et les armes à feux feront toujours du bruit, même avec un silencieux, ça n'étouffe pas tout. "L'escrime ce n'est pas bête pour se défendre contre les zombies. Vous pourriez m'apprendre quelques trucs ? Une fois que je serais rétablie. Je sais me battre au corps à corps et même utiliser une arme blanche, mais entre un combat au couteau et un combat avec une épée, ce n'est pas la même chose. Vous pourriez nous apprendre des notions intéressantes !" Vu l'état du monde, tout est bon à prendre. Il y a ceux qui vont préférés les armes à distance tel les armes à feux, les arcs et compagnies. Ceux qui préfère le contact au corps à corps que ce soit à mains nues ou au couteau, puis il peut y avoir un intermédiaire avec du corps à corps à distance avec une lance ou une épée longue.
Fait un peu plus triste, il apprend qu'elle a eu des problèmes avec un ou des soldats. Ce n'est pas la première, il avait déjà parlé à un garçon qui lui avait dit que sa sœur avait eu des problèmes. Hélas, que ce soit les soldats ou autre, il y aura toujours des brebis galeuses. Gaby en est désolé. "Je suis désolé de l'apprendre. J'ai déjà eu des retours de ce genre. Je ne dis pas que la fin du monde excuse tout, mais je pense que beaucoup ont prit leur aise en se disant qu'ils ne risqueront rien. Je peux vous assurer qu'ici on est très vigilant. On refuse ce genre de comportement, si un soldat ou un civil vient à vous agresser, vous devez nous en parler. Les règles sont strictes, la personne sera bannis !" Le but, c'est d'avoir des gens qui s'entraident, pas des salauds qui en profitent. C'est pour la bonne entente et la sécurité de tous.
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Métier : Militaire, Chef de groupe d'Infanterie soit Capitaine / 7e bataillon de chasseurs alpins Multi-compte : Javik Lawson, Skylar McReady, J. Setsuka Mori Messages : 1483 Date d'inscription : 02/04/2021 Localisation Du Personnage : Paris
Gab n'a rien d'un scientifique, il croit les paroles de la jeune femme, mais il sait aussi que changer de le monde et le faire revenir comme avant n'est plus une option possible. Tout ce qu'ils peuvent faire c'est accepter la situation et faire au mieux pour survivre. Si developper un vaccin ou quelque chose de de ce genre pour éviter aux prochains mordus de se transformer est la solution, alors ils tenteront tout ce qu'ils peuvent pour y parvenir. Bien sûr, Rome ne s'est pas construite en un jour, alors ça va forcément prendre du temps, peut-être même que ça n'arrivera jamais. Qu'importe, essayer, c'est avoir de l'espoir et ne pas avoir de regret. Elle a aussi raison sur le fait que tout le monde ignore comment évolue le virus aussi bien chez l'homme que chez les animaux. Pour l'heure, Gabriel n'a pas le souvenir d'avoir vu des animaux infectés. Tout ce passe chez l'homme. Ce qui est sûr, c'est que le virus à dû évoluer, sur le terrain, il a déjà vu pu voir plusieurs types de "zombies". On peut d'abord parler de ceux qui sont le plus commun, lent et avide de chair, il y a ceux qui sont rapides, courent et font preuves d'une violence singulière. Cependant, il a entendu parler d'un type de zombie hurlant qui attire tout ce qui est autour. Ce n'est surement pas les seuls, mais ça prouve que ce virus doit surement muter. A cause de quoi ? Tel est la question. Ca pourrait être à cause du groupe sanguin, d'un taux plus élevé de quelque chose dans l'organisme, tout est possible. "La science est un casse tête, surtout quand ça concerne le corps humain. On trouvera peut-être pas de moyen de stopper ce virus, mais essayer, c'est tout de même un début de quelque chose."
Bien sûr pour ça, il faudrait du matériel plus conséquent. Ici, ils ont surtout du matériel médical et non du matériel de recherche. Ceci pourrait donner l'occasion d'une mission, il faudra qu'il en parle à Leclerc pour voir s'il veut bien autoriser ça. Gabriel est même volontaire pour le mener. Il suffira de chercher où il y a des entreprise pharmaceutique et centre de recherche scientifique en ville et dans le coin pour y aller et essayer de récupérer ce qu'il faut. Théodora devra lui faire une liste ou venir avec eux, ça reste à voir. Difficile de reconnaitre un certain type de machine quand on est pas du milieu. "On a des générateurs, on pourrait faire marcher du matériel plutôt technologique, mais il faudrait pour ça que je sache quoi chercher. Si vous me faites un liste, je pourrais essayer de prévoir une mission. On est dans la capital, on est des grosses sociétés pharmaceutique, il y a forcément ce qu'il faut." Bien sûr, ça sera en fonction de l'accord du Colonel, il peut très bien refuser, mais Gabriel fera tout pour qu'il accepte.
La demoiselle est à la recherche de son père, hélas, il n'avait aucune information à ce sujet. Toutefois, il lui conseille de garder espoir. Rien n'est perdu, il est peut-être en sécurité quelque part. Elle serait heureuse, juste de savoir qu'il va bien. Quand il partira dehors en mission, il fera attention s'il y a des survivants et s'ils ne veulent pas le suivre, il pourra toujours demander si l'un deux et le père de la demoiselle pour ensuite lui dire que son père est bel et bien vivant. "Je suis sûr que si on croise sa route et qu'il sait que vous êtes là, il nous suivra. Dehors, il y a forcément d'autre survivants, des groupes comme le notre, plus ou moins nombreux. Votre père est surement dans l'un d'eux." Oui, il reste optimiste, mais il faut bien ça pour garder le moral dans ce nouveau monde chaotique.
Comme elle parla d'escrime, il se sentit tenté d'essayer. Vu le monde actuel, une arme silencieuse ne peut être que bénéfique. En plus de ça, les munitions vont devenir une denrée rare autant les conserver autant que possible. Alors, le combat à l'arme blanche semble être l'option la plus rentable. Il faudra juste trouver des épées ou espérer trouver quelqu'un avec des compétences de forgeron, chose qui est assez rare de nos jours. "Je suivrais votre apprentissage avec plaisir. Je vais juste devoir me montrer patient !" S'il a bien comprit, il en a au moins pour un bon mois à devoir rester calme, le temps que les os se ressoudent. C'est long, mais il faut ce qu'il faut. "C'est votre père qui vous a donné le goût de l'escrime ?" Vous faisiez des compétitions ?" demande t'il histoire d'en savoir un peu plus sur elle et aussi parce que ça l'intéresse. Cela fait un moment, qu'il n'a pas spécialement eut une conversation qu'on pourrait juger "normale".
Concernant les problèmes qu'elle a eu avec des militaires, ici ça ne devrait pas se produire et si jamais c'est le cas, il l'invite à venir en parler immédiatement. Aucun comportement déplacé ne sera toléré. Les soldats sont là pour protéger, par pour harceler ou faire pire envers les gens présents. L'ordre sera maintenu et Charvet y veillera, Théodora peut compter sur lui là-dessus.
Reprenant les constantes de Gabriel, elle l'informa que c'était mieux ce qui le fit sourire content de voir qu'il n'a rien de grave. "J'ai eu des blessures pires que ça. Je m'en sortirais ne vous inquiétez pas. Avec ce que vous m'avez fait, je vais déjà mieux. Avec le repos que vous m'avez recommandé, ça ne pourra qu'aller mieux, n'est-ce pas." C'est frustrant, mais il fera ce qu'elle a dit, être au repos, sinon il va devoir attendre deux mois voir plus pour pouvoir retourner sur le terrain et ça ce n'est pas acceptable pour lui.