Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Docteur, est-ce que c'est grave ? [ft. Théodora M. Sullivan]

Gabriel Charvet
Gabriel CharvetAdmin



Métier :
Militaire, Chef de groupe d'Infanterie soit Capitaine / 7e bataillon de chasseurs alpins
Multi-compte :
Javik Lawson, Skylar McReady, J. Setsuka Mori
Messages :
1483
Date d'inscription :
02/04/2021
Localisation Du Personnage :
Paris

Feuille de personnage
Combats :
Mental:
Physique:
Divers:
ARMES:
Docteur, est-ce que c'est grave ? [ft. Théodora M. Sullivan] EmptyMer 13 Juil - 1:10
Le 10 Juillet 2030

Une sortie qui aurait du se passer comme une autre et qui finalement a eu quelques anicroches... C'était à prévoir, les missions de ravitaillement ne pouvait pas toujours être sans problème. Histoire d'augmenter le cheptel de bétail dans l'enceinte du château pour qu'il y ait assez à mangé pour tout le monde, un groupe commandé par le Capitaine Charvet avait été envoyé à plus d'une cinquantaine de kilomètre dans le sud. En gros, c'était un voyage à la campagne pour espérer que toutes le vaches, cochons, moutons et autres bêtes n'avaient pas toutes étaient dévorés sur le passages des zombies. Ceci va être une sorte de chasse et capturer les bêtes sera compliqué. Ce n'était pas très conventionnel, mais l'équipe n'avait qu'un camion pour les transporter, il faudra donc se contenter de ça. Trois personnes dans le camion et trois autres dans une voiture.

Ils ont bien trouvé du bétail, quelques vaches égarés par-ci, par-là, un cheval, quelques poules et même trois chèvres. Ce n'était pas mal, bien mieux que ce que Gabriel avait espéré, mais l'un des fermiers sauvé à Elysée travaillait avant dans ce coin et connaissait les fermes.

Alors qu'il allait repartir, au loin, dans un champ, non loin de quelques zombies se trouvait deux vaches et un veau. L'opportunité était trop belle pour la laisser passer et le Capitaine ordonna l'ordre d'aller les récupérer. Les zombies furent facile à tuer, ce qui n'était pas prévu c'est la réaction des animaux, affolé par les tirs et bien sur, une vache fonça sur Gabriel qui prit la bête de plein fouet, un coup de corne dans le bras et dans sa chute elle lui piétina avec une patte l'abdomen. Un peu de 700 Kg qui vous appuie sur le ventre, c'est loin de faire du bien. Son équipe voulait le ramener tout de suite, mais le bétail était plus important que sa vie. Une fois les bêtes capturées, retour dans les véhicules pour rentrer à la base. Durant le trajet, il dû bien vomir deux fois. Son ventre lui faisait mal, il commençait déjà à être violet et se baisser ou se plier en deux était trop douloureux. Quant à son bras, ça pissait le sang, mais c'était sans gravité.

Une heure de route plus tard, les voilà à la base et Gabriel fut envoyé à l'Infirmerie illico-presto. "Nous faut un doc toute suite ! On a un blessé !" ordonna un soldat qui l'accompagnait. Charvet lui jeta un regard du genre "c'est bon, je ne sui pas à l'article de la mort, maintenant dégage". Ce simple regard suffit à le faire saluer et partir alors qu'il s'approcha doucement d'une table d'auscultation pour s'y asseoir tout en tenant son ventre. Le blessure la plus évidente était son bras qui avait été bandé mais le bandage était déjà rouge sang. "Je vais pas mourir, finissez ce que avez à faire en attendant, je vais m'allonger ici !" confit Gabriel alors qu'il s'installe du mieux qu'il peut pour ne pas avoir trop mal.

Théodora M. Sullivan
Théodora M. Sullivan



Métier :
Microbiologiste
Multi-compte :
Ellie Sandoval
Messages :
104
Date d'inscription :
14/03/2022
Localisation Du Personnage :
Là où je ne devrais pas être...

Feuille de personnage
Combats :
Mental:
Physique:
Divers:
ARMES:
Docteur, est-ce que c'est grave ? [ft. Théodora M. Sullivan] EmptySam 16 Juil - 10:23
Docteur, est-ce que c'est grave ?

10 Juillet 2030

Le cauchemar persistait et m’écrasait avec violence. Si le travail me permettait une certaine paix de l’esprit, ne serait-ce que durant un temps. Le soir venu, quand je retournais dans le lieu que je partage avec Will, tout me revient et me frappe avec violence. J’ai à peine pu profiter de mon père que le destin nous a à nouveau séparé. Si certains me disent de ne pas trop croire à l’éventualité qu’il soit en vie, je ne voulais pas non plus penser à la possibilité de sa mort. Si nous n’avons pas d'espoir, aussi mince, peut-il être. À quoi pouvons-nous encore croire dans ce monde ? Si je n’ai pas cela, je n’ai plus rien. Will reste toujours à mes côtés et m’a une nouvelle fois aidé à fuir pour être en zone sécurisée. Je ne compte même plus le nombre de fois où il a sacrifié sa vie pour la mienne. Moi-même, je ne sais pas où j’ai trouvé la force et le courage d’affronter l’effondrement de la base du 19e. Il n’y a pas une seule nuit où mes rêves m’emportent encore à cet épisode de notre vie. Par moment, j’espère que tout ceci ne soit qu’un simple cauchemar. Mais une fois que j’ouvre les yeux durant la nuit ou bien quand l’aube transperce ce cocon que nous construisons à nouveau le cowboy et moi-même.

Je ne peux pas dire que je me sente bien, mais je ne suis pas en droit de le montrer. Sinon, comment pourrais-je jouer mon rôle ici ? Nous avons trouvé refuge à Versailles, si j’y venais autrefois en tant que simple visiteuse, à présent, comme de nombreuses âmes, nous traçons un nouveau pan de l’histoire. Aurions-nous imaginé une telle chose il y a quelques années en arrière ? Je ne pense même pas que nous avions pensé à la possibilité que le monde tourne de cette façon. C’est tellement terrifiant que j’en viens à pleurer quand je suis seule ou bien seulement devant Will. Je pleure mon passé. Je pleure la disparition de mon père. Vais-je le revoir ou bien est-ce que tout espoir est perdu le concernant ? Non, je veux croire qu’un jour, nous travaillerons ensemble dans l’espace médical.

Je poursuis mes recherches autant que je le peux, mais tout n’est que supposition, je n’ai pas le matériel adéquat pour poursuivre le projet plus en profondeur. Alors, je ne fais qu’étudier ce que l’ancienne équipe scientifique à plus ou moins trouvé ainsi que mes propres constatations. Y a-t-il seulement un remède ? Un vaccin pour nous protéger de ce virus étrange ? J’en suis arrivée à un point où je me demande si l’enfer n’a tout simplement pas ouvert ces portes pour envoyer un mal pour punir le genre humain. Je suis lasse, fatiguée et à bout. Et malgré tout, je dois tenir parce que je veux ni ne dois flancher.

L’arrivée soudaine de deux hommes me fait sursauter. Le ton de l’urgence de la situation me fait pâlir. Je ne suis qu’une infirmière et les grosses situations, je ne peux pas y faire face comme l’aurait fait mon père. << J’arrive ! >> Fis-je simplement en me levant alors que j’alternais entre mes recherches et la situation de notre stock. Je devais faire attention, la priorité n’allant qu’aux grosses urgences.

"Je vais pas mourir, finissez ce que avez à faire en attendant, je vais m'allonger ici !"

<< Pas mourir… C’est vite dit, vous avez vu votre état ? >> Je m’avance vers le militaire constatant visuellement son état. << Que s’est-il passé ? >> Savoir le pourquoi de son état me donnera déjà des indices sur ce que je dois faire. Je vais déjà prendre de quoi désinfecter et panser les plaies. << Si vous pouvez retirer vos vêtements pour que je puisse commencer les soins. >> Fis-je en revenant. << Sinon je peux vous aider. >> Je le regarde posant ma main sur son visage pour constater les quelques blessures qui s’y trouvaient. << Vous êtes passé sous un rouleau compresseur ou quoi. >>

code by bat'phanie
Gabriel Charvet
Gabriel CharvetAdmin



Métier :
Militaire, Chef de groupe d'Infanterie soit Capitaine / 7e bataillon de chasseurs alpins
Multi-compte :
Javik Lawson, Skylar McReady, J. Setsuka Mori
Messages :
1483
Date d'inscription :
02/04/2021
Localisation Du Personnage :
Paris

Feuille de personnage
Combats :
Mental:
Physique:
Divers:
ARMES:
Docteur, est-ce que c'est grave ? [ft. Théodora M. Sullivan] EmptyJeu 21 Juil - 1:34

L'homme qui l'avait accompagné était donc parti, il n'avait pas besoin d'un chaperon. Certes, il n'était pas au top de sa forme, mais à présent, il est à l'infirmerie, ça devrait donc le faire, on va prendre soin de lui et d'ici pas longtemps, il pourra courir comme un petit lapin partout et combattre du zombie en veux-tu en voilà !

Gabriel ne voulait pas que l'infirmière se presse, son cas n'était pas non plus si horrible que ça, il n'était pas à l'article de la mort et ne se vidait pas de son sang. Okay, son bras saignait pas mal, mais un garrot et un bandage permettait d'éviter le pire pour le moment. C'est pas ça qui va le tuer et le plus douloureux c'était le coup qu'il s'était pris au ventre. Putain de vache... à croire qu'il ne sera jamais fermier. Lui qui pensait qu'elles étaient du genre gentilles ! Pourtant par le passé, dans des randonnées en montagne, il en a croisé des vaches en train de pâturer et ça c'est toujours bien passé. Mais là, non, ça n'avait pas voulu et voilà qu'il s'était fait presque charger et piétiner. Une situation des plus ridicules !

Assit sur la table, la jeune femme s'approcha, visiblement, elle ne voulait pas le faire attendre. A l'entendre, son état était bien plus horrible que ce qu'il disait. Elle ne fait que dramatiser, ce n'était pas le cas, vraiment ! "Disons que j'ai eu une légère altercation avec une vache..." Oui... très légère... Le résultat était là ! Au moins, il était vivant, donc on peut dire qu'il s'en tire bien.

Elle lui demande de retirer ses vêtements et difficilement, il retire sa veste ou était inscrit dessus "Capitaine Charvet". Par contre, le t-shirt, impossible de lever les bras, il tenta mais son visage afficha une grimace de douleur. Son abdomen avait été piétiné et tout ça était trop frais. "Je crois que vous allez devoir m'aider." C'était vraiment ennuyeux de demander de l'aide, mais là, il n'avait pas le choix. Sous son t-shirt, la zone piétinée était déjà bleu, voir violacé. Un début d'hématome plutôt impressionnant qui va le faire souffrir pendant un bon moment. Ce n'est qu'en soulevant son t-shirt qu'il le remarqua et se dit un "merde" dans sa tête. "Je pense qu'on peut clairement comparer une vache à un rouleau compresseur, elle m'a pas raté cette connasse !" C'était vulgaire, mais mérité. Tout ça pour la sauver d'un zombie... super le remerciement. "On les sauve des zombies et voilà ce qu'on récolte comme remerciement... Pas très reconnaissant tout ça ! Dire que j'ai affronté des zombies depuis le début et qu'est-ce qui me met K.O ? Une vache... ça frôle le ridicule !" C'est une histoire qu'il ne voudra pas ébruiter vu à quel point c'est stupide. "Si quelqu'un vous demande, ne lui dite pas la vérité, je me sens assez con comme ça !"

Théodora M. Sullivan
Théodora M. Sullivan



Métier :
Microbiologiste
Multi-compte :
Ellie Sandoval
Messages :
104
Date d'inscription :
14/03/2022
Localisation Du Personnage :
Là où je ne devrais pas être...

Feuille de personnage
Combats :
Mental:
Physique:
Divers:
ARMES:
Docteur, est-ce que c'est grave ? [ft. Théodora M. Sullivan] EmptyJeu 21 Juil - 23:10
Docteur, est-ce que c'est grave ?

10 Juillet 2030

L’instant de pause et de réflexion est à présent terminé. Je n’ai plus à réfléchir si oui ou non, mon père se trouve être encore en vie. L’incertitude est un poison qui ronge et qui blesse plus que jamais et j’ai peur de devoir accepter l’évidence. J’ai peur qu’on me dise que garder espoir est vain et inutile. Non, je veux croire que je ne l’ai pas perdu lui aussi. Je veux croire que nous pouvons encore discuter autour d’un thé apprenant encore à nous connaître. À pouvoir voir ces ressemblances qui nous lient autant que nos différences. J’ai en tête ces paroles qui me disent que je suis la meilleure partie de lui-même, que je suis une version de lui qu’il n’espérait plus. J’ai en tête ces mots rassurants et le ton de sa voix qui ne pouvait que me bercer vers un chemin plus serein. Nous espérions avoir enfin le droit à la sécurité, mais le cocon a été détruit. Complètement brisé. La base du 19e est à présent une autre zone de l’enfer dans laquelle nous ne pouvons plus retourner. Il m’arrive de ne plus dormir parce que je me demande combien de temps, nous allons pouvoir tenir ici. Les militaires étaient aussi partout à la base. Est-ce que Versailles en sera mieux ? Si je venais ici pour des petites promenades et me fondre dans le décor pour oublier ce quotidien lourd qui me pesait autant lorsque j’étais adolescente qu’adulte. Jamais je n’aurais pensé y vivre et de m’en faire une maison. Au fond de moi, je préfère me dire que c’est éphémère, parce que j’étais convaincu de la pérennité de la base du 19e. Oui, dans mon malheur, je ne suis pas seule. J’ai Will, mais je crains toujours au fond de moi les militaires après ce qu’il m’est arrivé. Je ne peux pas me permettre de croire que ces derniers soient d’une morale irréprochable quand certains abusent de leur position pour soumettre les autres. Ceux qui ont juré de protéger deviennent parfois les bourreaux. Je reste prudente, mais je ne peux pas me montrer désobéissante, si je veux qu’on reste en sécurité Will et moi. Alors, je fais ce que l’on me dit de faire tout en gardant en mémoire, que la sécurité n’est plus qu’un mot.

"Disons que j'ai eu une légère altercation avec une vache..."

L’homme me répond lorsque je remarque son état. Si j’ai eu la chance de ne soigner que des blessures sans importance, je ne suis pas une experte en blessure plus grave. Néanmoins, grâce à mon père, je sais comment m’y prendre pour tenter de sauvegarder les autres. Et mes connaissances m’aident également même si je ne suis pas à même de pouvoir opérer quelqu’un comme pourrait le faire mon père. << Une vache ? >> Autant dire que cela peut être plus grave que prévu, mais je ne le souhaite pas.

Je le laisse donc retirer ces vêtements constatant plus encore à quel point cette rencontre sauvage a été marquante pour lui. Je remarque alors le nom sur la veste comprenant que je n’ai pas à faire à n’importe quel soldat. Cela me met une certaine pression, je dois bien l’admettre. Il lui est difficile d’esquisser certains mouvements. Au mieux des côtes fêlées, au pire, elles sont cassées.

"Je crois que vous allez devoir m'aider."

<< Oui, bien sûr. >> Je m’avance et en des gestes lents, je l’aide à retirer son t-shirt. Comme mon père me l’a appris, j’ai quelques paroles rassurantes et encourageantes, je me doute bien que cela ne doit pas être facile pour lui. Surtout quand je vois l’hématome qui colore sa peau. Je crois lire l’étonnement dans le regard du capitaine. Sans doute, ne s’est-il pas imaginé l’importance de ce qui lui est arrivé. Dans un cadre hospitalier, on lui ferait passer, échographie, scanner et radio, malheureusement, je n’ai rien de tout cela.

"Je pense qu'on peut clairement comparer une vache à un rouleau compresseur, elle m'a pas raté cette connasse !"

<< Elle ne vous a pas raté, c’est sûr. >> Je l’observe sous toutes les coutures comme le ferait mon père me mémorisant ce qu’il m’a appris et je remercie ma mémoire eidétique de me permettre de me souvenir de la moindre de ces paroles et de ces gestes.

"On les sauve des zombies et voilà ce qu'on récolte comme remerciement... Pas très reconnaissant tout ça ! Dire que j'ai affronté des zombies depuis le début et qu'est-ce qui me met K.O ? Une vache... ça frôle le ridicule !"

<< Un animal effrayé est très dangereux. Et vous en avez eu la preuve. >> J’esquisse un léger sourire en le regardant parce que je suis rassurée néanmoins.

"Si quelqu'un vous demande, ne lui dite pas la vérité, je me sens assez con comme ça !"

<< Je ne dirais rien capitaine. >> Avant toute chose, je viens m’occupe de la blessure qui m’inquiète le plus à savoir son hématome. << Vous avez de la difficulté à respirer ? De la toux ? Avez-vous perdu connaissance après la collision ? La tête qui tourne ? Des nausées ? Des vomissements. >> J’attends sa réponse tout regardant l’hématome pour voir s’il n’y a rien d’autre. Mon touché, je le rends le plus doux possible, à peine un effleurement. << Je ne peux pas être sûre à cent pour cent, mais vu que vous arrivez à parler, je dirais que vous devez avoir une ou plusieurs côtes de fêlées. Je sais que c’est dur à suivre, mais vous devrez vous ménager pendant quelques temps capitaine au risque d’empirer votre état. >> Je désinfecte les quelques plaies proches de l’hématome avant de prendre un bandage. << Qu’elles ne soient que fêlées ou cassées, il n’y a pas grand chose à faire sauf du repos et une prise d’anti-douleur. Vous pouvez aussi boire un peu plus de lait, le calcium aidera à accélérer le processus de guérison. >> Je m’occupe de ces autres plaies avec autant de dévouement et de douceur que ne l’aurait fait mon père. << Je n’ai pas le talent de mon père, mais ça devrait suffir pour le moment. >> Je vais vers l’armoire à pharmacie où sont exposés les médicaments. Je prends les anti-douleurs remplissant un verre d’eau et vient les tendre au capitaine. << Tenez, cela vous aidera un peu. >> Je le regarde avant de me pencher vers son visage observant son égratignure, celle que j’ai manqué et que je viens à désinfecter avec du serum physiologique. << Évitez les face à face avec un animal apeuré la prochaine fois, capitaine. >> Fis-je sous le ton de la plaisanterie. << Un conseil, évitez de dormir sur le côté, pour éviter un maximum la douleur, dormez sur le dos durant quelques semaines, cela diminuera les douleurs. Donc, en attendant, restez allongée. Conseil d’infirmière, capitaine, mieux vaut le suivre. >>

code by bat'phanie
Gabriel Charvet
Gabriel CharvetAdmin



Métier :
Militaire, Chef de groupe d'Infanterie soit Capitaine / 7e bataillon de chasseurs alpins
Multi-compte :
Javik Lawson, Skylar McReady, J. Setsuka Mori
Messages :
1483
Date d'inscription :
02/04/2021
Localisation Du Personnage :
Paris

Feuille de personnage
Combats :
Mental:
Physique:
Divers:
ARMES:
Docteur, est-ce que c'est grave ? [ft. Théodora M. Sullivan] EmptyVen 29 Juil - 1:54

On peut dire qu'il est plutôt bien esquinté même si ça aurait pu être bien pire. Mais il ne peut pas minimiser son état. Quand on se fait marcher dessus par une vache qui pèse plusieurs centaines de kilos, on ignore les dégâts que ça peut créer à l'intérieur. Hélas, il n'aura pas le droit à un scanner, IRM ou des radios pour voir si aucun organes n'est touchés. Il ne pense pas que ce soit bien grave, c'est juste un hématome bien costaud qu'il va devoir se trainer pendant des semaines. Au moins, il pourra l'admirer changer de couleur tel un arc en ciel au fil du temps qui passe.

La jeune femme qui l'aide le questionne, ce qui est normal et elle semble étonnée d'apprendre que la coupable est une vache. Oui, elles sont bien plus terribles qu'on ne peut l'imaginer. Peut-être que l'armée devrait se servir d'elle contre les zombies, ça pourrait faire des dégâts. Inutile de vraiment entrer dans plus de détails, il se sent déjà bien assez ridicule et elle a l'air de le comprendre. Gabriel s'était fait surprendre, contre un zombie, ça ne serait jamais arrivé, mais contre une vache il avait baissé sa garde, une erreur de débutant.

Ne parvenant pas à retirer son t-shirt, elle l'aida et heureusement parce que même avec son aide, son visage afficha des grimaces de douleurs. Visiblement, cette petite coquine de ruminante n'avait pas raté son coup. A en juger par la taille de l'hématome, c'est clair. Ce dernier était sur le côté de l'abdomen, en dessous voir sur une partie des côtes flottantes. "J'ai jamais vraiment travaillais avec des animaux vous savez... Je pensais pas qu'elle me foncerait dessus. J'suis soldat, pas berger !" L'évidence et réelle et ça lui fait penser que peut être, à l'avenir, ils devraient penser à prendre un agriculteur avec eux, quelqu'un qui si connait et pourrait mieux appréhender le contact avec le bétail. Ceci, il devra en discuter avec son chef. Gab n'aime pas mettre des civils en danger, mais là, si ça peut éviter aux militaires de mal gérer des choses simples, ce n'est pas négligeable.

Résultat, il avait certainement des côtes cassées ou fêlées, l'un ou l'autre, c'était la même merde, ceci allait être douloureux le temps que ça se ressoude. Autant dire qu'il va falloir compter quelques semaines. "Ça va, j'arrive à respirer, c'est un petit peu douloureux si je respire à fond c'est tout. J'ai juste eu la respiration coupée pendant plusieurs secondes, mais pas de perte de connaissance." Il sait que ça pourrait être plus grave s'il aurait justement perdu connaissance, ça pourrait indiquer une commotion, mais non ! De même, il n'a pas eut de vomissement. Bon un gros choc comme ça au ventre, forcément ça donne un peu la nausée, mais rien n'est sorti. "Des côtes fêlées... ça risque de m'handicaper un moment ça. Mais faudra faire avec !" Du repos, il sait qu'il ne pourra pas en prendre, mais il ne sortira pas et se contentera d'agir au sein du campement. Le docteur avait soigné les quelques éraflures, il n'y a vraiment rien à faire pour ce qu'il a. Des anti-douleurs pourraient l'aider, mais il n'en veut pas, préférant laisser ce précieux sésame à ceux qui en auront vraiment besoin. "Je me passerais de médoc. On peut pas gaspiller ce qu'on a pour si peu. Je vous promets que je ferais attention." Une promesse... elle sera difficile à tenir.

Elle lui prodigua quelques conseilles qu'il tentera d'appliquer, mais pas sûr d'y arriver. Son bras blessé n'avait pas encore eu le droit au soin, il retira le bandage de fortune pour qu'elle regarde. La corne de la vache l'avait "encorné". La chair était entaillée profondément. "Vous avez de quoi désinfecter et faire des sutures ? La vache voulait me laisser une marque pour que je ne l'oublie jamais !" Un petit peu d'humour, même si au fond de lui, il est en colère contre lui même. Grace au bandage serré, ça saignait moins, mais à présent qu'il l'avait retiré, le sang coulait avec un peu plus d'abondance. "Je vous fais travailler, je suis désolé ! Vous étiez docteur où avant tout ceci ?" demande t'il par curiosité.

Théodora M. Sullivan
Théodora M. Sullivan



Métier :
Microbiologiste
Multi-compte :
Ellie Sandoval
Messages :
104
Date d'inscription :
14/03/2022
Localisation Du Personnage :
Là où je ne devrais pas être...

Feuille de personnage
Combats :
Mental:
Physique:
Divers:
ARMES:
Docteur, est-ce que c'est grave ? [ft. Théodora M. Sullivan] EmptyMer 10 Aoû - 22:33
Docteur, est-ce que c'est grave ?

10 Juillet 2030

La journée avait plutôt démarré le plus calmement du monde. J’ai pu regarder mon carnet réunissant des pensées, des idées sur la situation à laquelle nous nous confrontons désormais. Mais tout n’est qu’incohérence. Des questions engendrant de nouvelles interrogations. Cercle sans fin qui n’en finit plus et qui a le don de me rendre malade. Au milieu de tout cela, je ne cesse de penser à mon père qui se trouve là, quelque part. Certainement aussi inquiet que je peux l’être en ce moment. Cet instant vient d’être brisé par l’apparition d’un soldat soutenant un autre mal en point. Si jusqu’à présent, je n’ai eu que des cas mineurs, aujourd’hui, ce n’était plus le cas. Cet homme était bien plus sérieusement blessé et son cas n’était que mystère parce que je ne sais pas si son état allait s’aggraver ou au contraire aller en s’améliorant. Je n’ai pas à disposition le matériel d’un hôpital ni l’expertise de mon père. Lui, en un coup d'œil, il aurait su et compris ce qu’il y a. Je n’ai que pour indice, ce que l’homme me dit. À savoir comment il a pu se faire de telles blessures. Histoire impressionnante et qui me fait même grimacer.

"J'ai jamais vraiment travaillais avec des animaux vous savez... Je pensais pas qu'elle me foncerait dessus. J'suis soldat, pas berger !"

<< Pourtant, les animaux sont comme les hommes, on ne sait jamais à quoi s’attendre lorsqu’ils se sentent en danger. Toutes les réactions sont possibles. >>

Les soins se font autant que les questions que je peux lui poser. Je me souviens de la marche à suivre comme me l’a expliqué mon père ou encore ma mère. Au moins, les bases que j’ai pu acquérir me permette de ne pas être totalement perdu, mais je ne pourrais pas faire plus que je ne le voudrais. Si seulement papa était là. Il pourrait faire plus et mieux.

"Ça va, j'arrive à respirer, c'est un petit peu douloureux si je respire à fond c'est tout. J'ai juste eu la respiration coupée pendant plusieurs secondes, mais pas de perte de connaissance."

<< Très bien, c’est déjà ça. Pour la respiration, ça risque de durer un moment… Quelques semaines à dire vrai. >> Ce qui va grandement l’handicaper dans son quotidien. En tant que soldat, ce qui lui arrivait était un énorme frein à la bonne marche des lieux. Malheureusement, l’accident a été rude et il a eu de la chance. Mais ça, on ne le saura que dans les 48 prochaines heures.

"Des côtes fêlées... ça risque de m'handicaper un moment ça. Mais faudra faire avec !"

<< Si vous suivez les recommandations que je vous ai donné, cela devrait aller. Cela ne sera pas facile, mais vous avez eu un ange gardien auprès de vous. >> Ce qui est assez ironique quand on connaît la situation dans laquelle on se trouve. Mais je continue à croire que nous faisons partie des chanceux. Beaucoup ont perdu la vie quand le camp a été envahi. Vaut mieux être heureux et blessé plutôt que d’être l’une de ces choses errantes qui n’a que pour but de se nourrir de chair humaine. Qui voudrait d’un tel sort !

"Je me passerais de médoc. On peut pas gaspiller ce qu'on a pour si peu. Je vous promets que je ferais attention."

Posant les médicaments que j’avais pris dans l'armoire, je souris doucement. << D’accord, mais si ça ne va pas, venez me voir et je vous en donnerez un. >> Son attitude est courageuse, affronter la douleur sans un anti-douleur, c’est devoir se confronter à la douleur qu’apportera chacun de ces mouvements.

Mon regard se pose à présent sur son bras où je n’avais pas vu l’étendu de la blessure. Je me suis concentrée sur celle qui me paraissait la plus importante. Logiquement, c’est ainsi que l’on procède.

"Vous avez de quoi désinfecter et faire des sutures ? La vache voulait me laisser une marque pour que je ne l'oublie jamais !"

<< Oui, j’ai de quoi faire ça. >> Je retourne vers l’armoire à pharmacie prenant ce dont j’ai besoin pour désinfecter et pour faire les points de suture. Trouver cela ne me prend que quelques secondes étant donné que j’ai dû tout arranger pour que je puisse me retrouver dans le fouillis qui a été fait. En revenant, je commence par stériliser du mieux que je peux les ustensiles.

Je commence alors par désinfecter la plaie, on pourrait croire d’un œil extérieur que j’ai travaillé dans un milieu hospitalier, mais disons que j’ai un diplôme de secouriste qui m’a pas mal aidé autant qu’une mère qui a travaillé dans un hôpital alors les bases, je les connais. Sans oublier que ces derniers temps, j’ai retrouvé un père, éminent chirurgien avec qui j’ai pu travailler en tant qu’infirmière de fortune. Les gestes sont précis et délicats, j’observe la plaie. Le sang se stoppera quand j’aurais suturé tout ça.

"Je vous fais travailler, je suis désolé ! Vous étiez docteur où avant tout ceci ?"

<< Ce n’est rien, je suis là pour ça, capitaine. >> Je prépare le matériel pour le recoudre et sourit. << Aucun hôpital, je ne suis pas médecin et encore moins infirmière. Même pas aide-soignante. Je me souviens juste de mes cours de secourisme, de ce que ma mère m’a appris qui elle était chef de service en pédiatrie et mon père qui était le médecin du camp de la 19e base. Je n’ai fait que l’assister. >> Les gestes sont précis, ce dont j’ai l’habitude. Quand je faisais ma formation en neurobiologie à CALTECH, il fallait l’être pour disséquer un cerveau. << En fait, je suis diplômé en microbiologie. Si le monde n’aurait pas explosé comme ça, je serais dans un laboratoire de recherche dans un institut de Londres. >> Un dernier point de suture et enfin je nettoie la plaie avant de la bander doucement. << Il faudra bien nettoyer cette plaie, évitez la poussière ou autre si vous devez travailler. Je vous conseille néanmoins de ne rien faire. En tout cas rien de lourd ou de salissant si vous ne voulez pas aggraver vos plaies. >> Je me lève prenant le plateau. << Non, restez allongez, je préfère vous garder en observation pour les prochaines heures sauf si bien sûr, vous êtes prêt à vomir et tomber dans les pommes. >> Je vais jeter ce dont je n’ai plus besoin puis met le matériel dans un produit qui aide à stériliser le tout. << Dites… Vous avez des nouvelles du groupe disparu de la base ? Vous savez, ce qui ont répondu à cet appel de détresse. >> Je me retourne. << Mon père a participé à l’expédition en tant que médecin et je n’ai plus aucune nouvelle. Personne ne veut me renseigner. >>

code by bat'phanie
Gabriel Charvet
Gabriel CharvetAdmin



Métier :
Militaire, Chef de groupe d'Infanterie soit Capitaine / 7e bataillon de chasseurs alpins
Multi-compte :
Javik Lawson, Skylar McReady, J. Setsuka Mori
Messages :
1483
Date d'inscription :
02/04/2021
Localisation Du Personnage :
Paris

Feuille de personnage
Combats :
Mental:
Physique:
Divers:
ARMES:
Docteur, est-ce que c'est grave ? [ft. Théodora M. Sullivan] EmptyMar 16 Aoû - 0:29

A l'avenir, Gabriel se souviendra que les animaux sont aussi imprévisibles, voir plus que les humains. Cette vache lui laisse un beau souvenir avec les côtes cassées, l'hématome qui va passer par toutes les couleurs de l'arc en ciel pendant plusieurs semaines et cette cicatrice au bras. Autant dire que s'il doit expliquer ses blessures, ce ne sera pas très glorieux, mais il fera avec !

Pour ce qui est de la douleur, il fera avec, c'est un soldat, c'est un dur, il a connu pire par le passé, alors ce qu'il a c'est limite trois fois rien. Ça sera handicapant, il le sait, mais surtout l'histoire de plusieurs semaines pour ensuite être oublier. Bon, ça le fait chier, parce qu'il ne pourra plus sortir en expédition pendant un moment, mais à l'intérieur du camp, il y a du boulot. Au mieux, il pourra superviser l'entrainement des civils qui deviendront des soldats, ça ne devrait pas trop poser problème. Pour que ça guérisse plus vite, il suivra les conseils de la jeune femme. Faire n'importe quoi ne sera pas à son avantage et si ça met plus de temps pour se ressouder, ça veut dire plus longtemps à ne rien faire et ça non merci. Gabriel a besoin de s'occuper l'esprit pour ne pas penser au reste. La mort de sa femme est encore présente dans sa tête et il n'a ps réellement eu le temps de faire le deuil comme il l'aurait voulu. Tout c'est passé trop vite. Ce virus qui a rendu le monde fou. Sa femme est morte quelques jours avant qu'on ne demande à son unité d'aller en renfort à Paris. A peine enterré et il a du retourner au boulot. D'un côté, ça lui a évité de s'effondrer de tristesse, mais il sait que ça finira pas arriver un jour.

Le Capitaine ne prendra pas de médicament. Cette douleur, il devra la supporter. C'est mieux de garder les anti-douleurs et compagnie pour des pathologies plus graves. Ce ne sont que des côtes fêlées, il survivra et s'il doit passer plusieurs nuits sans dormir au début tant pis.

Concernant son bras, elle peut s'en occuper bien plus facilement, faut désinfecter et suturer, histoire qu'il ne se chope pas un infection, ça serait le plus embêtant dan son cas. Ce putain de virus qui court les rues est déjà bien assez embêtant. La demoiselle ayant trouvé le nécessaire pour réparer cette vilaine entaille, il lui pose une simple question sur sa vie d'avant. C'est toujours sympathique d'en apprendre plus sur les survivants et de tisser quelque lien. Au moins, quand on connait des gens, ça donne des raisons de se battre et de les protéger. Ainsi, il est surprit d'apprendre qu'elle n'était pas docteur, ni même infirmière ou quoi que ce soit. En gros, elle n'est pas issue du milieu hospitalier ou médical, par contre ses parents eux le sont. Ces derniers ont dû lui apprendre des choses et elle a des bases en secourisme. C'est surement mieux que la plupart des gens dans ce cas, il comprend pourquoi on lui a demandé de bosser ici. La demoiselle était donc microbiologiste. Gabriel ne voit pas trop ce qu'elle faisait, l'étude de certaine molécule, en tout cas un boulot en laboratoire et scientifique. "Et que fais une microbiologiste ? Je sais que c'est un métier scientifique et qui peut avoir un rapport avec la médecine, mais du coup, qu'est-ce que vous étudiez ?" Il est curieux, il veut en apprendre plus et parler ça évite de penser à l'aiguille qui va transpercer sa peau à plusieurs reprises pour faire les points. Rapidement, elle finit les sutures et le pansement. Les recommandations sont données et il hoche la tête pour indiquer qu'il fera attention. Ce genre de blessure, c'est l'histoire d'une dizaine de jour voir moins. "Dans combien de temps faudra t'il retirer les points ?" demande t'il histoire de prévoir mentalement son emploi du temps. Charvet était prêt à partir après ça, mais elle le retient. Monsieur est en observation, juste au cas où, car ça serait dommage qu'il fasse un malaise. Il comprend et elle a surement raison. "Va pour quelques heures en votre compagnie, j'espère que vous avez envie de parler !" Sans être l'homme le plus bavard du monde, il sait que parlait l'empêchera de penser à la douleur. Avant ça, elle lui demande des informations sur une des expéditions. Une qui n'a pas vu de retour à l'heure actuelle. "Vous parlez d'une expédition avant la chute de Paris ? Je vous avoue que je ne suis pas au courant de tout. Mais je peux interroger les autres militaires, peut-être certain sont au courant de cette histoire. Quand Paris a chuté, beaucoup se sont dispersés. Je suis certain qu'il doit y avoir d'autre lieu comme celui-ci, des endroits où il y a d'autres survivants. Vous devez garder espoir !" L'humain est malin et intelligent, surtout quand il s'agit de survie. Des lieux comme le château, il doit y en avoir, peut être pas aussi bien protégé, mais forcément, ils ne sont pas les seuls à s'être organisé depuis plusieurs mois.

Théodora M. Sullivan
Théodora M. Sullivan



Métier :
Microbiologiste
Multi-compte :
Ellie Sandoval
Messages :
104
Date d'inscription :
14/03/2022
Localisation Du Personnage :
Là où je ne devrais pas être...

Feuille de personnage
Combats :
Mental:
Physique:
Divers:
ARMES:
Docteur, est-ce que c'est grave ? [ft. Théodora M. Sullivan] EmptyJeu 1 Sep - 14:56
Docteur, est-ce que c'est grave ?

10 Juillet 2030

Si les choses avaient été plus calme jusqu’à présent, on peut dire que la venue du militaire avait donné un peu de piment à la journée si paisible de Teddy. En effet, la jeune femme s’était égarée dans son carnet à poser ses pensées, ses recherches et ses espoirs à retrouver son père. Pouvait-elle croire qu’il était encore en vie ? Autant dire que la jeune femme le souhaite ardemment, mais il réside toujours cette crainte. Comment pouvoir rester positif avec le chaos ambiant. Si ce n’était que ça. Will aussi occupe les pensées de la jeune femme. Peut-elle imaginer une quelconque relation avec lui ? Si Will a été clair sur ces sentiments, la jeune femme a été beaucoup trop marqué par la trahison et la méchanceté de son ex-fiancé. En rentrant à Paris, Teddy ne souhaitait qu’une chose. Retrouver le cocon familial et pouvoir reprendre des forces. Mais les circonstances ont été tout autre, en retrouvant Allan très malade à l’esprit défaillant et se perdant peu à peu dans l’oubli. Des souvenirs manquants, qu’elle tentait de préserver en le lui rappelant. Quand la ville de Lumière a commencé à sombrer au point de voir tout en noir, l’homme qu’elle a toujours pris pour son père a pensé qu’il était bien mieux de se tuer pour supprimer un poids trop lourd sur les épaules de Teddy. Instant de lucidité plutôt glauque malgré le geste tendre de celui-ci. Allan n’espérait qu’une chose, c’est que Teddy s’en sorte mieux sans lui, qu’à devoir le surveiller constamment.

L’esprit revenant à l’instant présent, Teddy s’occupe du militaire tout en lui donnant des conseils sur comment faire à présent. Sur le maintien à avoir au quotidien et quand il dort. Ce n’est pas grand chose, mais c’est une aide utile pour que ce dernier ne ressent pas la douleur que les blessures qu’il possède, peut lui donner. Après tout, un mauvais geste pouvait au mieux accentuer la douleur ou au pire l’aggraver. C’est pour cela que Teddy lui conseillait d’en faire le moins possible. Impossible pour lui de travailler comme il a dû le faire jusqu’à présent. Mieux vaut pour ce dernier de rester tranquille. De plus, ce dernier refusant les médicaments, il allait devoir supporter une atroce souffrance les premiers temps. Respirer et bouger étant vraiment horrible. C’est fou ce que l’on pouvait retourner à l’âge de pierre.

Les sutures faites et les dernières recommandations données, Teddy l’invite ou plutôt l’oblige à se reposer durant un moment pour qu’elle puisse l’avoir à l’œil. Après tout, l’accident qu’il a eu n’était pas commun et plutôt brutal, elle préférait être rassuré en le surveillant. Le laisser partir, ce serait comme manqué à son devoir et à la promesse faite au chef de bien veiller sur les gens de Versailles.

"Et que fais une microbiologiste ? Je sais que c'est un métier scientifique et qui peut avoir un rapport avec la médecine, mais du coup, qu'est-ce que vous étudiez ?"

Tout en l’aidant à se poser, la jeune femme esquisse un sourire. Voilà longtemps qu’elle n’avait pas parlé de ce qu’elle faisait. << Et bien la microbiologie, c’est l’étude des organisme invisible à l’œil nu. Cela peut s’agir des bactéries, des champignons, des virus et bien d’autres choses aussi. Les microbiologistes travaillent dans plusieurs domaines, je devais travailler dans un centre de recherche biomédicale. Mais disons que mes projets ont changé. >> Que ce soit la maladie d’Allan ou le cauchemar actuel, il semblerait que Teddy doive trouver de nouveaux objectifs. Pour l’heure, la pauvre se sent encore perdue, mais elle éprouve encore l’espoir de se trouver une utilité ici-bas.

"Dans combien de temps faudra t'il retirer les points ?"

Retournant à la table lui faisant office de bureau, la jeune femme sort le dossier du capitaine et y appose quelques notes sur les sois apporté et les blessures qu’il a eu. << Et bien, cela dépend de comment vous cicatrisez… En général, cela prend entre une à deux semaines. En vous regardant, je peux voir que vous avez une bonne santé donc cela devrait être rapide… Au moins pour les sutures. Pour le reste, je ne saurais vous le dire, ce sont des blessures qui prennent du temps et vu les circonstances actuelles, il est difficile de donner un avis sur le temps de guérison. >>

Teddy ne voulait pas donner une réponse qui plairait à son patient. Elle voulait être logique et honnête. Le capitaine devra prendre son mal en patience.

"Va pour quelques heures en votre compagnie, j'espère que vous avez envie de parler !"

<< Je peux être loquace quand il le faut, ne vous en faites pas pour cela. >>

Teddy en vient donc à demander s’il sait quoi que ce soit sur une expédition qu’il y a eu, il y a quelque temps. Elle espère ainsi récolter quelques informations.

"Vous parlez d'une expédition avant la chute de Paris ? Je vous avoue que je ne suis pas au courant de tout. Mais je peux interroger les autres militaires, peut-être certain sont au courant de cette histoire. Quand Paris a chuté, beaucoup se sont dispersés. Je suis certain qu'il doit y avoir d'autre lieu comme celui-ci, des endroits où il y a d'autres survivants. Vous devez garder espoir !"

<< Non pas avant la chute de Paris. Je viens de la base de la 19e et juste avant qu’elle ne soit détruit, mon père a répondu à un appel à l’aide, avec un groupe, ils sont partis pour une mission de sauvetage, mais depuis, je n’ai plus aucune nouvelle. >> Le visage de la jeune femme se ternit, on pouvait lire autant la peur que la tristesse. << Oui, vous avez sans doute raison, mon père est quelque part en sécurité et sûrement entrain de soigner des gens… >> Mais elle ne peut pas s’empêcher d’être inquiète. << Je viens à peine de le trouver, je ne veux pas le perdre maintenant. >> Il est tout ce qui lui reste. Sans son père et Will, Teddy serait incapable de survivre. << En fait, je m’appelle Théodora, mais tout le monde m’appelle Teddy. >> Elle se lève remplissant un gobelet d’eau et le ramène au capitaine. << Tenez, buvez un peu, ça vous fera du bien. Je vous amènerais quelque chose à manger tout à l’heure si vous le souhaitez. >>


code by bat'phanie
Gabriel Charvet
Gabriel CharvetAdmin



Métier :
Militaire, Chef de groupe d'Infanterie soit Capitaine / 7e bataillon de chasseurs alpins
Multi-compte :
Javik Lawson, Skylar McReady, J. Setsuka Mori
Messages :
1483
Date d'inscription :
02/04/2021
Localisation Du Personnage :
Paris

Feuille de personnage
Combats :
Mental:
Physique:
Divers:
ARMES:
Docteur, est-ce que c'est grave ? [ft. Théodora M. Sullivan] EmptyLun 5 Sep - 1:10

Ceci ne devrait pas l'étonner que la jeune femme ne soit ni médecin, ni infirmière. C'est assez difficile de trouver des gens spécialisés dans un domaine précis depuis que le monde a décidé de partir en couille. Beaucoup de personnes sont mortes et avec elles des compétences précieuses. La jeune femme, bien qu'elle ne soit pas médecin avait donc un pied dans la science et la médecine via le métier qu'elle exerçait avec que la vie ne devienne un Enfer. Une microbiologiste. Il aurait voulu pouvoir dire du tac au tac ce en quoi ça consiste, mais il n'en a qu'une vague idée et c'est pour ça qu'il demande à la jeune femme plus d'explication. En gros, c'est l'étude de chose qu'on ne peut vraiment pas voir à l’œil nu. Dedans, il y a les virus, ça tombe bien vu la situation, elle a surement déjà donné un coup d’œil dans le microscope pour commencer à étudier ce truc. "Je peux vous demander si vous avez commencé à étudier ce virus ? Parce qu'on est d'accord, que c'est bien un virus qui fout le bordel, non ?" Vu le contexte, il doute que ce soit top secret et elle n'a pas l'air de faire partie d'une organisation qui interdit de parler. Puis même si c'était le cas, est-ce qu'ils sont encore vivant ? Il en doute.

Ensuite, il s'inquiète de combien de temps il va devoir garder les points de suture, entre une ou deux semaines, bon ça ne sera pas bien gênant, il va juste devoir faire attention de ne pas y mouiller. De tête, quand il a eu des points de suture par le passé, il fallait éviter de mettre de l'eau dessus et garder un pansement sec pour éviter que des microbes ne viennent infecter le tout. Pour ses côtes, il imagine bien que ça risque d'être plus loin. Déjà, pour un os cassé, comme par exemple un bras, ça prend quarante cinq jours, alors des les côtes qu'on ne peut pas immobiliser, ça doit être bien plus long. Ça risque d'être la galère, il regrette vraiment cette blessure idiote, mais il n'a pas le choix de faire avec. "Je vais prendre mon mal en patience alors... plus d'un mois à ne rien faire... Ça va être une torture !" C'est pas comme s'il allait pouvoir porter des trucs où autre, non, il sera vraiment en monde handicapé par la douleur et réduit dans ses mouvements, la joie !

Pour l'instant, il doit rester un peu ici, histoire de voir l'évolution de son état, si ça peut rassurer la jeune femme, alors il va écouter. De toute manière, il n'a pas vraiment mieux à faire. Ceci lui permettra de parler un peu avec l'apprentie docteur, c'est toujours ça. D'ailleurs, elle lui pose des questions sur une mission et hélas, il ne sait rien du tout, ça ne lui dit rien. "J'aurais aimé vous aider, mais ça ne me dit rien. Il s'est passé tellement de choses ses derniers mois. Des missions de sauvetage, il y en a eu des tas. Des réussites et parfois des échecs. Alors... je crains de ne pas pouvoir vos aider. Mais gardez espoir, votre père est surement quelque part à aider d'autres personnes." L'espoir est mince, mais vaut mieux y croire. Si on perd espoir, qu'est-ce qu'il nous reste dans ce monde devenu infernal. La jeune femme finit par se présenter. Théodora, un nom pas courant mais qui sonne plutôt bien. "Enchanté de vous rencontrer Teddy. Je n'ai pas besoin de me présenter, vous savez déjà qui je suis." Elle avait déjà le dossier de Gabriel et si elle connait un peu la base, elle doit savoir qu'il est le second de Leclerc ici, ce qui fait de lui l'une des personnes les plus importantes dans ce camp. L'homme prend le verre qu'elle lui donne et il boit un peu, c'est vrai qu'il commençait à être déshydraté et il ne dira pas non à un peu à manger plus tard. "Comment vous vous êtes retrouvé ici ?" demande t'il par simple curiosité. Tout le monde à une histoire et ça l'intéresse de connaitre la sienne.

Théodora M. Sullivan
Théodora M. Sullivan



Métier :
Microbiologiste
Multi-compte :
Ellie Sandoval
Messages :
104
Date d'inscription :
14/03/2022
Localisation Du Personnage :
Là où je ne devrais pas être...

Feuille de personnage
Combats :
Mental:
Physique:
Divers:
ARMES:
Docteur, est-ce que c'est grave ? [ft. Théodora M. Sullivan] EmptyLun 26 Sep - 15:05
Docteur, est-ce que c'est grave ?

10 Juillet 2030

Depuis un an à présent, si ce n’est une éternité pour tous les survivants, le monde n’a plus rien de l’image d’autrefois. Il fut un temps où les plus grands esprits se posaient des questions sur l'évolution du monde, narguant même qu’au prochain millénaire, la Terre ne serait plus habitable. Les hommes sont partis dans l’espace pour étudier la possibilité d’une planète pouvant les accueillir, préparant ainsi peut-être la civilisation à survivre dans un contexte tout autre. Mars fut une planète aussi bordée de vie que la Terre il y a des milliards d’années. Toutes ces recherches merveilleuses réduites à néant. Si nous pensions que le monde partait en vrille par manque de conscience humaine dans le domaine de l’écologie ou bien à cause de toutes ces guerres. Nous étions si loin du compte au final. L’homme cherche à créer le pire avec des connaissances qui pourraient pourtant offrir l’espoir dans tant de domaines.

Teddy a voulu suivre cette voie d’étude pour parvenir à trouver des solutions aux maladies. Guérir le cancer comme on peut guérir une grippe. Soigner le SIDA à force de prendre un traitement. L’esprit de la jeune femme était assez naïf, mais dans un autre sens, bien conscient et les pieds ancrés solidement dans le sol. Tous scientifiques qui se respectent sont aussi rêveurs que des artistes devant leur art qui lentement prend forme. Cependant, il faut avouer que Teddy n’a que peu d'indices sur la chose qui a infecté ces gens pour les transformer en bête avide de chair et de sang. Sans étude poussée, elle ne peut pas donner son avis. Elle n’a pu qu’échanger maigrement avec le chef scientifique de la base du 19e avant que celle-ci ne soit anéantie. Observant le capitaine qui se montrait curieux à son égard, une façon d’oublier la douleur qui le tiraillait atrocement en cet instant, la scientifique lui répondit tout simplement ce à quoi consistait son domaine de prédilection. Domaine à présent rare, mais précieux dans les circonstances actuelles.

"Je peux vous demander si vous avez commencé à étudier ce virus ? Parce qu'on est d'accord, que c'est bien un virus qui fout le bordel, non ?"

<< J’ai commencé à observer l'événement dès que cela a débuté. Ce ne sont que des observations et si j’ai pu échanger avec le chef scientifique de la base du 19e, je peux vous dire qu’ils en était encore au stade à réfléchir entre virus et bactéries. Ce sont deux choses totalement différentes. Les bactéries sont des organismes qui se reproduisent seuls en utilisant les ressources de leur environnement et ça peut être stoppé par des antibiotiques. Mais pas un virus, ils sont plus petits que les bactéries et ça s’introduit dans les cellules de notre organisme pour se multiplier. >> Elle le regarde, le voyant qu’il est perdu. << En gros, un virus, c’est comme en informatique. Il conduit les cellules à faire un copié/collé et ça continue jusqu’à infecter et détruire complètement un être qu’il soit humain ou animal. >>

Un silence s’en vient alors, et la jeune femme comprend que cela peut continuer à dérouter le capitaine. Elle avait tenté de se faire la plus compréhensible possible, mais il se trouvait dans un état qu’elle comprendrait parfaitement si on lui expliquait le fonctionnement d’une arme. C’est sa santé qui le préoccupe le plus en vérité. Et elle peut le comprendre. En homme d'action, rester alité n’était pas pour lui plaire. Mais avait-il réellement le choix ?

"Je vais prendre mon mal en patience alors... plus d'un mois à ne rien faire... Ça va être une torture !"

<< J’imagine bien, mais il ne faudrait pas empirer votre état. Ce n’est vraiment pas le moment pour cela. >> Teddy ne pourrait rien faire de plus. Elle n’était qu’une infirmière avec des connaissances de base et un peu plus grâce au temps passé avec son père. Assez pour être utile ici.

Timidement, cependant, Teddy ose une question. Une interrogation qu’elle blinde peut-être d’un espoir fou. Mais elle avait besoin de savoir et de continuer à espérer autant que ce monde actuel le lui permet.

"J'aurais aimé vous aider, mais ça ne me dit rien. Il s'est passé tellement de choses ses derniers mois. Des missions de sauvetage, il y en a eu des tas. Des réussites et parfois des échecs. Alors... je crains de ne pas pouvoir vos aider. Mais gardez espoir, votre père est surement quelque part à aider d'autres personnes."

<< Oh… Oui bien sûr. >> Une certaine déception se lisait sur son visage. La jeune femme perdait peu à peu confiance au destin de le réunir à nouveau avec son père. Elle espérait toujours. Naïvement sans doute. Mais que nous reste-t-il de nos jours ? Plus grand chose alors on prend ce qui se présente à soi. Elle esquisse néanmoins un léger sourire. << Oui, vous avez raison. C’est vraiment bien le style de mon père d’aider et de soigner autant de monde que possible. >> Fit-elle finalement en posant son regard sur le militaire. << Mais si vous entendez parler d’un Alair Goodman, dites-le moi. >> Elle lui sourit doucement et finit par se présenter, un peu honteuse d’avoir oublié cela.

"Enchanté de vous rencontrer Teddy. Je n'ai pas besoin de me présenter, vous savez déjà qui je suis."

<< Non, en effet, ce n’est pas la peine capitaine. >>

"Comment vous vous êtes retrouvé ici ?"

<< Oh et bien… Après mes études à Oxford, j’ai voyagé avec un ami pour fêter la fin de nos études. C’était bien avant tout ça. Ensuite, je suis rentrée à Paris retrouver ma mère et Allan, mon père… Bref, disons que c’est une histoire de famille assez compliquée. >> Un peu comme tout le monde, mais la jeune femme n’allait pas s’attarder sur ça. << J’étais revenue juste pour passer un peu de temps avec eux avant de repartir à Londres pour mon premier travail, mais… J’ai appris qu’Allan était très malade alors je suis restée pour veiller sur lui. On avait diagnostiqué un Alzheimer précoce et comme ma mère était médecin chef au service pédiatrique, j’ai décidé de rester. Pour ne plus repartir au final. Ce cauchemar a commencé subitement. Ma mère était resté à l’hôpital pour protéger ses petits patients et je suis restée avec Allan avant… >> Elle retourne s’asseoir. << Avant qu’il ne se pende. Il ne voulait pas être un poids à cause de sa maladie. Il savait qu’à un moment donné sa maladie allait être un danger pour nous deux. Ensuite, j’ai atterri à la base de la 19e avec un ami avant de suivre le troupeau jusqu’ici. Je fais de mon mieux pour jouer les infirmières, mais j’espère tout de même qu’on trouve un bon médecin. Pour l’instant, je ne soigne que des blessures, mais je crains le jour où il faudra opérer. Je sais disséquer des souris, mais les êtres humains, je ne saurais pas opérer. >> Elle le regarde. << Je lis beaucoup de livres sur la médecine mais entre la théorie et la pratique, il y a un fossé immense… Sans fin même… Et en plus de ça, je dois faire mes classes. Je peux tenir une rapière sans problème, mais une arme à feu, j’ai des doutes. >>


code by bat'phanie
Gabriel Charvet
Gabriel CharvetAdmin



Métier :
Militaire, Chef de groupe d'Infanterie soit Capitaine / 7e bataillon de chasseurs alpins
Multi-compte :
Javik Lawson, Skylar McReady, J. Setsuka Mori
Messages :
1483
Date d'inscription :
02/04/2021
Localisation Du Personnage :
Paris

Feuille de personnage
Combats :
Mental:
Physique:
Divers:
ARMES:
Docteur, est-ce que c'est grave ? [ft. Théodora M. Sullivan] EmptyDim 2 Oct - 1:38

La jeune femme répond à se question sur le virus d'une manière qui reste très scientifique, bien qu'elle simplifie le tout afin que ce soit... plus simple à appréhender pour quelqu'un comme lui. Quand on est pas dans le domaine, ça peut rapidement devenir compliqué de tout comprendre. Et on ne peut pas vraiment dire qu'il soit sûr d'avoir tout comprit, mais il a saisi plus où moins la nuance. "Donc on est plus face à un virus et tant qu'on aura pas de vaccin pour le contrôler, on ne risque pas d'inverser la situation, c'est ça ?" demande t'il. Un vaccin... si seulement il en existait un, mais les scientifiques bossent sur ça depuis le début sans vraiment y parvenir. C'est fou d'imaginer qu'un virus puisse transformer les gens en fou furieux. Gabriel trouve ça dingue, on dirait un mauvais film d'horreur ou juste un cauchemar dont n'importe qui voudrait se réveiller. Est-ce qu'il sera possible de sauver ces gens qui sont infectés, ceux qui le sont depuis longtemps ? Quoi que, quand on voit l'état de certain et que même morts ce virus ramène à la vie ou quelque chose dans ce genre, c'est juste... incroyable. "C'est peut-être du temps perdu d'essayer d'arrêter ça. Je veux dire... le monde est détruit à présent. On pourra jamais faire disparaitre ce truc. On risque de devoir apprendre à vivre avec ça." On peut voir ça comme une vision très pessimiste de la situation, mais ce n'est pas totalement faux. Il y a trop de mort, trop de mort vivant. Le monde entier est touché, comment ceci pourrait être réparé ? C'est juste impossible. Leur civilisation est morte, ça finit toujours par arriver à un moment ou un autre. Les dinosaures, les mayas et bien d'autres ont disparu. C'est à présent leur tour. Un nouveau monde est en train de naître.

Personne ne la choix, le nouveau quotidien de tous c'est de survivre. Gabriel le sait plus que les autres en étant militaire et maintenant en étant blessé. Il restera sage le temps de sa guérison. S'il ne le fait pas, il sait que ça risque de prendre bien plus de temps et ça sera encore pire.

Quant à la question de la jeune femme, il est désolé de ne pouvoir plus l'aider au sujet de la personne qu'elle recherche. Cependant, il reste positif, ce dernier est surement vivant quelque part. Les chances sont infimes, mais si l'espoir peut l'aider, il préfère l'entretenir. Au pire, elle ne le reverra jamais, mais elle peut s'imaginer sa nouvelle vie ou ce qu'il fait. Le simple fait de le penser vivant, d'avoir cette mince chance de le revoir, ça peut faire toute la différence dans cette vie. Quoi qu'il en soit, le nom qu'elle lui donne ne lui évoque rien, mais il le retient dans un coin de sa tête et si un jour il croise sa route, il ne l'oubliera pas.

Par la suite, Teddy lui apprend comment elle est arrivée ici. Ses études, son voyage, sa famille. Mais il y a une chose qui le fait, l'histoire de son père. Juste avant, elle disait être à sa recherche et là il est atteint d'une maladie et aurait mit fin à ses jours. Alair, Allan ? Le voilà perdu totalement. Il sait que les histoires peuvent être compliqué, mais on n'a qu'un père, du moins techniquement. Alors, il cherche a comprendre, mais il sent qui va devoir poser des questions. "Je ne suis pas sûr de tout comprendre... Votre père est mort ? Mais vous me disiez le rechercher ? Je suis un peu perdu. Et vous avez utilisée deux prénoms différents ?" Peut-être qu'elle est une fille adoptive d'un couple d'homme, ceci pourrait expliquer la présence de deux pères, mais elle a bien parlé d'une mère juste avant, alors tout s'embrouille forcément et des zones illogiques semblent apparaitre.

Après tout ça, dans son histoire, elle a suivi des survivants jusqu'ici, comme beaucoup de monde. Vu les compétences qu'elle a, c'était tout à fait logique qu'elle travaille niveau médecine, même si elle est loin d'être un vrai docteur capable d'opérer. "On a quelques personnes qui ont de vrai notion de médecine, elles vous aideront et les livres sont là pour ça aussi. On aimerait beaucoup trouver des médecins dehors et les ramener ici, mais bon, les survivants ce font rares." A présent, pour se soigner, il faut improviser, il faut essayer, il faut tester. C'est toujours mieux que ne rien faire et laisser la personne mourir sans tenter de la sauver. La médecine a bien débuté un jour comme ça ! "Pour les armes, c'est nécessaire. On tient à ce que tout le monde puisse est-ce capable de se défendre un minimum. Ça viendra, si vous avez besoin d'aide, je peux vous aider, aussi bien dans le maniement des armes à feux qu'en combat au corps à corps si vous voulez... enfin, quand je serais rétablie bien sur !" Vu son état actuel, elle ne serait surement pas d'accord qu'il fasse le zouave à essayer de lui apprendre à frapper correctement. Du coup, il faudra patienter. Mais avec la pratique, elle y arrivera, c'est comme tout !

Théodora M. Sullivan
Théodora M. Sullivan



Métier :
Microbiologiste
Multi-compte :
Ellie Sandoval
Messages :
104
Date d'inscription :
14/03/2022
Localisation Du Personnage :
Là où je ne devrais pas être...

Feuille de personnage
Combats :
Mental:
Physique:
Divers:
ARMES:
Docteur, est-ce que c'est grave ? [ft. Théodora M. Sullivan] EmptyJeu 6 Oct - 1:44
Docteur, est-ce que c'est grave ?

10 Juillet 2030

"Donc on est plus face à un virus et tant qu'on aura pas de vaccin pour le contrôler, on ne risque pas d'inverser la situation, c'est ça ?"

<< C’est la conclusion la plus logique et sensée pour moi. >> La jeune femme observe le militaire tout aussi désireux de connaître les résultats face à la situation présente. Si Teddy était enfermée la plupart du temps dans ce bureau, c’est que ses connaissances étaient d’une grande utilité, qu’elle était capable de pouvoir démêler le fil de la vérité. Cependant, la scientifique avait bien dit au chef des lieux que la situation était d’une grande complexité. Non seulement par le manque de matériel, de ressource et surtout de cobaye. Faire entrer un zombie pour l’étudier de son vivant, si l’on peut dire, était un risque non-négligeable, qu’ils ne pouvaient pas se permettre. Même si cela faciliterait les choses, Teddy était persuadé que cela ne les avancerait pas vraiment étant donné que le virus évoluait de façon différente selon les individus qui ont été infecté. << De toute manière, sans le patient zéro, les choses se révèlent plus compliqués. >> Voyant la mine du militaire, Teddy esquisse un sourire. << Le patient zéro, c’est le premier à avoir développé l’infection en question. >>

"C'est peut-être du temps perdu d'essayer d'arrêter ça. Je veux dire... le monde est détruit à présent. On pourra jamais faire disparaitre ce truc. On risque de devoir apprendre à vivre avec ça."

<< L’arrêter, c’est sûr que cela risque d’être compliqué voir impossible. Mais peut-être que l’on peut parvenir à immuniser les gens, détruire l’infection quand elle est au premier stade. >> Les pensées de Teddy fusaient à la vitesse de la lumière. << Peut-être que l’on pourrait même parvenir à nous camoufler. Un peu comme un caméléon qui se fond dans la nature. >> Sans doute était-ce utopique, mais Teddy ne voulait pas rester là sans rien faire même si les moyens mis à sa disposition étaient nuls. << Cela paraît fou, mais j’essaie de faire avec les connaissances que j’ai acquises durant mes études. J’ai travaillé dur pour pouvoir étudier des maladies afin de les soigner comme le cancer, le SIDA, l'Alzheimer, la maladie de Parkinson… >> Le pessimisme était permis, car après tout, on ne pouvait pas savoir quand était la date de fin de sa vie. Mais il fallait garder une lueur d’espoir dans cela comme on lui demandait de garder espoir sur le fait de revoir son père un jour à nouveau.

Bien que le sujet dérive sur les recommandations que la scientifique offre à Gabriel pour guérir plus ou moins rapidement, ce dernier est remplacé par l’histoire de la jeune femme. Une simple question de passer le temps pour le militaire qui ne supportait pas l’inaction. Ce qui était compréhensible en somme. Plus elle parlait et plus Teddy comprenait que son histoire n’était pas aussi facile à saisir que cela. Sans doute, s’est-elle perdue dans les explications. C’est même certain.

"Je ne suis pas sûr de tout comprendre... Votre père est mort ? Mais vous me disiez le rechercher ? Je suis un peu perdu. Et vous avez utilisée deux prénoms différents ?"

<< Alair Goodman est mon père biologique. Quand ma mère l’a quitté, elle ignorait qu’elle était enceinte. Allan était le meilleur ami de ma mère. Et c’est lui qui m’a grandi et élevé avec ma mère, je l’ai toujours vu comme mon père avant d’apprendre la vérité sur l’histoire de mes parents. Ce n’est que récemment que je suis tombée face à face avec mon père biologique même si on s’était déjà souvent croisé avant que… Que je ne décide de lui révéler qui j’étais vraiment pour lui. >> Se servant à son tour un verre d’eau, Teddy en boit une petite gorgée. << Je sais, c’est un peu compliqué. >>

Teddy restait logique quant à ses connaissances, elle ne sera jamais aussi efficace qu’un médecin, mais elle n’était pas contre apprendre afin d'apporter sa pièce à l’édifice.

"On a quelques personnes qui ont de vrai notion de médecine, elles vous aideront et les livres sont là pour ça aussi. On aimerait beaucoup trouver des médecins dehors et les ramener ici, mais bon, les survivants ce font rares."

<< Oh, je ne suis pas contre apprendre pour aider le personnel médical. >> Elle le regarde puis observe autour d’elle. << J’imagine que le corps médical ne doit pas se bousculer aux portes de Versailles autant que les scientifiques. Mais j’espère vraiment que cela soit le cas un jour et pas seulement à Versailles. >> Tous les survivants méritent d’avoir un médecin qualifié voir même des infirmiers en passant par des sage-femmes.

"Pour les armes, c'est nécessaire. On tient à ce que tout le monde puisse est-ce capable de se défendre un minimum. Ça viendra, si vous avez besoin d'aide, je peux vous aider, aussi bien dans le maniement des armes à feux qu'en combat au corps à corps si vous voulez... enfin, quand je serais rétablie bien sur !"

<< Je doute que vous le serez, je dois commencer la semaine prochaine. Alors, je préfère que vous vous reposiez un maximum capitaine. Mais peut-être que l’on pourra s’entraîner un jour lorsque vous serez complètement rétablis. >> Souriant doucement, Teddy le regarde. << Mais je vous rassure, je ne suis pas dénuée de ressources, j’ai pratiqué l’escrime à Oxford et j’ai gagné plusieurs championnats, alors les armes blanches me sont plus simples d'utilisation. Mais s’il faut que j’apprenne à utiliser les armes à feu, je le ferai. >> Même si ça ne l’enchante pas vraiment. Après tout, les balles ne sont pas éternelles et cela fait bien trop de bruit. << Et puis s’il y a une chose que j’ai appris, c’est qu’il vaut mieux utiliser la discrétion avec les zombies. >> Fuite et dissimulation, c’était une question de survie. Tenant le verre entre ses mains, Teddy soupire. << Et je dois vous avouer, sans vous manquer de respect, que certains soldats m’ont laissé un goût amer depuis la base de la 19e. J’en ai vu beaucoup abuser de leur statut sur des gens et j’ai moi-même été victime de l’un d’eux. Sans l’intervention de mon ami, il n’aurait pas fait que m’intimider verbalement. >> La scientifique ne voulait pas aller plus loin dans ses propos, mais elle souhaitait mettre un point d’honneur sur le comportement vicieux de certains soldats hommes comme femmes.


code by bat'phanie
Gabriel Charvet
Gabriel CharvetAdmin



Métier :
Militaire, Chef de groupe d'Infanterie soit Capitaine / 7e bataillon de chasseurs alpins
Multi-compte :
Javik Lawson, Skylar McReady, J. Setsuka Mori
Messages :
1483
Date d'inscription :
02/04/2021
Localisation Du Personnage :
Paris

Feuille de personnage
Combats :
Mental:
Physique:
Divers:
ARMES:
Docteur, est-ce que c'est grave ? [ft. Théodora M. Sullivan] EmptySam 15 Oct - 18:04

Depuis le temps que ça dure et la chute récente de la capitale et du monde entier, difficile d'imaginer que les choses puissent un jour rentrer dans l'ordre. Pour commencer, il y a déjà eu bien trop de mort. Retrouver le monde d'avant serait très long, beaucoup de compétences ont été perdu et tout reconstruire est presque impossible ou du moins c'est un travail de longue haleine. Teddy assure une chose, c'est que développer une solution miracle contre le virus n'est pas réellement possible ou alors plus longue sans avoir le patient Zéro. Hors, dans la situation actuelle, trouver le patient zéro est une mission impossible. Presque tout le monde est mort, personne ne peut enquêter. Ce patient pourrait être n'importe où et il pourrait tout aussi bien être mort. Donc, ça revient à vouloir faire une chose qu'on ne peut tout simplement pas faire. "Ça fait quoi... plus de neuf voir dix mois que tout ça à commencé, on peut oublier le patient zéro, non ? Soit il est loin en train d'errer sur les routes hors de Paris, soit il a déjà été tué... De toute manière, je ne me fais pas trop d'illusion. Le monde d'avant est mort !" Un monde que plus personne ne pourra connaitre, il faut s'adapter au nouveau. C'est peut-être le résultat d'un tas de choses, le karma, le destin, la vengeance de la terre... qui sait ? Quoi qu'il arrive, plus personne n'est en sécurité.

Teddy imagine que même sans arrêter le virus, il peut être possible avec des recherches de pouvoir soigner. Par exemple, quelqu'un qui viendrait d'être infectée. Puisque le virus met environ entre dix et quinze jours pour se développer et transformer une personne en zombie, il serait possible que ça ne soit qu'un vieux cauchemars. C'est vrai que ça serait bien, avoir un moyen de sauver les gens, de les empêcher d'avoir un destin si triste. Après, elle pense aussi à des choses plus poussées que lui a du mal à saisir, mais il en comprend le sens. Une sorte d'antidote, un truc qui ferait que les zombies ne les attaquent pas et ne s'occupent pas d'eux. On pourrait voir ça comme une sorte de répulsif à zombie. L'idée le fait rire intérieurement, ça serait utile sur le terrain pour les soldats. "Non ce n'est pas fou ! Vous avez des idées au contraire. Je pense qu'avec la science beaucoup de choses sont possibles, mais on n'a peut-être pas les moyens, ni les connaissances actuellement pour faire ce qu'on veut. Avoir quelque chose qui puisse empêcher les gens mordus de se transformer, ça serait tellement beau !" Sauf qu'aucun miracle n'existe pour le moment et comment tester un tel vaccin ou médicament ? Car à un moment ou un autre, il faut bien faire des tests réels, qui voudra se faire mordre et voir s'il finit par rester humain ?

Se rendant compte que Gabriel avait eu du mal à suivre son histoire de famille, elle explique un peu plus en détail et là tout s’éclaire. En effet, c'était un peu compliqué à comprendre sans de plus ample explication. "Les histoires de famille ne sont pas toujours faciles. Donc vous êtes à la recherche de votre père biologique." Il espère qu'elle le retrouvera, ça serait bien qu'une histoire se finisse bien ici. Du moment qu'elle garde espoir, rie n'est impossible. Il a déjà vu des gens se retrouver, alors pourquoi pas elle et son père !

Même si elle n'est pas docteur, il trouve ça super qu'avec ces connaissances scientifiques, elle s'investisse pour aider les autres. Il y a quelques civils qui ont demandé à être formé, déjà pour être infirmier ou aide soignant, et certains pourront avoir des connaissances encore plus technique et devenir docteur. De toute manière, ils n'ont pas le choix, il n'y a que comme ça qu'ils pourront avoir des gens pour les soigner. Ça sera surement plus facile pour Teddy qui a des notions en science.

Comme tout le monde présent à Versailles, elle doit apprendre à se défendre, ceci a été instauré par Leclerc qui exige que tout le monde soit apte à survivre en cas de besoin. Ce n'est pas idiot, bon il y a bien sûr les plus vieux à qui on ne demande pas grand chose. C'est pas une grand mère de quatre vingt ans qui va frapper un zombie jusqu'à le tuer. Teddy disait être douée avec les armes blanches et avoir obtenu des titres en escrime. C'est plus intéressant à savoir. Sur le camp, ils n'ont pas vraiment d'épée, mais contrairement à un couteau, le fait que l'allonge soit plus important offre plus de sécurité. Peut-être qu'ils devraient en trouver ou même si un forgeron est trouvé, en forger. Comme le dit si bien la demoiselle, il faut privilégier la discrétion et les armes à feux feront toujours du bruit, même avec un silencieux, ça n'étouffe pas tout. "L'escrime ce n'est pas bête pour se défendre contre les zombies. Vous pourriez m'apprendre quelques trucs ? Une fois que je serais rétablie. Je sais me battre au corps à corps et même utiliser une arme blanche, mais entre un combat au couteau et un combat avec une épée, ce n'est pas la même chose. Vous pourriez nous apprendre des notions intéressantes !" Vu l'état du monde, tout est bon à prendre. Il y a ceux qui vont préférés les armes à distance tel les armes à feux, les arcs et compagnies. Ceux qui préfère le contact au corps à  corps que ce soit à mains nues ou au couteau, puis il peut y avoir un intermédiaire avec du corps à corps à distance avec une lance ou une épée longue.

Fait un peu plus triste, il apprend qu'elle a eu des problèmes avec un ou des soldats. Ce n'est pas la première, il avait déjà parlé à un garçon qui lui avait dit que sa sœur avait eu des problèmes. Hélas, que ce soit les soldats ou autre, il y aura toujours des brebis galeuses. Gaby en est désolé. "Je suis désolé de l'apprendre. J'ai déjà eu des retours de ce genre. Je ne dis pas que la fin du monde excuse tout, mais je pense que beaucoup ont prit leur aise en se disant qu'ils ne risqueront rien. Je peux vous assurer qu'ici on est très vigilant. On refuse ce genre de comportement, si un soldat ou un civil vient à vous agresser, vous devez nous en parler. Les règles sont strictes, la personne sera bannis !" Le but, c'est d'avoir des gens qui s'entraident, pas des salauds qui en profitent. C'est pour la bonne entente et la sécurité de tous.

Théodora M. Sullivan
Théodora M. Sullivan



Métier :
Microbiologiste
Multi-compte :
Ellie Sandoval
Messages :
104
Date d'inscription :
14/03/2022
Localisation Du Personnage :
Là où je ne devrais pas être...

Feuille de personnage
Combats :
Mental:
Physique:
Divers:
ARMES:
Docteur, est-ce que c'est grave ? [ft. Théodora M. Sullivan] EmptyMar 25 Oct - 11:32
Docteur, est-ce que c'est grave ?

10 Juillet 2030

Les idées fusaient dans l’esprit de Teddy. Après tout, elle a fait des années d’études pour pouvoir trouver des solutions à ce genre d'événement. Mais le souci principal et le manque de matériel et de connaissances jouait contre eux. Si autrefois, l’utilisation de souris et de rat de laboratoire était nécessaire comme premiers cobayes, les choses se trouvaient à présent bien plus compliquées. Le virus peut très bien muter d’une certaine façon envers les animaux, mais différemment que chez l’être humain et ainsi fausser les résultats. N’oublions pas non plus à quel degré le virus peut changer d’un individu à un autre. Il faudrait que le vaccin englobe les différents variants de ce virus mortel. De toute manière, les idées sont belles, mais les créer est une autre paire de manches. Le colonel optait pour la défense et la survie. Apprendre à s’adapter plutôt qu’à changer à tout prix les choses. Teddy aurait pu se diriger vers la création d’antibiotiques, mais le problème de fond restait le même. Pas de matériel et des matières nécessaires à cela.

"Ça fait quoi... plus de neuf voir dix mois que tout ça à commencé, on peut oublier le patient zéro, non ? Soit il est loin en train d'errer sur les routes hors de Paris, soit il a déjà été tué... De toute manière, je ne me fais pas trop d'illusion. Le monde d'avant est mort !"

<< Oui, tout est possible… Je pense qu’on peut largement écarter le fait de croiser le patient zéro. >> Fit-elle en soupirant alors qu’elle regardait son verre rempli d’eau. << Et puis sans doute que le virus a muté chez lui et l'a changé. Comme je le disais, c’est un véritable casse-tête. >> Il est temps de penser à autre chose, à réunir de meilleures idées pour faire face à cela. Mais l’esprit analytique de la scientifique ne peut s'empêcher de fonctionner à plein régime pour pallier à tout cela.

"Non ce n'est pas fou ! Vous avez des idées au contraire. Je pense qu'avec la science beaucoup de choses sont possibles, mais on n'a peut-être pas les moyens, ni les connaissances actuellement pour faire ce qu'on veut. Avoir quelque chose qui puisse empêcher les gens mordus de se transformer, ça serait tellement beau !"

<< Pas de matériel, ni d’endroit parfaitement stérilisé, sans compter les matières premières à la création des prototypes, sans compter des cobayes comme des souris ou encore des rats de laboratoires pour faire les essais. Je ne me suis pas penchée sur le changement envers les animaux. Les résultats peuvent être faussés. >> Buvant une gorgée d’eau, la jeune femme lève les yeux vers le capitaine. << Je pense que le mieux est de réunir les informations nécessaires de la médecine du 19e siècle et du début du 20e siècle. Il n’y avait pas que des mauvaises idées pour les soins et je pense qu’il faut se préparer à ces maladies que l’on connaît déjà. La grippe, le rhume, la pneumonie et j’en passe… >> Ce sont des maladies plus connus et que la jeune femme peut mieux comprendre et étudier pour réunir ce qu’il faut pour les soigner.

Teddy sourit un peu, bien que fatiguée par le manque de sommeil. Elle n’arrête jamais et lorsqu’elle le fait, c’est pour penser à son père. Une histoire de famille bien compliquée et qui dépasse le capitaine qui demande de plus amples éclaircissements que la jeune femme lui donne doucement.

"Les histoires de famille ne sont pas toujours faciles. Donc vous êtes à la recherche de votre père biologique."

<< Oui… Je sais qu’il est en vie quelque part. Malgré son âge, mon père est un homme plein de ressources et également champion d'escrime. Il a probablement trouvé un groupe bien dans lequel il vit. Je veux juste savoir s’il est bien et en santé. C’est tout ce qui m’importe. >> Teddy ne va pas l’obliger à venir à Versailles pour l’avoir à ses côtés même si cela lui ferait plaisir. Après tout, les connaissances de son père seraient plus que bienvenues ici. << C’était un éminent chirurgien, ces connaissances seraient très utiles, mais je le connais assez maintenant pour savoir qu’il ne quittera pas le groupe dans lequel il doit probablement être… Enfin, j’espère qu’il est dans un endroit tout aussi sécurisé qu’ici. >>

Un sourire quelque peu mélancolique occupe les lèvres de Teddy en repensant à son père. Ce n’est pas facile d’être dans l’incertitude, mais elle fait ce qu’elle peut pour ne pas être à la traîne et ne pas faire n’importe quoi dans son travail.

"L'escrime ce n'est pas bête pour se défendre contre les zombies. Vous pourriez m'apprendre quelques trucs ? Une fois que je serais rétablie. Je sais me battre au corps à corps et même utiliser une arme blanche, mais entre un combat au couteau et un combat avec une épée, ce n'est pas la même chose. Vous pourriez nous apprendre des notions intéressantes !"

Levant les yeux vers le capitaine, l’air de Teddy change et se fait plus doux. << Si vous le voulez oui, je peux vous apprendre ce que je sais. L’escrime est plus physique qu’on ne le croit et puis si ça peut être utile, je serais contente de continuer à faire vivre cet art noble d’une partie de mes racines. Mais comme vous l’avez dit, c’est lorsque vous serez pleinement guéri et j’aurais le temps de faire mes classes. >>

Posant le verre sur la table derrière, la jeune femme change à nouveau d’attitude quand on mentionne ces militaires qu’elle a croisé et dont l’un à voulu abuser de son statut avec elle. La scientifique savait par avance que le capitaine Charvet serait autant outré qu’attristé d’apprendre les mauvaises expériences de Teddy.

"Je suis désolé de l'apprendre. J'ai déjà eu des retours de ce genre. Je ne dis pas que la fin du monde excuse tout, mais je pense que beaucoup ont pris leur aise en se disant qu'ils ne risqueront rien. Je peux vous assurer qu'ici on est très vigilant. On refuse ce genre de comportement, si un soldat ou un civil vient à vous agresser, vous devez nous en parler. Les règles sont strictes, la personne sera bannis !"

<< Je le souhaite capitaine, parce qu’il n’est pas juste d’abuser de sa position pour soumettre d'autres. J’en ai parlé au colonel qui s’est montré très à l’écoute sur ce point. Et je dois dire que cela m’a plutôt rassuré, j’avais peur qu’il balaie le souci d’un geste de la main. >> Se penchant vers Gabriel, Teddy pose une main sur le front de ce dernier pour s’assurer qu’une fièvre subite ne le prenne pas, ce qui serait normal avec la douleur. Elle vient même prendre ces constantes. << La tension est redescendue, de 16, elle est à 13 à présent. C’est excellent. N’ayez pas peur si votre cœur s’emballe un peu, la douleur augmente la tension et donne un peu de fièvre. Pour la tension, je ne peux que conseiller de respirer calmement et très doucement et pour la fièvre, n’hésitez pas à le dire. >>

code by bat'phanie
Gabriel Charvet
Gabriel CharvetAdmin



Métier :
Militaire, Chef de groupe d'Infanterie soit Capitaine / 7e bataillon de chasseurs alpins
Multi-compte :
Javik Lawson, Skylar McReady, J. Setsuka Mori
Messages :
1483
Date d'inscription :
02/04/2021
Localisation Du Personnage :
Paris

Feuille de personnage
Combats :
Mental:
Physique:
Divers:
ARMES:
Docteur, est-ce que c'est grave ? [ft. Théodora M. Sullivan] EmptyMar 1 Nov - 2:01

Gab n'a rien d'un scientifique, il croit les paroles de la jeune femme, mais il sait aussi que changer de le monde et le faire revenir comme avant n'est plus une option possible. Tout ce qu'ils peuvent faire c'est accepter la situation et faire au mieux pour survivre. Si developper un vaccin ou quelque chose de de ce genre pour éviter aux prochains mordus de se transformer est la solution, alors ils tenteront tout ce qu'ils peuvent pour y parvenir. Bien sûr, Rome ne s'est pas construite en un jour, alors ça va forcément prendre du temps, peut-être même que ça n'arrivera jamais. Qu'importe, essayer, c'est avoir de l'espoir et ne pas avoir de regret. Elle a aussi raison sur le fait que tout le monde ignore comment évolue le virus aussi bien chez l'homme que chez les animaux. Pour l'heure, Gabriel n'a pas le souvenir d'avoir vu des animaux infectés. Tout ce passe chez l'homme. Ce qui est sûr, c'est que le virus à dû évoluer, sur le terrain, il a déjà vu pu voir plusieurs types de "zombies". On peut d'abord parler de ceux qui sont le plus commun, lent et avide de chair, il y a ceux qui sont rapides, courent et font preuves d'une violence singulière. Cependant, il a entendu parler d'un type de zombie hurlant qui attire tout ce qui est autour. Ce n'est surement pas les seuls, mais ça prouve que ce virus doit surement muter. A cause de quoi ? Tel est la question. Ca pourrait être à cause du groupe sanguin, d'un taux plus élevé de quelque chose dans l'organisme, tout est possible. "La science est un casse tête, surtout quand ça concerne le corps humain. On trouvera peut-être pas de moyen de stopper ce virus, mais essayer, c'est tout de même un début de quelque chose."

Bien sûr pour ça, il faudrait du matériel plus conséquent. Ici, ils ont surtout du matériel médical et non du matériel de recherche. Ceci pourrait donner l'occasion d'une mission, il faudra qu'il en parle à Leclerc pour voir s'il veut bien autoriser ça. Gabriel est même volontaire pour le mener. Il suffira de chercher où il y a des entreprise pharmaceutique et centre de recherche scientifique en ville et dans le coin pour y aller et essayer de récupérer ce qu'il faut. Théodora devra lui faire une liste ou venir avec eux, ça reste à voir. Difficile de reconnaitre un certain type de machine quand on est pas du milieu. "On a des générateurs, on pourrait faire marcher du matériel plutôt technologique, mais il faudrait pour ça que je sache quoi chercher. Si vous me faites un liste, je pourrais essayer de prévoir une mission. On est dans la capital, on est des grosses sociétés pharmaceutique, il y a forcément ce qu'il faut." Bien sûr, ça sera en fonction de l'accord du Colonel, il peut très bien refuser, mais Gabriel fera tout pour qu'il accepte.

La demoiselle est à la recherche de son père, hélas, il n'avait aucune information à ce sujet. Toutefois, il lui conseille de garder espoir. Rien n'est perdu, il est peut-être en sécurité quelque part. Elle serait heureuse, juste de savoir qu'il va bien. Quand il partira dehors en mission, il fera attention s'il y a des survivants et s'ils ne veulent pas le suivre, il pourra toujours demander si l'un deux et le père de la demoiselle pour ensuite lui dire que son père est bel et bien vivant. "Je suis sûr que si on croise sa route et qu'il sait que vous êtes là, il nous suivra. Dehors, il y a forcément d'autre survivants, des groupes comme le notre, plus ou moins nombreux. Votre père est surement dans l'un d'eux." Oui, il reste optimiste, mais il faut bien ça pour garder le moral dans ce nouveau monde chaotique.

Comme elle parla d'escrime, il se sentit tenté d'essayer. Vu le monde actuel, une arme silencieuse ne peut être que bénéfique. En plus de ça, les munitions vont devenir une denrée rare autant les conserver autant que possible. Alors, le combat à l'arme blanche semble être l'option la plus rentable. Il faudra juste trouver des épées ou espérer trouver quelqu'un avec des compétences de forgeron, chose qui est assez rare  de nos jours. "Je suivrais votre apprentissage avec plaisir. Je vais juste devoir me montrer patient !" S'il a bien comprit, il en a au moins pour un bon mois à devoir rester calme, le temps que les os se ressoudent. C'est long, mais il faut ce qu'il faut. "C'est votre père qui vous a donné le goût de l'escrime ?" Vous faisiez des compétitions ?" demande t'il histoire d'en savoir un peu plus sur elle et aussi parce que ça l'intéresse. Cela fait un moment, qu'il n'a pas spécialement eut une conversation qu'on pourrait juger "normale".

Concernant les problèmes qu'elle a eu avec des militaires, ici ça ne devrait pas se produire et si jamais c'est le cas, il l'invite à venir en parler immédiatement. Aucun comportement déplacé ne sera toléré. Les soldats sont là pour protéger, par pour harceler ou faire pire envers les gens présents. L'ordre sera maintenu et Charvet y veillera, Théodora peut compter sur lui là-dessus.

Reprenant les constantes de Gabriel, elle l'informa que c'était mieux ce qui le fit sourire content de voir qu'il n'a rien de grave. "J'ai eu des blessures pires que ça. Je m'en sortirais ne vous inquiétez pas. Avec ce que vous m'avez fait, je vais déjà mieux. Avec le repos que vous m'avez recommandé, ça ne pourra qu'aller mieux, n'est-ce pas." C'est frustrant, mais il fera ce qu'elle a dit, être au repos, sinon il va devoir attendre deux mois voir plus pour pouvoir retourner sur le terrain et ça ce n'est pas acceptable pour lui.

Contenu sponsorisé



Docteur, est-ce que c'est grave ? [ft. Théodora M. Sullivan] Empty