Rencontre au sommet

On pouvait dire que les premiers jours furent les plus atroces. Si Samuel se voulait être la personne la plus positive et encourageante qui soit, il ne pouvait rien faire contre l’abominable douleur qui électrocutait son corps constamment. Déjà sa tête. Pendant près de deux jours il subissait des évanouissement et quelques vomissement. Encore, un peu de repos l’aurait aider à s’en remettre, mais le catalan avait aussi deux doigts cassés. Et malgré l’atèle de fortune qu’on lui avait fait, la douleur restait vive et le réveillait de ses songes. Il voulait maudire, se venger, accuser ! Mais qui ? Il ne le savait pas. Il étouffa quelques jurons quand la douleur le prenait. Au final, il resta le plus souvent allonger et se déplaça que rarement. Et il valait mieux car il lui suffisait d’avoir juste un étourdissement à cause de son trauma et pouvait s’écrouler n’importe où pour s’ouvrir le crâne.

Au moins, au bout de deux jours, les choses semblaient se calmer. Ses doigts lui faisaient toujours autant mal, mais sa tête était moins douloureuses. Les nausées s’étaient estomper et le catalan arriva mieux à se concentrer sans se voir tourner de l’œil. C’était plutôt une bonne nouvelle déjà. Car même si sa main restait douloureuse, l’ancien barman pouvait faire attention à ne pas trop se faire mal. Il espérait juste que son membre se rétablirait assez vite. Robert avait bien choisit ce moment pour venir s’adresser à lui.

Le géant s’approcha, présenta de manière confuse, sans doute par la honte, ses excuses. Il se tenait responsable du malheur ayant frapper leur groupe. Et il fallait avouer que Samuel avait du mal à se rappeler comment tous les trois se sont fait capturer. Il y avait comme un trou noir dans sa mémoire qui fit qu’il se voyait téléporter dans ce lieu de cauchemar sans raison. Klein grimaça à cause de ses doigts brisés alors qu’il voulait toujours se montrer conciliant, ce qui fit que sa voix était déformer par la douleur lancinante.

"Ca va aller mon grand. Pas ta faute."

Connaissant mieux Robert, le catalan savait donc que même si le géant fut responsable de leur mésaventure, il ne l’aura jamais fait exprès, qu’il fut tromper ou piéger. En tout cas, Samuel ne pourrait jamais lui en vouloir de sa naïveté, aimant celui qui devenait petit à petit un grand frère de cœur.

"Et arrêtes de proposer de toujours proposer de te casser ! Si tu recommences ou le fait, soit je t’assommes ou je viendrais te chercher par la peau du cul compris ?" Il est clair que sur ce coup, Samuel manquait de manière et d’approches douces. Mais on pourrait comprendre qu’après ce qu’il venait de vivre et qu’avec la douleur, ce n’était pas évident. Donc, Klein lâchait plus facilement ce qu’il pensait sans trop y mettre les formes.

Son regard se tourna autour de lui, se remémorant qu’ils étaient revenu au Costco. Amusant de voir qu’il se sentait d’un coup à l’abris comme à la maison, que ce lieu fut rapidement adopter. Mais il y avait du changement dans le coin, quelques nouveaux visages dont certains lui paraissaient familier.

"On a de nouveaux amis du coup ?"

Il avait surtout remarquer la rousse dans le coin avec ses écouteurs dans les oreilles. Elle ne semblait trop ouverte à la discussion, mais Sam la reconnaissait comme étant celle l’ayant aider avec Nina. Elle aussi les avait suivit suit à cet enfer. A croire que leur famille allait bien vite s’agrandir.

Rencontre au sommet. Une petite réunion impromptue que les gens de ce refuge plein de promesses et d’espoir ont annoncé. Tout en maudissant mon âge plus que vénérable pour se permettre d’être blessé aussi sottement, je me tire du lit douillet pour me regarder dans la glace de mes logements. Bloody hell j’ai une tête qui pourrait même faire grimacer de dérision un garde du palais de Buckingham, le stoïcisme glaciale et implacable qui fait la renommée de mes nobles concitoyens au travers du monde. Heureusement que dans ma sacoche de transport il n’y a pas que de l’équipement médicale et mon nécessaire de thé. Je me dois d’être toujours au sommet de mon apparence comme le stipule les bases élémentaires du civisme et de l’élégance. Taillant à la perfection ma barbe, entretenir la chevelure et me laver les dents. Ensuite je vérifie si ma chemise et mon pantalon tombent avec harmonie et mes souliers Oxford ciré de la veille. Me voilà des plus présentable et malgré la douleur qui tiraille mon flanc, hasard incongrue et chaotique qui a fait qu’un projectile soit dévier vers ma humble personne, je me rend avec panache et sophistication vers la réunion. Le claquement métallique et régulier de ma canne si élégante, cachant le tranchant métallique qui fut mon salut en de nombreuses occasions depuis ces derniers temps, fait écho à ma démarche avenante et droite comme le sied à un fidèle serviteur de Sa Majesté. Je vais don d’un sourire chaleureux et bienveillant au petit groupe qui me procure toit et protection pour mon séjour. Déjà mon cher ami et sauveur colossale commence à s’affliger les déboires que nous avons vécu et je reste de marbres, laissant mon patient parlementer. Car l’amoureux de ma chère amie Nina est la principale cause de ma présence en ces lieux. J’aurai pu rejoindre les militaires pour profiter du transport en hélicoptère vers ma clinique de fortune et encore plus important ma fille que j’ai découvert avec une joie des plus consommés.  Mais l’urgence clinique et le serment de soigner et protéger les blessés m’ont poussé à suivre le petite groupe qui s’appelle littéralement une famille. Je m’éclaircis la gorge pour attirer l’attention et ma voix apaisante et surtout distingués comme un présentateur de la BBC. « Robert le Hasard est une joueuse avec Dame Chance. Les équipes de récupérations devaient prendre des survivants et nous tous avons tirer la mauvaise paille. L’important en ce moment c’est de se soigner et nous avons besoin de vous pour protéger les lieux. Donc de grâce ne vous infliger point les misères du monde mon ami.»

Je soutiens d’un signe de tête la jeune femme qui m’a assister dans l'exercice de ma passion et même recousue avec doigtée mon flanc. Olivia semble rassurer la rouquine qui semble des fois basculer dans un état des plus inquiétant. Selon les dires de la famille reconstituer qui habite cette véritable caverne d’Ali Baba, les lieux sont sain et dépourvu de présence hostile. J’embrasse du regard les gens et je souris avec diligence. « Merci pour votre accueil qui me touche droit au cœur. J’ose espérer que je me suis montrer un tantinet utile.» Je prend alors un un air stoïque et calme en ajoutant d’un ton assurer et surtout apaisant travailler pendant mes décennies de service auprès des blessés ainsi que les malades. «Que sont mes manières si je ne fais pas la politesse des plus élémentaires de me présenter. Je me nomme Alair Goodman et je suis, comme le trahit mon accent et mes manières, britannique. Je suis à la retraite, mais dans un passé des plus présents, je suis un urgentiste doublé d’un chirurgien» Je rajoute alors avec un lueur des plus espiègles dans mon regard d’acier bleuté. «J’aide présentement les rescapés dans le campement militaire et par bonheur j’ai pu apprendre que je suis l’heureux père d’une jeune femme.» Je fais un clin d’œil complice à ma chère amie Nina. «Oui ma chère je ne suis plus le dernier représentant de ma noble lignée. Donc quand vous n’auriez plus besoin de mes humbles services, je vais la rejoindre. La connaissant elle sera des plus inquiète.» Je farfouille un instant dans ma sacoche médicale qui ne me quitte jamais. «Du thé?» Élégance et bienséance sont mes alliés en toute circonstance.

Les idées reprenaient peu à peu de sens dans sa tête. La confusion comme si on revenait d’une mauvaise sieste se dissipa comme un brouillard et très vite, quelques visages autour de lui, rappelaient bien des souvenirs. Samuel avait l’impression de revenir de loin, qu’il avait dormit ou bien voyager longtemps pour à peine se souvenir de proches laisser derrière lui. Fort heureusement, tout lui revenait facilement. Cela le rassurait car ça démontrait que son choc à la tête n’était pas si grave et fut bien contant surtout, de revoir le beau visage de Nina qui le faisait vibrer. Rien que la voir près de lui, redonnait des forces au catalan.

Robert s’était confondu à de longues excuses et il fallut la force de trois personnes pour le contre dire comme quoi, il n’avait à se pardonner pour quoi que ce soit et encore moins qu’il devait partir. S’il devait le faire, Samuel serait bien furieux et déçus car il n’existait aucune once de rancune dans son cœur contre ce géant qu’il appréciait tant. Il regarda amoureusement et bonheur Nina quand elle appuya la déclaration et parla de l’importance de rester souder mais surtout, de rester méfiant. Klein voulu apporter quelque chose, profitant de cet instant où sa tête ne vacillait plus.

"Tout à fait. Tout le monde est le bienvenu chez nous que ce soit de passage ou rejoindre notre famille. Mais la rejoindre à une contre partis. La confiance, l'honnêteté et l'entre aide. Si nous voulons survivre, nous devrons rester solidaire. Toute personne qui vient à ce manquement sera dangereux et n'aura donc pas sa place." Curieux mélange de message d’accueil et de mise en garde. Mais quant on a vécu la même chose qu’eux ces derniers jours, difficile de rester doux tout le temps et ne pas se montrer un peu méfiant. Mais Samuel n’était pas naïf, il pouvait croire encore en la survie de la bonté des gens, il fera tout pour protégé ceux qu’il aime. Ceux voulant rejoindre ce cercle sont les bienvenus mais ne devront pas trahir cette confiance sacré.

Klein fut surprit par l’embrassade de Robert qui fut bien ému de voir que personne ne lui en voulait et que ses deux premiers amis dans ce cauchemar, voulaient toujours de lui. Mais il appréciait et serra de son bras valide, celui qui devenait ainsi son grand frère de cœur. Parlant de justement protégé ceux qu’il aimait, il pensait surtout à Nina et lui, car il pourrait se montrer impitoyable si qui que ce soit s’en prenait à eux.

Son attention se porta par la suite sur un nouveau venu, Alair Goodman, qui se présenta comme britannique et médecin. Avoir quelqu’un comme lui dans leur groupe était une sacrée aubaine. Et Samuel en déduisit qu’il était en grande partit de son rétablissement. Ceci-dit son visage ne lui était pas inconnu.

"Veuillez me pardonnez j’ai la tête un peu en vrac suite à notre fuite. Vous étiez déjà avec nous avant non ? Dans le métro, votre visage me reviens." Il se rappela un peu de ceux qui étaient présent avec eux et ont échapper de peu à ces zombis ainsi qu’à une nouvelle créature effrayante digne d’un film d’horreur. "Je suppose que l’on vous doit beaucoup, dont mon rétablissement. Dans ce cas je vous remercie et soyez donc officiellement le bienvenu. Vous tous en fait."

Alair parla d’une famille, de gens qu’il aimerait retrouver. Nina intervint en disant qu’il serait envisageable de l’emmener ici si cela lui disait. "Oui tout à fait. D’ailleurs, si vous avez de la famille ou des amis que vous voulez mettre à l’abris, nos portes sont ouvertes tant qu’ils respecteront ce qu’on vient de vous dire."

Robert parla de faire des barricades, renforcer les sorties. Idée soutenue par une jeune femme rousse. Elle aussi lui disait quelque chose. N’était-elle pas celle qui a aider Nina et Sam à s’échapper pendant que Delacourt était mal ? C’est vrai, elle vomissait à en faire peur, Samuel se souvenait à présent d’avoir cru la perdre. Il lui jeta un regard inquiet d’un coup comme s’il la croyait à nouveau en danger, mais semblait se porter mieux ce qui le rassura un peu.

"Oui vous avez raison… Aujourd’hui nous avons vu que nous n’avons pas que les zombis à combattre. Pire que des pillards ou autres groupes survivalistes. Des gens ayant les moyens nous ont enlever et voulu expérimenter sur nous quelques produits. Nous devons donc être prêt à nous défendre si une de ces menaces nous retombaient dessus. Donc, si vous le pouvez, commençaient à barricader, renforcer. Plus aucune issue ne doit être ouverte sans notre autorisation." Lui qui pensait qu’ils devraient juste résister à des attaques de hordes ou de bandits, découvrir ces gens armés, ces scientifiques qui vivaient en plein Paris ne rassurait en rien au contraire.

C’était l’occasion de pouvoir examiner chaque personne nouvellement arrivé dans leur petite communauté. C’était intéressant surtout de rencontrer des personnes aussi hétéroclites et Samuel était déjà en train de chercher à deviner en quoi, chacun pouvait-être utile. Le catalan était quelqu’un d’ouvert et accueillant envers tout le monde. Selon lui, chacun pouvait apporter quelque chose au groupe, l’aider d’une manière ou d’une autre, personne n’avait de raison d’être rejeter ou se sentir exclu, mais pas non plus penser ne rien faire.

Bien entendu, la personne qui attirait surtout l’attention de l’ancien barman était l’ainé du groupe, ce brave médecin qui l’avait rafistoler. Samuel avait une grande reconnaissance envers le plus âgé, qui lui confirma bien que leur route se sont déjà croisés avant. Alair, comme il s’était présenté. Ce personnage attirait bien plus son intérêt tant par ses compétences en médecines que par sa singularité en matière de s’exprimer. Il ressemblait à un aristocrate, un homme de la haute ayant un vocabulaire fort riche et soutenue et semblait apprécier faire de belles et longues phrases. Un homme qui pouvait paraitre remplit de sagesse, Samuel serait tenter d’apprendre à mieux le connaitre et profiter de ses probables connaissances. Déjà, il venta en plus de ses connaissances médicales, d’être un bon escrimeur. Samuel n’était pas à l’origine porter sur la violence, mais forcer de constater qu’il était important à tous de savoir se défendre par tous les moyens à présent.

"Vous avez vraiment plus d'une corde à votre arc. Votre présence ici sera une bénédiction Alair."

Samuel ignorait s’ils pouvaient se tutoyer ou non. En tout cas, il se sentait pousser par une extrême politesse et respect envers un homme plus âgé et expérimenter que lui en plus d’avoir était un sauveur. Néanmoins, quelques familiarités furent permises tout de même, surtout dans une communauté aussi petite et se voulant avant tout familiale. "Bien entendu, vous pouvez. Et des remerciements à Olivia s’impose aussi. Nous tous avons contribuer déjà à la survie de notre nouveau groupe. "

Sam avait croiser le regard de Nina qui avec sa tasse, lui décocha un sourire pour l’assurer que tout allait bien pour elle. C’était un poids en moins pour le jeune homme. Car depuis qu’ils ont entamer leur relation, la jeune femme avait prit énormément d’importance pour lui. Rassurer que celle pour qui son cœur battait se portait bien, Klein revint à la conversation. "Vous pouvez rester ici aussi longtemps que vous le désirez. Et serrez le bienvenu à chaque fois mon ami. Mais je ne vous caches pas que votre présence ici nous sera profitable. Mais libre à vous de décider où vous désirez vous rendre, bien entendu." Samuel n’allait forcer personne à rester, libre à chacun de décider de partir ou non. Il n’était pas un despote après tout.

Nina approuva l’idée de renforcer les défenses du camp, tout en accueillant plus de monde mais restant prudent. Samuel ne pouvait que l’approuver. Les gens sincères et pacifiques se faisaient de plus en plus rares et il serait dangereux d’ouvrir ses portes à n’importes qui sans faire un minimum attention. Elle ajouta par l’occasion que si Alair devait partir, qu’il en profite pour donner quelques leçons de premiers soins à tout le monde. Robert saisit l’occasion pour exposer ses compétences dont il pouvait partager. "C’est parfait alors. N’hésitons pas à nous voir pour apprendre le plus de choses. Plus nous serrons capable de certaines compétences, mieux nous serrons préparer. Pour ma part, j’ai des compétences en mécaniques, un peu en survie et en maniement d’armes. Si quelqu’un à besoin."

Par la suite, le géant exposa sa tristesse vis-à-vis de ses pertes. Il parla de ne pas être très malin et à travers une listes de mots et de noms, qu’il avait perdu des êtres chères. Qu’il s’agissait de sa sœur et de sa nièce à croire que le chagrin l’avait de nouveau rattraper. Le colosse avait la sensibilité d’un petit enfant dont le malheur était dix fois pire que pour un adulte. Clarke essaya de le réconforter, disant que ses proches auraient voulu le voir heureux, Samuel acquiesça. "Oui et puis tu as une nouvelle famille à protéger et encore là mon grand." Voulu t’il rassurer à son tour. "Rocky sera sans doute une parfaite sentinelle et un bon recruteur je n’en doute pas." Répondit-il avec un beau sourire.

Son intention fut de nouveau tirer vers Clarke qui semblait avoir eut une frayeur pendant un moment où elle s’était absenter brièvement. "Tout va bien ?"