Les voies du seigneur sont impénétrables [feat. Bruce]

2 Août 2030

Voilà plusieurs mois que Setsuka est seule. Séparée des personnes avec qui elle était sans vraiment savoir comment, ni pourquoi. Elle était sortie à un moment pour revenir à l’hôtel et voir que la plupart avait disparu, soit Bruce, Julia et même Abigaëlle. Il ne restait que Nate qui lui avait expliqué que des types avaient essayé de les capturer et qu'il était le seul à avoir échapper à ça. Drôle d'histoire, difficile à imaginer, mais ce n'était pas ses oignons. La folle n'a pas d'empathie pour partir au secours des autres, elle avait donc laissé couler, partant de son côté pour vivre sa propre vie. Au moins, elle n'a pas tué Nate, elle lui a laissé la vie sauf uniquement parce qu'il avait été utile pendant un temps, quand elle était avec le groupe et elle voulait peut-être lui laisser une chance de sauver Abi ou juste s'amuser plus tard à trouver son cadavre ambulant dans une rue ou sur le sol. Qu'importe...

Le monde avait évolué, changé... Paris avait fini par sombrer et tomber tout comme le reste du monde. Et vous savez quoi, ceci convenait parfaitement à l'asiatique qui se sentait enfin libre d'être celle qu'elle doit être dans ce monde. Chaque zombies qu'elle croisait, où presque, elle le tuait juste pour s'amuser. Quant aux humains elle pouvait s'amuser avec eux. Quand il s'agissait d'un groupe, elle l'intégrait pour mieux le détruire de l'intérieur, les tuer un à un. Oh, ce qu'elle aime semer le trouble. Imaginer un groupe d'une dizaine de personnes, qui s'entend à la base. Durant la nuit, elle en tue un pour s'amuser et laisse les autres découvrir le cadavre au petit matin. Imaginez le scandale et la peur... Tous en train de se soupçonner. La nuit suivante, elle recommence et observer le groupe s’auto-détruire jusqu'à s'entretuer. C'est si bon de se délecter de ça... Oui, elle est machiavélique, mais c'est son truc de tuer et semer le chaos, d'être la tueuse qui marche d'un pas calme derrière sa victime qui court totalement apeuré. Un délice, vraiment... Son quota de mort est monté en flèche et elle aime ça ! Personne pour la contrôler et surtout elle peut utiliser les autres comme bon lui semble. Jamais personne ne s'imaginer que la douce Setsuka à l'air fragile est un véritable monstre.

Un jour, alors qu'elle traversait une rue, elle voit un énorme tag sur un mur, un message pour être plus précis. "Ma perle d'orient". Ceci aurait pu ne rien lui dire, mais elle avait déjà entendu ce mot, elle aurait pu l'oublier, mais ça lui revient "Bruce..." murmure t'elle en lisant le message. Celui était daté d'une 15 juillet, donc jusqu'à il n'y a pas longtemps, ce fou était en vie. Comment le trouver ? La date était hélas passée et peut-être se trouvait-il dans un autre coin de la ville à sa recherche. Qu'importe, si elle doit tomber sur lui, ça se fera.

Vu la chaleur de ce début Août, elle était habillée léger pour ne pas mourir de chaud dans ce paris intramuros. Soit un petit short en jean et un t-shirt de la marque Guess qu'elle avait rentré dans le short, le tout avec une paire de basket noire pour être confortable. LA TENUE Même avec ça, la chaleur était étouffante. Avec le bitume brulant, le ressentit ne devait pas être loin des 45°. Même pour elle s'était trop et elle marchait à l'ombre dès qu'elle le pouvait. Au détour d'une rue, elle tomba sur une fontaine ou les restes d'une fontaine. Cette dernière ne marchait plus vu qu'il n'y avait plus d'électricité, mais de l'eau demeurait dans le fond. L'eau n'étant pas croupie, elle se stoppa pour y plonger ses bras et se mouiller un peu pour se rafraichir sans imaginer qu'elle allait faire une rencontre.

La chaleur intense du mois d'Août était difficilement supportable et avait le don de faire pourrir les cadavres bien plus rapidement. Un corps sentait rapidement mauvais et embaumait tout une zone. Après difficile de savoir s'il s'adit d'un zombie ou d'un cadavre parfaitement refroidi. Quoi qu'il en soit Setsuka préférait éviter les zones à forte odeur, car c'était vachement désagréable de sentir ça et qu'elle avait nullement envie que l'odeur s'incruste dans ses vêtements. Depuis plusieurs rues, c'était mieux, bien moins d'odeur, peut-être qu'il n'y a pas trop eu de combat par ici ces derniers jours. Les zombies sont peut être ailleurs, attirés par autre chose. Quoi qu'il en soit, elle semble être tranquille et c'est l'idéal pour se poser à cette fontaine et en profiter pour se rafraichir un peu. De l'eau sur les bras et sur le visage, voilà qui faisait un bien fou.

Du bruit se fit tout à coup en entendre derrière elle, enfin du bruit... une voix. Quelqu'un qui parlait... non chantait ! Absurde ? Nan, elle reconnu la voix assez rapidement et vu ce qui était chanté, quand bien même elle ignorait que c'était un Disney, ça ressemblait tout bêtement aux âneries que pouvait dire Bruce. La jeune femme se redressa et finit par se retourner pour observer l'homme dans une tenue qui ne lui allait pas du tout. Est-ce qu'il s'est convertit en prêtre depuis la dernière fois qu'elle l'avait vu ? Avant il était en kilt, limite à montrer ses parties intimes à tout bout de champs, alors le voir avec cette soutane longue... c'est comment dire... une surprise ! Ça fait quoi... trois ou quatre mois qu'ils ne se sont pas vu, il se peut qu'il soit tombé sur des gens ayant réussi à le convertir. Vu la personnalité assez bizarre de cet homme, ça ne l'étonnerait pas qu'il soit devenu croyant. Qui sait... demain il sera peut être un adepte d'une secte satanique.

Voilà qu'après l'avoir dignement salué, il se met à lui parler, visiblement heureux de l'avoir retrouvé. Tsuka reste neutre, les émotions, ce n'est pas une chose qu'elle gère. Mais c'est une folle, une sociopathe forcément elle ne peut pas réagir comme tout le monde. Il lui explique une drôle d'histoire de scientifique avec Julia et elle ne comprend pas tout. "Tu m'as l'air d'avoir vécu tout un tas de choses depuis que tu as disparu." Elle pose ses fesses sur le rebord de la fontaine et continue d'observer le Bruce prêtre, la vision est asse drôle. "T'es devenu religieux depuis quand... ça ne te ressemble pas..." indique t'elle simplement.

Puis, il lui demande s'il peut la prendre dans ses bras. Les contacts physique, ce n'est vraiment pas le truc de notre cinglée. Avec douceur, elle secoue la tête pour indiquer "non". "T'inquiète pas, je ne suis pas une illusion !" Aucun besoin de se justifier, il est bien assez intelligent pour comprendre, non ? "C'est quoi cette histoire de capture ?" Faut dire que Tsuka s'était retrouvée seule à l’hôtel avec Nate et qu'aucun des deux n'avaient comprit ou se trouvaient les trois autres. L'histoire semblait folle, mais elle voulait savoir, qui sait... ça pourrait être amusant à entendre.

Ces retravailles étaient surprenante. Qui aurait cru qu'elle recroiserait un jour ce bon vieux Bruce ? Vu la situation actuelle du monde, elle aurait plus parié sur l'idée de croiser son cadavre refroidi ou bien lui en mort vivant déambulant les rues à la recherche d'une âme à dévorer. Le plus étrange, c'était surement cette tenue de prête, depuis quand il porte ce genre de tenue lui qui est si excentrique. Elle l'aurait largement plus vu dehors en tenue de cuire moulante ou ce genre de tenue mais version SM qui couvrirait qu'une partie de sa peau. En fait, un style à la cénobite du film Hellraiser. Oui, clairement, c'est le style qui conviendrait à Bruce si jamais il voudrait s'amuser. Quoi qu'il arrive il ce genre de tenue de manière provisoire, au moins, il n'a pas l'air d'avoir honte de se promener avec ça sur le dos, c'est toujours ça.

Par la suite, il lui fait un récit qu'elle dirait décousu de tout ce qu'il a vécu. Clairement, c'est rocambolesque au point qu'elle ne pige rien. Par moment, elle en vient à se demander si ce qu'il dit est vrai. Bruce est loin d'être l'humain avec la santé mentale le plus... "saine". Donc forcément, elle doute de ce récit à base de militaire, d'escape game, d'adrénaline et elle en passe tellement il en dit. C'est marrant, il donne l'impression d'être un enfant qui raconte son histoire qui le passionne à une vitesse folle. Sauf que la plupart du temps, on ne pige rien. Setsuka se contente de sourire sans dire alors qu'elle écoute son ami déblatérer son histoire folle. Okay... il pourrait avoir prit de la cocaïne ou fumé de l'herbe que ça ne changerait rien, ça serait toujours aussi fou. Faut voir le côté positif... il a l'air drogué sans même en utiliser, ça fait des économies c'est certain !

Le sourire aux lèvres, elle se contente d'écouter sans commentaire, parce que si elle doit commencer à poser des questions, elle est presque sûre que ça ne finira jamais et qu'elle ne comprendra toujours rien de plus à cette folle histoire digne d'un scénario de nanar ultra assumé que tout le monde aimera tel un petit pêché mignon, mais qu'on ne dit à personne.

Dans son récit plein de bizarrerie, il lui parle d'un nouveau type de zombie. Le genre ultra rapide et dont la morsure vous transforme presque illico. Ceci la fait froncer un sourcil, est-ce vrai ou encore une histoire bizarre qu'il a inventé ? Quoi que ça se pourrait, ce virus à l'air de muter à moins que ça en soit un nouveau. Les zombies ne sont pas forcément lent, il en faut bien des rapides pour pourrir l'existence des survivants. "Quelle drôle d'histoire... Je t'avoue ne pas avoir tout saisi, mais c'est pas grave. Par contre, ces nouveaux zombies me semble inquiétant. T'as eu de la chance de ne pas te faire mordre." C'est la vérité, il aurait pu mourir et elle l'aurait bien vu en zombie courir après les survivants pour leur croquer le cul. Bref, Julia aurait retrouvé quelqu'un qu'elle apprécie et Nath serait dans le même endroit que lui. Tout un programme ça !

Bruce finit par lui demander ce qui lui était arrivé tout en ajoutant qu'il s'était inquiété pour elle. Si elle aurait été une personne normale, elle aurait été touché par les mots qu'il venait de dire, mais pas elle. C'est une sociopathe, ce genre d'attention ne lui fait hélas, ni chaud, ni froid. Elle enregistre, mais ne va pas se mettre à sauter de joie et ça ne va pas non plus la rendre heureuse. Les sentiments, c'est comme si elle en était perméable et qu'elle ne les ressentaient pas. Peut-on lui en vouloir, c'est une folle, elle est malade ou du moins elle n'est pas comme tout le monde. Alors, elle hausse les épaules, l'air de rien. "J'ai survécu plutôt facilement. Je n'ai pas d'histoire aussi folle que toi à raconter. Je me suis greffée aux personnes que je croisais avant de partir quand j'en avais marre. Pour le moment, je suis seule, les dernières personnes avec qui j'étais sont mortes." Tsuka n'en dit pas plus, mais elles ne sont pas mortes juste à cause d'un petit zombie, mais bien de la main de la psychopathe qui s'est fait un plaisir de faire un carnage comme elle l'aime les faire. Autant dire qu'elle est aussi dangereuse que des zombies, si ce n'est plus. Elle est cet ange dont on ne se méfie pas, alors qu'en réalité, derrière ce joli et doux sourire ce cache un véritable monstre démoniaque. "Alors, tu as trouvé refuge avec des religieux ? Te connaissant, tu as dû les traumatise avec ton kilt, non ?" La demoiselle imagine l'homme s'arrêter devant un prête et lever son kilt pour lui montrer le petit bonhomme entre ses jambes avant de repartir content de l'avoir affligé. Tant qu'il ne fait pas ça à des enfants, ça va !

Bruce est toujours le même, il plaisante de tout, d'un rien à sa manière. C'est amusant, c'est ça qui est cool avec lui, il ne se prend pas aux sérieux et franchement, elle préfère ça que ces horribles docteurs et infirmiers qui étaient toujours fermés. Pendant dix ans, elle a dû subir des analyses, des psychanalyses pour essayer de déterminer sa pathologie et si des médicaments pourraient le guérir. De la drogue, on a lui en a fait bouffer, le genre qui rend amorphe tel un putain de légume étendu sur un lit avec un filet de bave au coin des lèvres. Ou encore ces médocs trop puissants qui l'ont rendu malade comme un chien à vomir ses tripes et ces putains de docteur qui se fichait pas mal de son état. Car pour eux, elle n'était qu'une folle. Alors, la légèreté de Bruce à du bon.

L'homme l'emmène un peu plus loin en disant qu'il veut lui parler. Très bien elle écoute, il n'a pas spécialement besoin de l'emmener ailleurs pour ça. Ainsi, il parle de Julia, elle ne voit qu'elle quand il parle de "torride amie" qui d'autre... Elle lui a donc parlé d'elle et du fait qu'elle n'était pas un ange. En soit, ça ne lui fait ni chaud, ni froid qu'elle ait pu lui parler du passé, du fait que toutes les deux étaient voisines de chambre dans cet odieux hôpital psychiatrique. Ainsi, il sait qu'elle n'est pas du genre à laisser facilement les gens en vie. C'est la vérité, elle ne va pas le tuer. C'est une tueuse, c'est ça qui lui donne l'impression d'être vivante et qui lui donne la joie de vivre : tuer. Dix ans à devoir être un agneau docile dans cet hôpital psychiatrique, il ne faut donc pas s'étonner de sa folie meurtrière ici à présent. Malgré ça, il n'a pas peur d'elle, ce qui n'est pas étonnant vu l'énergumène qu'il est. A sa manière, il est aussi fou qu'elle peut l'être, sauf que lui n'est pas un criminel qui tue les autres sans la moindre pitié, c'est la seule différence.

Bruce d'approche pour lui embrasser le front, les contacts physiques sont une choses qu'elle limite et n'aime pas trop. Elle a toujours préféré qu'on reste loin d'elle. Les seuls qu'elle tolère, c'est quand elle sache et qu'elle tente d'amadouer ou séduire une cible pour mieux la trucider après. De toute sa vie, elle n'a jamais aimé qu'on puisse la toucher. On la prend pour une poupée, mais elle n'en est pas une. De même ses mains qui viennent sur ses joues, elle aime pas, elle se raidie, ça la crispe ce genre de chose. Il lui demande même de sortir son couteau pour le viser et le fait qu'il l'ait touché, ça la pousse à le faire. Poser la lame droit sur niveau du cœur de l'homme. Un peu de pression et il pourrait disparaitre en un éclair.

Là, il lui fait une déclaration, le genre de chose qu'on ne lui a jamais fait et à laquelle ne ne pouvait pas s'attendre. Une déclaration d'amour sincère, mais pour autant ça n'atteint pas son cœur. Elle ne ressent rien, c'est une sociopathe doublé d'une psychopathe dont les émotions sont floues. L'amour n'est qu'une inconnue, elle n'en a jamais éprouvé, même pas pour le petit chaton qu'on lui avait offert à son anniversaire et qu'elle avait tué. Encore moins pour cet ado avec qui elle était sortie. Nan, ça ne l'intéresse pas, ça ne lui fait rien et elle n'en voit pas l'intérêt. A quoi bon s'encombrer avec les sentiments quand on peut tuer librement et s'amuser de ça ? Bruce veut rester à ses côtés, il veut l'aimer et ça la dégoute. L'amour elle s'en fout, elle ne connait pas. Pourquoi tous les êtres de ce monde semble avoir un intérêt horrible pour ce sentiment inconnu ? A quoi bon ? Ça l'agace à un point inimaginable. Setsuka n'est pas comme le reste des humains, sa vie est... différente et jamais personne ne l'a comprit.

Puis il ose faire la chose la plus terrible, venir l'embrasser, poser ses stupides lèvres sur les siennes comme si ça pourrait la réanimer, la rendre vivante et surtout humaine. Mais c'est un échec, rien ne se passe. Son cœur reste de marbre, aussi froid que la glace. Sa main hésite, ça serait le moment parfait pour le planter, mais plutôt que de faire ça, elle le repousse avec violence et le regarde avec ce même regard froid à la limite de l'inexpressif. "Ne refait jamais ça ! Oublies ce que tu ressens ! L'amour ne m'intéresse pas, je ne l'ai jamais ressentit et je ne le ressentirais jamais." Son visage est complètement fermé, il est dur, sans le moindre sourire, le vrai visage de Tsuka. "Je suis une psychopathe. Tu devrais t'en aller, tu perds ton temps avec moi !" Elle n'a pas le moindre remord à lui dire ça, ce sont juste les faits, la vérité pure et dure. L'unique chose qu'elle peut faire, c'est manipuler, simuler mais pourquoi jouer à ça avec lui ? Elle manipule uniquement les gens qu'elle veut tuer. Lui... il est ce qui se rapproche d'un ami, il l'amuse, elle ne veut pas le tuer, mais s'il insiste dans ses sentiments, elle n'aura d'autre choix que de l'exterminer. Car elle déteste qu'on lui fasse sentir cette différence qui lui a valu d'être enfermé durant une décennie.

Cette déclaration d'amour aurait surement fait craquer n'importe quelle minette, mais pas Tsuka. C'est le genre de personne qui ne ressent rien, les émotions ne font pas partis d'elle. Depuis sa plus tendre enfance, elle ne se souvient pas avoir pleuré une seule fois, sauf peut-être qu'elle a pu se faire mal et encore, il fallait une douleur intense pour lui arracher une larme. Elle n'est pas un robot, loin de là, c'est juste qu'elle est différente, que son cerveau ne fonctionne pas comme celui de monsieur ou madame tout le monde. On peut voir ça comme une maladie, un défaut ou autre. La demoiselle s'assume ainsi, vide d'émotion ou n'en ressentant que certaine en particulier. L'amour en est absente, elle ne tombera pas amoureuse, ne ressentira rien de particulier pour les autres. Au mieux, ils l'amusent et la distrait, c'est tout, ni plus, ni moins. Bruce... elle ne l'aime pas, pas comme lui à l'air de l'aimer. Vous savez, ado elle a bien eu un petit copain, elle a fait comme "tout le monde". Oui, elle est sortie avec ce gentil garçon qui était dingue d'elle, elle faisait semblant de l'aimer, mais... au fond elle ne ressentait rien. Aucune étincelle, aucun "papillon" comme les gens le disent... rien ! Même quand elle a couché avec lui, c'était... plat, elle ne comprenait pas l'attrait des humains pour le sexe. Par contre, quand elle a cédé à ses profondes pulsions meurtrières, là tout à changé. Son monde c'est illuminé, de la même manière, voir plus que quand elle tuait des insectes ou des animaux. Oui, elle avait l'impression d'être vivante, de ressentir des choses et c'était tout simplement fabuleux. C'est pour ça qu'elle aime tuer, car ça la rend vivante, ça l'excite et plus encore.

Bruce, elle aurait pu le tuer, mais il a ce côté amusant et distrayant qu'elle ne retrouverait surement pas de si tôt. Alors, chose rare, elle l'épargne, mais le prévient de ne jamais recommencer ce qu'il a fait. S'il franchit la barrière, alors il se fera tué par la belle. Un avertissement qui lui semblait logique. Les paroles qu'il peut lui dire, le fait qu'elle soit importante et tout le tralala, c'est incompréhensible pour elle. Rien n'est réellement important dans sa vie, elle ne s'attache pas aux choses et autres. "Je te laisse la vie sauve uniquement parce que tu es amusant et pas comme les autres. Mais j'hésiterais pas à te tuer ou même t'abandonner s'il le faut."

Les états d'âmes de Bruce, elle s'en fiche, dans l'histoire, c'est lui qui souffrira de l'aimer, pas elle. Puis d'un coup, il se jette sur elle pratiquement et la cache derrière la fontaine. Tsuka n'avait pas tout de suite entendu les voix des types qui se rapprochaient. Trois hommes venaient de débarquer et elle reconnue l'une des voix. Sa route les a déjà croisé. Une petite bande de malfrat, il pensait pouvoir "s'amuser" avec la nana qu'il avait recueilli. Bande de vision, leurs seules intentions étaient de la violer encore et encore. Quand le premier avait tenté un truc, elle l'avait buté sans hésiter. Ouais, des connards. Ils sont à la recherche de la Coréano-japonaise surement dans le but de lui faire sa fête. Bruce ne la vendra pas, ça ne serait pas logique avec son discours précédent.

La demoiselle profite de leur discussion pour faire le tour de la fontaine sans être vu en se baissant derrière le mur. Le fait qu'il y ait des voitures un peu partout l'aide, elle peut se rapprocher par derrière sans être vu. Trop concentré à discuter avec Bruce, aucun ne regarde derrière. Le type qui avait une arme à feu s'attaque à Bruce qui ne perds pas de temps et se défend. C'est le moment de s'occuper des autres avant qu'ils n'aident le premier. Sortant de derrière le voiture, la jeune femme s'approche et saute sur le dos du premier pour planter son couteau dans son torse, elle retire la lame et la plante de nouveau plusieurs fois d'affilées faisant gicler le sang. La surprise est totale et le temps que l'autre se tourne pour aider son pote, c'est trop tard, il s'écroule au sol, Tsuka le regardant avec un grand sourire dément, sa lame pleine de sang dans sa main droite. "Comme ça vous me cherchiez... Fallait me le dire que vous vouliez jouer..." C'était glaçant, la manière dont venait de le dire. Clairement on sentait toute sa folie meurtrière. Elle allait le tuer, les tuer et y prendre un immense plaisir en plus de ça.

Etant donné qu'elle n'est pas seule et qu'elle peut facilement avoir de l'aide en la personne de Bruce, elle peut rester pour s'attaquer à ces connards. Son comparse malchanceux en amour parvient à en éliminer un, le temps qu'il fasse diversion, elle avait largement eu le temps de faire le tour pour venir se faufiler derrière eux et attaquer telle une vile prédatrice. Sur le dos du deuxième enfoiré, sa lame le poignardait encore et encore, une vrai massacre, clairement, il ne survivra pas. Trop de blessure ouverte et profonde, trop de sang perdu, mais aussi des organes vitaux touchés. C'est la fin pour lui, quand il tombe à genoux sur le sol, c'est à peine s'il lui reste un souffle de vie. Tsuka affiche un grand sourire sadique, ça se voit qu'elle aime ça, faire souffrir, torturer, tuer... C'est ça qui la rend vivante et là elle a justement l'impression d'être plus vivante que jamais.

Ce dernier type, elle compte bien lui réserver le même sort. De toute manière, il voulait la tuer, pourquoi le laisser en vie ? Pour qu'il aille raconter à d'autre qu'une asiatique folle avait tué plusieurs des siens. Qui le croira ? Surement pas grand monde, mais on ne sait jamais. La jolie Setsuka ne veut pas être grillée. Sinon, comment fera t'elle pour approcher des gens et les massacrer ? Les zombies ce n'est pas pareille, ils n'ont pas de peur, pas de sentiment, rien ! Juste des coquilles vides à tuer qui ne se défendent pas avec l'énergie du desespoir. C'est ça qu'elle aime voir chez ses victimes, la peur, le desespoir et l'espoir de peut être réussir à s'échapper.

Bruce compte bien l'aider et il ralentit le type en le faisant tomber, ce dernier se brisant la jambe. Oups, on dirait bien que la fuite n'est plus possible. Un léger rire sadique s'échappe de sa gorge, alors qu'elle s'approche du gars qui rampe sur le sol en pleurant et demandant pitié. Comme c'est marrant à voir... pitié ? Comme si elle était du genre à accorder ce genre de chose débile. Bruce l'attache, il pense vraiment qu'elle va le garder pour plus tard. C'est pas son genre de faire des conserves. Quand elle tue c'est sur l'instant, pas pour "plus tard". "Détache le et retire ce bâillon !" exige t'elle à l'encontre de son "ami". "Je vais me charger de lui maintenant, je n'aime pas attendre," avoue t'elle. Et si jamais il refuse, ça ne va que le frustrer et elle pourrait bien devenir incontrôlable jusqu'à même tuer ce pauvre Bruce. "Si tu refuses, je te tue !" ajoute t'elle d'une voix si neutre que ça en serait presque terrifiant. "Tu veux être mon ami ou pas ?" demande t'elle, comme pour lui dire que s'il ne le fait pas, c'est mort pour cette option là.

La demoiselle n'est pas du genre à faire dans la pitié ou mettre de côté une cible. Nan, quand elle tue, c'est tout de suite, pourquoi attendre ? Bon sang, elle n'est pas une sorte d'araignée qui doit faire des réserves pour l'hiver. C'est justement plus frustrant si elle doit patienter. C'est pour ça que ça l'agace que Bruce s'imagine qu'il faut garder l'autre type pour plus tard. En plus, ce sont de vrais connards, pourquoi est-ce qu'ils auraient le droit de respirer quelques heurs de plus ? Non, décidément, elle ne veut pas attendre. Alors avec l'adrénaline et son envie meurtrière du moment, elle ne se montre pas spécialement très sympathique. C'est ce qu'on peut récolter quand on est face à sa folie. L'homme pensait bien faire, mais elle se fiche pas mal de ça. Il n'y a que le fait d'enfoncer sa lame dans le corps de sa victime qui l'intéresse à ce moment même. Bruce révèle qu'il n'aime pas les menaces, est-ce que c'est censé lui faire peur ? S'il compte la voir s'excuser, il risque d'attendre que les poules aient des dents avant que ça n'arrive... Provoquer une psychopathe comme Setsuka, il devrait comprendre que c'est dans la catégorie "danger". A croire que flirter avec la mort ne lui fait pas peur.

Finalement, il pousse le type qu'il détenait vers elle, puis le deuxième qui n'était pas mort, mais bien sonné. Il lui sert un discours friendly dont elle se fiche en ce moment même. Demander à son côté fou et enragé de comprendre une attitude humaine, c'est beaucoup lui demander à ce moment là. "C'est pas le moment de me faire ta crise ! Faut juste que tu comprennes que quand je laisse ma frénésie s'exprimer, j'en ai plus rien à faire de ce qui m'entoure !" Son envie de tuer dépasse tout et quand elle est présente, on pourrait bien lui annoncer qu'un vaccin a été trouvé pour sauver le monde qu'elle s'en ficherait comme si on lui parlait de l'an 40. Alors l'amitié tout ça... vous devinez qu'elle s'en fout royalement en ce moment même. Dans quelques heures, elle sera surement plus apte à parler et être sympathique, mais là, elle veut juste faire couler le sang.


Les mains, les habits et le visage couvert de sang, elle se relève et observer les zombies qui approchent puis pose son regard noir vers l'autre qui se réveil. "C'est dommage, je n'aurais pas le temps de m'amuser avec lui..." Elle fait une moue déçue, comme le ferait un enfant qui finalement n'a pas eut ce qu'il voulait. "Oh ! J'ai une idée ! Tu veux voir un truc amusant Bruce ?" demande t'elle ayant oublié le fait qu'il n'était pas content juste avant. Mais c'est une folle, son comportement peu changer drastiquement, très rapidement. Tsuka s'approche de type légèrement éveillé allongé sur le sol. Sa lame en main, elle vient lui couper un tendon d’Achille, juste un ! "Maintenant on peut y aller et observer !" Sa main pleine de sang vient attraper celle de Bruce pour l'entrainer plus loin, alors que les zombies se rapprochent et que le pauvre type par terre qui pleure sa maman de douleur, risque de se faire bouffer. Va t'il réussir à s'échapper ? Elle en doute, mais elle veut voir combien de temps, il va tenir...

Le petit massacre se termine. Les types ont eu leur compte et franchement, ils l'ont mérité. Quoi que même si ça aurait été des gens tout à fait normaux et donc gentils, ils l'auraient aussi mérité. Setsuka ne fait pas de différence, elle tue, un point c'est tout. Même un gosse, elle pourrait s'amuser à le tuer. C'est une psychopathe, il ne faut pas s'attendre à une logique, elle est pire qu'une tueuse en série. Les serial killer ont tendance à s'attaquer qu'à un type de cible, c'est souvent vu dans ce type d'affaire, ce n'est pas pareille pour notre folle qui elle prend un plaisir à tuer quoi qu'il arrive sans distinction, femme, homme, enfant... du moment qu'elle peut faire couler le sang, ça lui convient parfaitement.

Il ne reste qu'un survivant, mais elle compte bien l'abandonner à son sort, via les zombies qui sont en train d'arriver, attiré par le bruit et peut-être l'odeur du sang. Bien entendu, il est hors de question qu'il puisse s'échapper facilement. Il va avoir mal, il va souffrir. Première étape pour ce faire, lui trancher les tendons d’Achille ce qui le fait tomber à terre et surtout l'empêche de marcher. C'est fourbes et horrible de faire ça, mais ça l'amuse. Puis, il est l'heure de s'éloigner pour laisser le travail aux monstre ambulant.  

Avant ça, Bruce veut parler à ce type. Elle attendant donc qu'il finisse son cirque. Elle est trop loin pour l'écouter et surtout elle zieute les zombies qui approchent. Quand il a fini, direction le garage qu'il a montré, heureusement vide, sans le moindre cadavre ambulant. Les voilà à l'étage qui était plus réservée à la partie administration de ce commerce. Par la fenêtre, elle regarde sa victime ramper, elle ouvre même cette dernière pour pouvoir entendre les pleurs et cris de desespoir. C'est si beau ! Ça lui donne le sourire. Elle ignore Bruce qui revient avec de quoi la nettoyer. Elle est trop absorbée par le spectacle qu'elle regarde. Les cris de douleurs interviennent, un premier zombie c'est jeté sur le type pour commencer à le mordre. Puis un deuxième, un troisième et ainsi de suite. Les cris d'agonie sont terriblement jouissif. C'est si beau, dommage que ce ne soit pas elle qui lui fasse cet effet. Puis le silence, juste des bruit de grognement, ceux des zombies.

Enfin, elle se détourne pour prendre ce que Bruce lui donnait. Quand il pense qu'elle est blessée, elle regarde sa main puis secoue la tête. Tout ce sang n'est pas le sien, ce n'est que celui de sa victime, dont elle est déjà pas mal recouverte. Les couteaux, même sans garde, elle sait les utiliser sans se couper. "C'est pas mon sang, juste celui de l'idiot que j'ai tué. Je vais me nettoyer, je reviens." Elle va dans la pièce qui sert de salle de bain et toilette pour retirer le sang de son visage. Dans son sac à dos, elle a des vêtements de rechange, alors elle se change pour être propre. Ce qu'elle portait, elle y fout dans un sac poubelle et l'abandonne dans cet endroit, ils ne lui serviront plus. Elle trouvera d'autres fringues, ce n'est pas ça qui manque. Entre les magasins et les habitations, si elle fouille bien, elle peut trouver à sa taille. De retour, elle voit Bruce qui semble faussement s'occuper comme il peut. "D'autres zombies vont surement arriver, on va être bloqué ici un petit moment. A moins que tu ne sois assez fou pour tenter de sortir et retourner prier dans ton église ?" demande t'elle en faisan allusion à la tenue qu'il portait qui franchement, ne lui allait pas. Pour le connaitre, elle sait qu'il n'a rien d'un gentil homme de dieu.

Ca pour s'en donner à cœur joie, c'est sûr que les zombies vont se faire un festin avec les restants des types qu'ils ont buté. Celui s'étant fait mordre se relèvera surement d'ici un moment, ça se compte en heure voir plus en jours. Quoi qu'il en soit, ils se retrouvent coincé dans ce garage pour le moment, au moins jusqu'à ce que le plus gros du tas de zombies fiche le camp et leur laisse le champ libre pour sortir sans se faire croquer. Setsuka a beau être une tueuse, une horde de zombie ça sera difficile à éliminer, elle n'est pas douée de super pouvoir pour ça. Bruce lui vit avec un groupe et les aide à survivre. C'est louable de sa part, c'est pas le style de Tsuka de faire ça. Au mieux, elle se greffe à un groupe quelque temps puis commet un massacre.

Bruce parle de Nath qui visiblement est à la recherche de Abi. Elle se fiche un peu de ce type, elle aurait surement fini par le tuer lui et sa nana. Dès que Nate aura quitté le groupe, lui aussi fera de même, partant de son côté pour s'amuser, c'est surement le mot le plus juste en l'état. "Tu vas donc errer sans but, c'est ça ?" demande t'elle à l'homme assit. En même temps, difficile d'avoir un but autre que la survie et chercher à manger dans ce nouveau monde. "Tu vies encore en pensant à ton passé, tu dois t'en détacher. Ça sert à rien le passé, les souvenirs... Sois libre, détache toi de tout ça et ta vie sera plus facile !" Un conseil avisé de la part d'une psychopathe. Elle ne porte pas réellement d'importance à qui que ce soit, ni à sa vie d'avant. Son esprit est différent, il pense et agit de manière différente. "Les sentiments, je sais que tu as l'air d'être attaché à ça, je peux pas en parler, car je ressens rien. Mais apprend à vivre sans. Deviens... une meilleure version de toi moi. Tu n'auras plus de limite !" Elle sait qu'il est déjà un peu timbré, mais il reste encore très humain et normal. Le simple fait d'être sentimental, ça montre qu'il n'a rien de monstrueux.

Quant à elle, ce qu'elle va faire, elle n'en sait rien. S'adossant contre le mur, elle l'observe retirer sa prothèse, c'est bizarre de voir quelqu'un avec un moignon à la place d'un membre complet. "Je n'ai rien prévu. Je ne suis pas vraiment adapté pour vivre dans un groupe. Tu peux venir avec moi si tu veux, je t'apprendrais à ne plus rien ressentir et devenir comme moi !" propose t'elle en souriant et ayant l'air d'une enfant motivée et excitée à l'idée de faire un truc cool.

Alors qu'il a proposé à manger, elle ouvre le sac pour sortir une boite de conserver de ravioli, repas grand luxe ce soir ! "Je vais voir si on peut trouver un truc pour faire chauffer ça !" indique t'elle en se redressant puis elle ajoute, "Ou tu veux trouver une chambre ? C'est un foutu garage, en dehors d'un canapé miteux, il n'y a pas de lit ici ! C'est déjà un miracle qu'ils aient une salle de bain." Une salle d'eau pour se rafraichir et peut-être prendre une douche après le boulot ou se débarbouiller plus facilement si les garagistes étaient trop sales. Bref, il faudra se contenter d'un canapé et d'un fauteuil. "J'ai pas encore sommeil, on verra ça plus tard ! D'abord on mange !" Tout ce qu'elle trouve, c'est des bougies et des allumettes. "Tu crois qu'en foutant des bougies en dessous de la boite, on peut réussir à faire chauffer tout ça ?" Elle n'a pas beaucoup d'espoir, au pire, ça sera froid, ça ne sera pas la première fois qu'elle se contentera d'un tel repas.

Les émotions... elle ne voit pas ça comme lui peut le voir. Certes, elle en ressent quelques une. A contrario des autres, elle ignore ce qu'est l'amour, ça ne lui fait rien, elle ne ressent rien, jamais elle n'a eut des papillons dans le ventre ou une attirance pour quelqu'un avec l'envie de rester avec lui. Jamais ! Ce qu'elle ressent, elle voit plus ça comme une sorte de pulsion, une envie vitale, celle de tuer, de massacrer, d'éviscérer... Qui peut comprendre ça ? Personne ? La colère... ça vient surtout si elle ne peut pas accomplie son envie de tuer. On pourrait la juger comme une sorte d'enfant. Faire le mal, c'est un peu comme une activité, un passe temps qu'elle a besoin de faire. Le bien, le mal... ce sont des notions qui lui échappent totalement. Aujourd'hui, elle parvient à en faire la distinction, car elle n'est pas idiote, elle est allée à l'école, on lui a fait la morale quand elle était internée à l’hôpital psy. Elle sait quoi faire pour ne pas avoir l'air d'un tueuse dès qu'elle rencontre quelqu'un, c'est ce qu'on appelle l'art de la manipulation. Setsuka préfère ne rien répondre à ça, qu'il imagine ce qu'il veut, elle sait comment elle marche et qu'elle agit. La joie qu'il imagine sur elle, disons que c'est simplement une très bonne actrice et qu'elle sait mettre différent masque sur son visage.

Bruce tente de la convaincre de rester ensemble, que malgré leur différence ils pourraient parfaitement faire équipe. Ceci reste à voir. La jolie asiatique n'a jamais été du genre à avoir des amis. A l'école et au collège, elle trainait avec du monde, elle savait se mêler aux autres, mais de là à appeler ça de l'amitié, ce n'était encore une fois que de la manipulation. Sachant qu'elle était différente et que la différence était une excuse pour être exclue et détesté des autres, elle a toujours fait en sorte d'avoir l'air normale. Les meilleurs psychopathes sont ceux qui savent se fondre dans la société sans qu'on puisse s'imaginer qui ils sont vraiment. Setsuka est typiquement ce genre de personne. On peut penser que c'est son amie, alors qu'elle se fiche de vous. "Je n'ai rien d'une justicière à chasser juste les méchants... Tu n'as pas comprit encore ? Homme, femme, enfant... je ne fais pas de différence, je tue sans distinction. Qu'importe si se sont des méchants ou des gentils..." Bruce ne s'attaquera surement pas à des gens innocents à la différence de Setsuka qui elle n'a aucune pitié. Pas sur qu'il puisse tolérer ça très longtemps.

Elle l'observe alors qu'il s'était levé conservant un équilibre quelque peu précaire avec son unique jambe. Il ouvre une grand placard pour faire descendre un lit, qui aurait pu se douter que ce genre de "meuble" était caché là. "La nuit sera plus confortable que prévue au moins." Ça évite de dormir assit sur une chaise ou allongé sur le sol dur. Bruce tombe sur le sol, elle trouve ça amusant, elle a toujours une âme d'enfant qui s'amuse d'un rien. Il n'a pas l'air d'avoir mal et trouver quelque chose pour faire chauffer leur nourriture. Une vieille poubelle ou mettre de quoi bruler dedans et une grille pour poser la boite dessus. C'est une idée, mais ça va rapidement enfumer l'endroit. "Tu vas nous asphyxier avec ton idée !" Tsuka va ouvrir des fenêtres, histoire de permettre à la fumée de s'évacuer. Dehors, ça ne risquerait rien, mais à l'intérieur, ça serait comme être piégé avec une voiture qui est démarré dans un petit garage.

L'homme se met à lui parler de Julia. Dire qu'elle l'aime bien... c'est peut-être trop. Disons qu'elles sont liées pour avoir été voisine de chambre dans l’hôpital psychiatrique où elles étaient enfermées. "Je ne cherche pas à être dans une bande. Je te l'ai déjà dit, je ne suis pas comme tout le monde." Pour elle, il n'y a aucun intérêt à trainer avec d'autres. Au contraire, plus elle côtoie des gens, plus son envie meurtrière grandit. Il vaut mieux qu'elle reste seule pour trouver des proies à éliminer gratuitement, c'est plus à ce genre de mode de vie qu'elle aspire. "Si tu le souhaites, je t'aiderais à la retrouver, mais je ne resterais pas !" assure t'elle.