Une nouvelle vie... (Sam)

Les jours qui ont suivit, Samuel avait énormément souffert. Entre ses doigts brisés et son traumatisme crânien, il vacillait entre somnolence, douleurs intenses et vomissement. Il ne pouvait plus quitter son lit et à chaque seconde quand il était conscient, le catalan cru qu’il allait y passer pour de bon. Parfois même, il suppliait la mort de venir le chercher pour en finir avec son supplice. Qu’on l’achève au moins. Mais ni l’univers ni personne ne consentit à exaucer son souhait. Pour son bien ou peut-être bien faire durer le « plaisir » sur le coup il pensa à l’envie de le torturer.

Fort heureusement, son état évoluait. Ses doigts au repos se rétablissaient petit à petit et son traumatisme semblait s’en être aller. Il n’éprouvait plus le moindre vertige ou vomissement et pouvait se déplacer plus aisément dans les rayons du Costco. On pouvait voir que durant sa courte absence, les gens n’ont pas trop trainer. On avait déjà commencer quelques petits travaux pour protéger ce nouveau sanctuaire. Samuel était content, mais se sentait un peu mal de ne pas avoir put participer. Alors il se força un peu pour prendre un marteau et faire quelque chose. Mais ce n’était pas évident avec un seul bras valide et l’autre, immobiliser avec une attelle et un bandage qui dissimuler l’entièreté de la main. Samuel qui était si calme et patient, commençait à développer quelques crises d’exaspération contre lui-même et parfois, contre n’importe quel objet à sa portée. Il valait mieux ne pas être à côté de lui.

Rocky, la petite mascotte du groupe semblait arriver à calmer les excès de fureur de l’ancien barman. Et échappait bien à ses colères. Samuel caressa la petite tête poilue de l’animal et se souvint qu’il n’a pas trop croiser la route de son propriétaire titanesque. Quand il demanda où il se trouvait quelqu’un lui répondit qu’il était sur le toit à finir avec les jardins. On avait donc aussi débuter cette idée de jardins suspendus, il fallait qu’il aille voir ca.

Arrivant sur les toits, le petit chien se hâta d’aller retrouver son maitre qu’on ne pouvait pas louper avec cette silhouette imposante au milieu des carrés de terre. Samuel vit qu’on avait tout apporter et débuter les travaux. Le Costco avait encore une énorme réserve de nourriture, mais cela avait ses limites et Klein voulait qu’ils aient de quoi en produire à côté juste au cas où. Son imposant ami le salua toujours avec cette petite mine d’enfant.

"Ouais ca ne me lance plus sauf si je bouge mes doigts ou appuis dessus."

Samuel garda espoir que très bientôt il sera totalement remit et être comme neuf. Se voir handicapé déjà en début d’apocalypse et être inutile n’était pas acceptable. Parlant de ça, Robert s’excusa encore pour l’autre jour, se voyant encore et toujours le responsable des malheurs de Sam.

"C’est le sol et ce putain de flingue qui m’ont fait mal pas toi." Samuel évitait la vulgarité, mais entre la douleur et ce qui en suivit, pas évident de toujours rester correct. Surtout qu’il éprouvait encore un peu de colère pour sa mésaventure. "Et toi mon grand ? Ca va tu te portes bien ?" Au moins, Klein avait toujours cette compassion, cet amour même pour ses compagnons, toujours fou et soucieux de Nina, et toujours inquiet et attacher à Robert. Il n’oublia pas que son parcours ne fut pas évident, même avant la fin du monde civilisé et y pensa plus qu’à son propre parcours qui lui paraissait bien plus tranquille que celui du géant.

Samuel ne savait pas s’il pouvait dire qu’il eut beaucoup de chance ou non. Certes il était en vie, mais son corps avait beaucoup souffert. Il a manquer de perdre deux doigts et de s’exploser la tête contre le bitume sans compter ces zombis si différends des autres et plus effrayant encore. Alors peut-être que oui, il pouvait se réjouir de pouvoir respirer encore, mais ses blessures l’ont rendu infirme pendant des jours, des jours où il se voyait d’une inutilité affligeante. Une fois de plus, Samuel s’était vu incapable d’aider qui que ce soit, un pathétique petit humain qui essayait, mais qui fut renvoyer à l’impuissance d’un coup. Cela finirait par s’arranger, mais Klein sentait qu’il manquait quelque chose.

Samuel éclata de rire.

"Haha ! Oui t'as raison. Ce sont eux les responsables, eux qui nous ont enlever. Si on doit être en colère, c'est contre eux."

Qui pouvait bien être ces gens la ? Samuel, se souvenant des rumeurs et théories qu’il avait lu, se rappelait d’histoire relatant de recherches top secrètes cacher sous Paris ou dans un laboratoire dans la banlieue. Etait-il possible que ces chercheurs ont un lien avec ces histoires ? Furent-ils dans un des complexe de ce laboratoire ou bien étaient-ce des employés du gouvernement ? Difficile à savoir, en tout cas le jeune homme devint plus méfiant envers ceux détenant l’autorité et les chercheurs, plus qu’avant se maudissant de ne pas être aussi méfiant qu’à ses débuts.

"Suis rassurer de l’apprendre mon grand. Et oui, un toubib est toujours utile, reste à voir si lui voudra rester. D’ailleurs notre petit groupe s’agrandit petit à petit." Il se souvenait encore de ses tous débuts quand cette histoire a débuter. Au départ, Samuel pensait se retrouver seul, qu’une fois Nina réunit à Jackson, il devra mener sa propre route. Puis il s’était retrouver coincé avec la jeune femme. Les deux personnes se promettant de compter l’un sur l’autre, parlant même de trouver une ferme une fois dehors. Après c’est l’arrivé du géant Robert et de son chien qui fut vite adopter. Et maintenant deux ou trois personnes de plus. Jamais Samuel n’aurait imaginer sa vie prendre un tel tournant.

"Je voie ça, t’as pas chaumer mon gars impressionnant." Samuel aurait aimer participer, mais il était heureux de voir que son grand frère de cœur à fait beaucoup de chose durant son absence, il était douer de ses mains, rendant l’endroit plus sûr et préparer pour les lendemains difficiles.

"Merci je veux bien." Répondit-il en récupérant la liqueur offerte par Robert, l’alcool était le bienvenu. Histoire de faire passer la douleur et se donner un peu plus de tonus.

Robert revenait sur son histoire d’amour avec Nina. Leur relation n’était pas un secret mais on pouvait dire qu’elle n’avait pas commencer de manière classique et fut pleines de rebondissement avec ce qu’il se passait en ce moment. Mais le colosse revenait sur le fait que lui n’aurait jamais le plaisir de connaitre l’amour d’une femme, se dépréciant encore.

"Ne dis pas ça. Tout le monde peut connaitre l’amour. Parfois, trouver la bonne personne peut prendre beaucoup de temps et faire connaitre de nombreux échecs."

Samuel n’était pas un dragueur coureur du jupons. Il connu cependant quelques histoires d’amours aussi dont certaines furent de grosses déceptions bien entendue. Mais c’était le jeu de la vie, il s’était même dit qu’il finirait célibataire même si cette perspective en vrai, ne le dérangeait pas.

"Il faut que tu gardes confiance en toi. Et dis toi aussi que cela arrive dans prévenir on ne s’y attends pas." Comme pour Nina, il ne pensait pas finir en couple avec elle, et quand on laissait faire les choses, les bonnes surprises vous tombait dessus sans prévenir. Klein gardait confiance que Robert pouvait trouver quelqu’un.

"Sinon tu as prévu de faire quoi aujourd’hui pour le camp ? Je peux aider sans doute."

Samuel n’avait pas encore vraiment prit le temps d’apprendre à connaitre les nouveaux colocataires. Quant on passait ses journées sur un lit et ne pas pouvoir aller bien loin sans être prit de vertiges et d’intenses douleurs, difficile d’aller vers les autres pour discuter. En tout cas il est vrai qu’avoir un médecin confirmé était une aubaine pour leur groupe. Les risques de se blessés ou finir malade furent augmenter et savoir que quelqu’un de compétant se trouvait dans leur rang, rassurait. Samuel écouta l’opinion de son ami géant sur ce Goodman. Il fut étonner d’apprendre que ce dernier s’était proposer pour « aider » Robert avec sa timidité et ses manières. Une bonne chose sans doute, même si le catalan restait quelque peu méfiant.

"Parfait dans ce cas. Mais si quelqu'un te cause des ennuis ici ou ailleurs, n'oublie pas de nous prévenir." Face à la naïveté du géant, les gens qui voudraient en profités risquaient d’être nombreux et Samuel voulait être sur que personne ici ne viendrait cause le moindre tord ni à Robert, ni à personne d’autre.

Robert expliqua qu’il avait du temps à tuer et donc, qu’il put s’occuper d’énormément de travaux pour le refuge. C’était impressionnant de voir ce que le mastodonte avait produit. Cela lui rappelait quelques contes qu’on lui avait raconter où des géants bâtissaient des forts et des murs en un rien de temps. Il était clair que Bob fut un élément crucial pour leur survie et Samuel était de plus en plus satisfait d’avoir ce dernier avec eux.

Arriva le moment de parler d’amour. Robert félicité le plus petit de son histoire avec celle qu’il surnommait l’ange. Et Samuel, voulait rassurer son ami en disant que lui aussi, trouverait quelqu’un. Mais le colosse semblait plus sceptique. Klein pensait que quelques mauvaises expériences auront braquer Bob, et que cette forme d’esprit enfantin qu’il avait, était dû à un monde extérieur assez difficile pour lui très tôt. Mais il ne s’attendait pas à ce que ce soit pire. Car le catalan, aurait imaginer des parents aimant qui auraient tout fait, voir un peu trop couvet leur enfant face à une humanité bien cruelle. Hélas, Robert confia que ce mépris pour sa propre personne venait justement de sa mère qui le dénigrait. Ainsi Klein comprenait mieux et se sentait un peu dépasser. Et voir son nouvel ami aussi triste qu’un gros ours venant de perdre ses petits était affligeant. Il prit tout de même le risque de dire quelque chose qui pourrait froisser son compagnon. A savoir contre dire sa mère, ignorant le niveau d’affection qu’il lui accordait malgré tout.

"Tu n’es pas con et laid. Regardes, tu arrives à confectionner tout ça. La plus part des gens ne savent rien faire avec leur main. Et ce n’est pas le physique qui compte, mais le caractère. Un type attentionné comme toi et prévenant saura combler un ange aussi."

Samuel pourrait lui raconter de nombreux cas avec ses anciens clients qui pourraient prouver ses dires. Il ne disait pas cela sans réfléchir, se basant sur sa propres expériences et de ce qu’il avait vu. Après, les gens aujourd’hui devenaient de plus en plus hostiles. La quête d’amour de Robert pourrait être longue et compliquer, mais il existait toujours de l’espoir de trouver la bonne personne, quelque soit l’époque.

C’est alors que Robert fit remarquer ce qu’il se passait sur une des principales voies qui passait pas loin du Costco. Samuel ne l’avait pas remarquer de suite, trop focaliser sur le géant qu’il cherchait à réconforter. On passait d’une scène de tendresse à celle de l’horreur. Car, comme l’indiquait le frère de cœur de Sam, une horde de mordeur se formait petit à petit pour se diriger vers les sorties de la ville. Non pas pour tenter de trouver la liberté, mais semblait attirer par des cadavres sur les voies et des soldats qui grouillaient.

"Je ne sais pas mon grand… J’ai cru entendre des bruits la veilles comme des coups de feu. Le vacarme venait peut-être de la et ça les aura attirer." Fort possible, Klein se souvenait quelque peu de tirs et d’explosions. Mais dans une ville qui partait en morceaux, cela ne le surprenait presque plus déjà. Par contre, face au grand cœur et à la naïveté de Robert, le catalan haussa le ton devenant ainsi un peu plus autoritaire quand ce grand frère voulu savoir s’il devait aller seconder les militaires.

"Surtout pas ! C’est bien trop dangereux ! Tu risquerais fort de te faire mordre ou qu’un de ces gars te tire dessus ! Il vaut mieux qu’on reste ici et qu’on veille sur les nôtres en attendant." Même Samuel qui avait à cœur comme son plus grand de venir en aide à autrui, sentait que cela serait une mauvaise idée. Que ce serait plus que suicidaire. Et donc, qu’il valait mieux rester à attendre ici que les choses se calme et à voir cette abominable spectacle où l’ancien barman lâchait un "Quel horreur…" Devant cette scène cauchemardesque. Car très vite, la horde devenait une véritable marrée de la mort. Les militaires tiraient pour repousser, on entendait les détonations raisonnaient comme le tonnerre. Mais les zombis eux, formaient une armée gigantesque, du jamais vue, qui recouvrait la rue et semblait même en déborder. Si Samuel et Robert y étaient aller, le présence n’aurait rien changer si ce n’était le prix de leur vie.

"Vite Robert on ferait mieux de rentrer et s’assurer que tout est fermer comme il faut."