Paris n'est plus Paris ! [feat. Spoon]

Ca y est, l’été était terminer et donc, fini avec cette putain de chaleur. Malgré toutes les épreuves qu’on pouvait rencontrer dans Paris à cette époque, ce fut surtout les journées de fortes chaleurs qui dérangeaient le plus David. Survivre face à des zombis et des tarés, ca c’était gérable, mais quand le soleil tapait, que les clims tombaient en pannes les unes après les autres et les zones d’ombre devenir de vrais fours, c’était difficile. Mais surtout, il y avait une autre chose qui prenait enfin fin, l’emprisonnement dans Paris.

Ca y est, les hauts murs qui interdisaient à tous résident de sortir sont tombés. Spooner priait comme tant d’autres que ce jour viendrait enfin où il pourrait se tirer loin d’ici et retrouver la vie qu’il aimait tant. Mais, les choses n’était pas telle qu’il l’aurait souhaiter. Oui, il était libre comme tout le monde. Mais alors qu’il se tenait là, à la frontière de la ville, le bandit devait faire face à l’évidence. C’était un échappatoire d’un enfer pour un autre encore plus grand. Il lui suffisait de juste regarder devant lui. Le monde qui se perdait à vu en dehors de Paris, était aussi mort et désolé que la capitale. Il pouvait sortir, mais pour aller où ? C’était comme si Paris s’était rependus dans le monde entier, que chaque villages, villes et champs, devenaient un quartier de cette cité des morts, que l’enfer c’était étaler sur toute la surface du globe.

David resta là, songeur, regardant ces longues routes qui partaient de la capitale vide de toutes vies. Comme dans un film du genre, on y voyait de nombreux véhicules abandonnés, souvent ouverte comme si leurs propriétaires n’en avaient plus rien à faire que quelqu’un la vole ou pas, que tout n’avait plus la moindre importance. David s’était assit à l’une d’elles, jouant avec les fils pour la faire démarrer. Peut-être qu’avec, il pourrait partir loin de tout ceci, trouvait un ultime refuge. Mais au final, le jeune homme trouvait cela fort stupide. Et puis, quand il avait réussit à faire démarrer la voiture, le moteur gronda et le son d’une alarme raisonna, attirant quelques mordeurs curieux, obligeant le braqueur à se casser au plus vite.

Où il allait ? Il n’en savait rien. Le voyou rejouait un peu au bandit de grands chemins, n’ayant plus vraiment de but, d’objectif dans la vie. Avant, c’était de pouvoir sortir d’ici qui comptait le plus. Mais maintenant… Si seulement Ash était là. Il ne l’avait toujours pas recroiser depuis. Néanmoins Spoon était certain d’un truc, c’est qu’il était vivant et aurait sans doute un plan. Ce chef charismatique n’aurait qu’un ordre à donner et David l’aurait suivit sans réfléchir. Ainsi, il aurait un objectif dans la vie. Hélas non, il était seul, isolé et n’ayant plus rien.

Curieusement, son chemin le conduisit au célèbre cabaret du Moulin Rouge. Quand il s’en rendit compte, Spoon pouffa de rire. Il n’aurait pas dit non à un spectacle exotique. Rien a voir avec les danses de stripteaseuses qui le font saliver, mais imaginer des femmes presque nues à se trémousser devant lui, ca l’excitait. Mais bon, il savait qu’il n’y aurait aucun spectacle et que si des danseuses existaient encore ici, elles seraient moins fraiches qu’avant. En tout cas, David était curieux d’aller voir. Peut-être y trouverait-il quelque chose d’intéressant et d’utile.

Le Moulin Rouge, il connaissait surtout de nom comme beaucoup de monde. Mais on pouvait imaginer cette ambiance festif sur scène. De ces danseurs et danseuses dévoilant leur intimité les seins nus. D’une salle toujours pleine à craquer de monde voulant se rincer l’œil pour rien, n’ayant rien à faire de la profondeur des numéros. David était de ce genre la on s’en douterait. Là, c’était une salle incroyablement vide, silencieuse, morte comme le reste. Et ce silence l’inquiétait plus que le vacarme d’une fête. Il entra armer de son fusil à pompe. Il ne lui restait plus beaucoup de munitions faut dire, mais s’il tombait sur des indésirables, David pouvait leur faire peur. Un coup de pompe faisait plus peur que la balle d’un flingue en général.

Silencieux, peut-être pas complétement. Spoon pensait entendre quelques bruits sur le côté. C’était faible et court. Il pensa à un zombis qui errait. S’il était seul, il n’aura aucune difficulté à s’en débrasser. Prudent, il s’approcha de l’origine du son, mais découvrit une tout autre créature dérangeante à la place.

"Tiens, regardez qui on retrouve."

Comme le monde était petit. Certes, le nombre de survivants devait être restreint, mais Paris déjà était une grande ville et le fait de tomber facilement sur une tête connue aussi vite révélait plus d’une sorte de besoin scénaristique plutôt que d’une réelle coïncidence. En tout cas, si Spoon devait être dans un film, le balourd espérait être le héros qui survive emmenant sous le bras, une belle nymphe peu farouche. Mais bon, ils n’étaient pas au cinéma et le destin de chaque personne n’était pas déjà assurer à l’avance. Néanmoins, David était content de revoir Javik, même s’il ne le dirait pas ouvertement ou ne ferait pas de belles démonstrations d’émotions. Voyons donc qu’il ne courrait aucun danger, il abaissa de suite son arme, soufflant un peu comme s’il était déjà exaspérer de revoir son vieux compagnon.

"Le projet ouais. Juste, j'ai besoin de plus de temps pour me préparer. Y'a plus de restos ouvert sur les routes en ce moment tu sais." Une explication quelque peu maladroite, mais David préférait dire n’importe quoi que d’avouer à Javik qu’il avait raison. C’était à croire qu’il était au courant de quelque chose avant tout le monde, une sorte de devin et ça, ca ne lui plaisait pas. Il attrapa le verre que son ancien co-braqueur lui avait servit. "Elle n’est pas plus belle que la mienne !" Répondit-il d’un air taquin. Lui qui aimait tant se vanter et s’imaginer être une gravure de mode, ce qui n’était pas forcément faux, juste le caractère qui gâchait la toile.

Le regard un peu perdu, Spooner regarda l’immensité de la salle vide. N’ayant plus âme qui vive, il avait l’impression d’être dans une église abandonnée. Cette pièce ressemblait au reste du monde, n’offrant pas plus qu’ailleurs. Avait-il le moindre plan pour la suite ? Des idées, mais rien de concret. "J’ai toujours retrouver personne d’autre de la bande. Tu crois que s’ils étaient toujours là, on les aurait retrouver depuis ?" David semblait se laisser tenter pour la première fois au désespoir. Il voulait croire que ce soit Danny, Cooper ou surtout Ash, sauraient se débrouiller pour rester en vie. Mais justement, s’ils étaient encore là, ne les auraient-ils pas retrouver depuis le temps ? Triste à dire, mais chaque jour qui passait, diminuait l’espoir de les revoir encore le cœur battant. "Je ne voulais pas non plus me barrer sans vous avoir tous retrouver au moins." David avait des défauts, un paquet. Mais ce n’était ni un lâche et un traitre. Il ne voulait pas fuir de son côté pour ne penser qu’à sa belle gueule, il voulait retrouver ceux en qui, il était le plus attacher. Et Javik en faisait partie. Il aurait bien aimer quitter la ville avec lui, mais comme il ne voudrait jamais l’avouer et que le jeune homme était aussi tête de mule que lui…

Ouais, il est clair que de base, David n’a jamais sut réellement préparer quoi que ce soit. Ce n’était pas pour rien qu’on évitait de lui confier le plan des braquages. Sinon cela se résumerait souvent à du rentre dedans et pas mal de dégâts. Pourtant, il était loin d’être bête même si le doute était permis. Il pensait pouvoir quitter Paris et retrouver une vie normale, mais faisant face à la réalité, il se rendit compte que ses plans devaient être modifier et il y allait un peu à l’instinct. "Dis moi le cas d’un type ou ca se passe mieux ! T’as pas l’air mieux lotis que moi te ferais remarquer." Javik aussi était seul, errant dans un bâtiment abandonné où une saleté de zombi pouvait surgir de n’importe où pour les dévorer. Sauf que la différence des deux hommes, c’est que Javik à préférait rester, mais était-ce préférable ?

David perdait un peu espoir de retrouver le reste de la bande. Paris n’était pas si grand que ca après tout et depuis le temps qu’il arpentait les rues, il n’eut pas la moindre nouvelle de qui que ce soit. Au moins, il n’avait pas retrouver leur corps soit dévoré, soit se baladant le regard vide de toute âme dans les rues. "Leur meilleure vie ouais, à se battre contre des macchabées, si c’est mieux qu’être avec nous suis vexer." C’était une tentative d’humour, cela changeait des blagues lourdes habituels de Spoon.

L’invité à boire était sans doute la meilleure des solutions. Il n’en fallait pas plus pour le convaincre et que David aille se prendre un verre, pour ne pas dire la bouteille. Car justement, c’est ce qu’il fit, prendre une des rares bouteilles survivantes et se la garder. Il n’était pas très partageur, mais se disait qu’il y en avait assez d’autres sous le comptoir pour que son compagnon trouve son bonheur. "Hey ! J’ai proposer l’idée mais t’as préférer rester ici te rappel ! Ouain ouain j’ai peur je reste planquer en ville !" Ce n’était pas vraiment vrai, il est exact que l’un voulait partir et l’autre rester. Mais David l’avait interpréter comme une forme de couardise, de pessimisme. Bien entendu qu’il aurait aimer que Javik le suive pour s’échapper, et le fait qu’ils furent en désaccord à ce sujet, l’avait quelque peu… Peiner ?

Mais tout ceci ne devait être que de l’histoire ancienne. Les choses ont changé et il fallait s’y adapter. Et ca, Javik paraissait l’avoir comprit en proposant à David de rester ensemble. Sincèrement, l’idée lui plaisait de refaire équipe même avec le jeune homme. Intérieurement, il était un enfant qui sautillait de joie, mais à l’extérieur, il jouait encore cet ours bourru mal léché. Spooner dévoiler ses sentiments ? Même la fin du monde ne pourrait le faire changer. "Ouais…" Répondit-il d’une voix grave quelque peu boudeuse.

"Un peu comme dans le casse vers Reims ? Quand il fut contraint de partir avec le pognon mais nous guidé pour le retrouver ? " Une vieille anecdote. David l’avait presque oublier pourtant ils ont bien faillit se faire avoir. Mais à présent, Spoon se souvenait des énigmes laissés par leur chef pour retrouver le magot. Enfin les autres ont résolut l’énigme surtout. "A ouais ?! Où ca ?! " S’exclama David quand Javik disait savoir par où commencer. Dans un sens, Spooner était jaloux de voir que son cadet savait mieux que lui comment retrouver Ash. C’était à croire qu’il a bénéficier d’un meilleur enseignement que lui de la part du mentor. Mais la perspective de retrouver l’homme qu’il idolâtrait dépassait celle de l’ego personnel.

David ne voulait pas en rester là, hors de question de laisser le dernier mot à qui que ce soit, surtout pas à Javik, car même si au fond de lui, il éprouvait de l’affection à son égard, le jeune homme restait un rival pour lui, celui qui a voulu lui prendre la place auprès de Ash et ça, le bandit n’était pas prêt à l’oublier. Et même s’il était au milieu de la fin du monde et que Ash n’était plus la, cela ne changeait en rien pour Spooner. "Ouais j'ai remarqué que t'aimais cette ville. Alors ca y est t'as le superbe appart et la fille qui ta fait tirer ta crampe ?!"

S’inquiéter pour eux… Même si un lien inexplicable unissait chaque membre du groupe, cela sonnait étrange dans les oreilles de David. Jamais au cours de sa vie, qui que ce soit a dit être attacher, l’apprécier. Même pas sa famille qui avait préféré l’envoyer en pension plutôt que le garder et ses amis fait en route, avant la bande nous parlons, le lâchaient facilement comme une chaussette n’ayant plus sa paire. Mais oui, il se rassura en se disant que même si personne dans la bande n’était démonstratif, eux au moins devaient se faire du soucis pour lui, comme lui s’en faisait mais ne l’avouerait pas aussi facilement.
Au moins, il devait accorder un point à son rival, de bien chercher dans paris le moindre indice pour retrouver les autres car ils n’avaient aucune autre piste sous la main. Il était clair qu’ils ne décideront pas de partir comme ça sans rien laissé à leurs potes pour que ces derniers les retrouvent, voila pourquoi David se souvenait à présent de cette anecdote en particulier. Il serait logique qu’ils réexécute la même idée afin d’être plus vite retrouver non ?

La banque… Pourquoi pas, Spooner fit une moue de réflexion. Il trouvait un peu bizarre de devoir retourner là-bas malgré tout, car la zone devait être infecter de zombis. Mais au moins, il n’y avait plus la moindre trace de militaire, sa nouvelle allergie. "A condition qu’ils pensent y retourner aussi. Après ce qu’on y a vécu, serais pas étonner qu’aucun d’eux ne voudra y refoutre les pieds." Et surtout que l’argent n’avait plus la moindre valeur, pourquoi y retourner pour récupérer aussi des billets qui ne serviront à rien ?

Javik propose donc de se reposer jusqu’à demain matin. Si David n’était pas enchanter de le laisser prendre les rennes, le mot « boire » arriva à amadouer ses ardeurs rebelles pour l’instant. Le jeune homme suggéra cependant de sécurisé l’endroit, pas bête car s’ils devaient pioncé ici alors qu’un ou deux zombis devaient être encore dans le coin… David vérifia donc son arme ainsi que les cartouches qui lui restaient. Quelques balles, il fallait qu’il se retrouve des munitions ou une arme contendante à la place assez efficace. Peut-être qu’en en profitant pour fouiller, il trouvera quelque chose.

"Pas con. Faut que je fasses quelques courses aussi, j’espère qu’il y aura des truc intéressant." Encore, trouver une nouvelle armes ou des munitions au Moulin rouge, il avait des doutes, mais on était pas à l’abris d’une bonne surprise agréable ou bien trouver quelque chose d’utile pouvant compenser. "Je vais check le foyer des artistes à l’arrière. T’as de quoi te défendre j’espère."

Imaginez… Au beau milieu du chaos, de l’apocalypse. Quand les morts revenaient à la vie, mais pas pour retrouver leurs familles et amis, mais pour dévoré la vie à pleine dents. Une armée de sans âmes qui rodaient dans les rues et les maisons. Vous êtes au milieu de tout cela oui, seul ou en petit groupe à chercher à survivre. La force n’était pas une solution unique, il fallait faire preuve de ruse, de prudence et surtout de discrétion. Car ces damnés sont attirés par le son en plus du sang. Vous devez vous rendre dans un territoire hostile où ces infâmes rodent. Accroupis, patient, vous devez être discret, des ombres. Surtout quand vous êtes avec quelqu’un qui en plus de vous couvrir, devait être aussi invisible que vous. Alors imaginez une excursion avec David et Javik. Depuis que tous les deux se sont retrouver, c’est comme s’ils oubliaient que le danger rodait constamment autour d’eux, qu’aucun ne voulait baisser le ton pour avoir le dernier mot. "Ouais ben la vie que je t'invente justement est plus intéressante que la tienne actuellement !" Oui, David ne savait rien de la vie de Javik, déjà ce dernier ne voulait jamais en parler, encore moins à Spoon sans doute, et ce dernier ne s’y était pas plus intéressé que ca. C’est beau l’amitié.

Il fallait avouer que le plan de Javik était logique. David aurait aimer le contre dire rien que pour le contrarier, mais n’ayant rien de mieux à proposer, il capitula déjà sur ça. La banque pourquoi pas. Mais le camp militaire là… Il ne pouvait pas s’empêcher de faire une grimace. Trop de mauvais souvenir, depuis qu’ils furent captif, Spoon a développer une allergie aux soldats. Il était dans l’armée pourtant, mais ses années de services ne furent pas des plus marquantes pour lui et depuis qu’ils leur était arriver ça…

En tout cas, un plan était mit en place et c’était toujours mieux que rien. David voulait bien bouger et chaque espoir de retrouver les autres copains était une bonne chose à prendre. Néanmoins, leur expédition n’était pas prévu pour tout de suite. Au début, il fallait se reposer et voir ce que le moulin avait à proposer. La remarque de David bien rire son camarade qui lui balança une taquinerie. "Quoi t’es pas au courant ? Depuis des semaines, tous les magasins sont ouvert sept jours sur sept, vingt quatre heures sur vingt quatre avec des promos à l’année pouvant aller jusqu’à cent pour cent de réduc. Faut sortir mec." Bien entendu, il ne pensait pas se balader dans le quartier, ce serait trop dangereux, mais c’était drôle pour lui de voir Javik tout comprendre de travers.

Javik par contre, ne voulait pas qu’ils se séparent pendant l’exploration du cabaret. Oui pas idiot, tout le monde connaissait cette règle évidente de films d’horreurs. David la connaissait, mais il était un homme à se surestimer, pensant pouvoir surmonter n’importe quel danger. En tout cas, il profita de l’occasion pour se moquer encore de son compagnon. "Ce sera plutôt moi qui devrais te protéger princesse." Dit-il avec un sourire mesquin. Avouons le, en combat brutal, Spooner était le plus avantager, mais bon rester avec Javik ne le dérangeait pas.

"On y va ok, je te suis."

Spoon se serait attendu à une réplique de son compagnon d’infortune, que tous les deux se lanceraient dans une joute verbale, lançant moquerie sur moquerie. Il s’y était préparer, ayant déjà en tête quelques idées de répliques à renvoyer. Mais rien, Javik ne semblait pas vouloir poursuivre cette énième discussion futile, laissant donc David avoir le dernier mot. Ce dernier n’allait pas s’en plaindre, mais il aurait aimer que cette bagarre se poursuive. On comprenait vite fait, qui des deux était le plus mature et malin. Et c’était sans doute la chose la plus sage à faire. De toute façon, Javik devait bien connaitre son homologue depuis le temps et savoir comment réagir avec lui. Nous l’espérons en tout cas, pour le bien de nos âmes !

"Avec Plaisir ! Et je te les enverrais vers toi pour le paiement. Faut bien qu’ils bouffent ces pauvres gens." Cal lui faisait rire de voir que Lawson n’avait pas visiblement, compris de suite l’image employé. C’était l’heure de beaucoup de gens en fait, sous estimer Spooner. On le prenait facilement pour un idiot, une brute sans cervelle. Mais en réalité, il y en avait la dedans quand même. Ok, il n’avait rien d’un physicien et encore moins d’un littéraire, mais David n’était pas aussi idiot qu’il laisserait penser. Et voir les gens se tromper sur lui sur ce point l’amusait car il les mettait mal à l’aise en suite en retournant la situation.

Javik, peut-être bien vexer de se voir ridiculiser à sa place, somma donc de le suivre sans plus, ce que fit Spooner avec toujours cette expression mesquine, se délectant de voir qu’il arrivait toujours à autant exaspérer le jeune homme.

Tous les deux se rendirent sur scène. On parlait d’un cabaret célèbre dans le monde et pourtant, les planches qui ont vue tant de spectacles si exotiques, n’impressionnaient pas plus que cela Spoon. La scène lui paraissait au final si petite, il se croirait dans une salle des fêtes où on organisait les spectacles d’une école élémentaire. Donc, pas grand-chose à voir, direction les coulisses là où la plus part des artistes se préparaient.
Il y avait de nombreuses tables avec ces miroirs éclairés avec des ampoules tout autour, des portes manteaux encore chargés de tenues à paillettes, des palettes de maquillages abandonnés sur les tables. Des accessoires qui donneraient bien des idées à la brute, laissés ici et la comme jeter et oublier. "Ouais je ne dirais pas non ! A condition qu’elle soit bien fraiche surtout." Car s’il devait rester une danseuse dans le coin, David n’était pas convaincu de son état. Il ne dirait pas non à un spectacle, mais si la fille se trouvait être une chaire pourrie…

"Ouais ben je crois pas en la chance alors grouillons nous." Et il ouvrit le bal, en allant directement vers un premier rangement, ressemblant à un meuble composé que d’étagères. Que comptait-il trouver à part quelques objets particulier ? Rien de particulier, mais qui sait, on peut toujours avoir de bonnes surprises.