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The Sidh of Madness [One Shot]

Killian O'Connor
Killian O'Connor



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Ancien romancier d'horreur - Aide infirmier
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11/12/2021

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The Sidh of Madness [One Shot] EmptyMer 7 Sep - 15:26
Par une nuit sombre et lugubre, lorsque la lune même se cache derrière ces nuages aussi fin que du lin, la, au milieux de ces vieilles pierres plusieurs fois centenaires, la silhouette maigre et fatigué d’un homme se tenait. Tout était calme, un luxe pour ces heures sombres où la mort gagnait sa guerre sur le vivant. Assis sur un de ces bancs en bois inconfortable, il regardait d’un air vague les quelques figures grises qui se tenaient devant lui. Elles le dominaient, le regardant d’en haut mais ne posaient pas leurs yeux sur lui. Elles les gardaient fermer constamment et à jamais. Que ressentaient-elles ? Existaient-elles ?

Voila des siècles, voir depuis les débuts de l’humanité que l’homme se tournaient vers elles pour les prier. Que ce soit pour avoir une bonne récolte, être fécond, riche, à l’abris de la guerre. Ces êtres qui connurent de nombreux noms dans l’Histoire devaient recevoir aujourd’hui des milliers de prières face à l’armée des morts, leur demander pourquoi et surtout, comment éviter de rejoindre cette armée des ténèbres. Cette nuit, les gens étaient fatigués. Fatigués de survivre, de prier, d’avoir peur. Ils voulaient juste dormir, penser à autre chose.
Sauf peut-être cette femme au bout. Elle avait tout d’une croyante, foulard sur la tête, genoux sur le sol froid. Les mains jointes, elle priait devant un cierge et la peinture d’un esprit. Que pouvait-elle demander ? Pour qui priait-elle avec ferveur ? Killian aimerait savoir, il aimerait pouvoir parler à quelqu’un. Mais à qui, il n’était pas vraiment croyant et la première personne à qui, il pensait ne serait-ce qu’à l’invisible, c’était l’Autre.

L’irlandais n’aurait jamais penser qu’il lui manquerait. Et pourtant, voila un moment qu’ils ne se sont plus dresser la parole. Fâcher ? Non. Killian avait fini par accepter l’Autre, s’acceptait lui. Depuis, il avait disparu, laissant seul l’écrivain. Pas si seul car au final, ils n’étaient plus qu’un. Mais leurs conversations finissaient par lui manquer. L’Autre le comprenait, la pousser à se révélé, montrer de quoi il était capable. Sa véritable nature. Mais maintenant qu’il avait trouver son chemin, Killian n’avait plus besoin de guide. Même s’il ignorait ce qui l’attendait au bout de son voyage.

Il regarda la figure de pierre principale qui ornait l’autel. Une statue représentant cet esprit protecteur chez qui tout le monde est venu trouver refuge. Pouvait-il les protéger ? Le voulait-il seulement ? L’humanité à préféré l’athéisme, ils se sont forgés de nouveaux dieux comme la philosophie et la science. D’ailleurs, en voulant jouer à l’apprentis sorcier ou pire, devenir l’égale d’un dieu, ils ont créer cette abomination dont eux même ne pouvaient pas contrôler, libérant un mal terrible. Non… Ils ont échouer.

Killian se sentait fatiguer aussi. Quel était son destin ? Pourquoi suivre tout ce cheminement pour finir ici dans le temple de la ferveur perdue de l’humanité ? De ce qu’il avait comprit, l’autre lui avait donner les outils pour son avenir, mais sa grande œuvre elle, resterait à découvrir. Ce fut sur cette dernière pensée que Killian se laissa emporter par le sommeil, pensant retrouver de suite après, une nouvelle journée dans les enfers…


*****

Le monde n’était que brume. La terre fertile fut à peine visible à travers ce manteau nuageux qui recouvrait la terre. Ici, il n’y avait ni soleil, ni lune, ni étoile. Le ciel semblait vierge et pourtant, une lumière existait car il se voyait marcher dans ce monde sans âme. Il marchait le long d’un sentier, passait à côté de grands arbres tordus. Puis, il l’entendit et fini par la voir, cette immense fleuve qui s’écoulait coupant le sentier en deux, mais il n’y avait pas de pont. Et l’eau semblait s’écoulait avec force, Killian sentait que s’il tentait de traverser, il serait emporter par le courant.
Sur la berge cependant, il rencontra un homme, ou ce qui y ressemblait. Il était pâle comme la neige et des yeux vitreux. Son accoutrement ressemblait à un homme de la ville, mais portait un curieux chapeau rond. Il regarda Killian un moment puis s’adressa à lui en pointant la course du fleuve du doigt.

"Suis le fleuve. Le maître t'attends."

Killian ne posait aucune question et s’exécuta, marchant le long du cours d’eau. C’était difficile de décrire le paysage tant il fut à la fois angoissant par son aspect lugubre, mais aussi réconfortant comme si on avait l’impression d’être chez soi. Killian marcha donc le long du fleuve, croisant quelques fantômes qui évoquaient chacun quelque chose pour lui sans pouvoir le définir. Mais son intention se porta sur quelques menhirs dresser, ressemblant aux vestiges d’un antique temple disparu. Sur ces colonnes de pierres archaïques, des symboles celtiques brulaient d’un feu différends chacun s’y trouvaient graver dans la roche. L’irlandais les regarda, comme fasciner par ces inscriptions mystiques qui envoyaient en lui leur énergie et le sens de leur mystère.

C’est ainsi tout le long jusqu’à ce que Killian arriva au porte d’un immense palais fait de bois et d’os. La structure était gigantesque, faisant un peu penser aux palais des Ases du nord où vivrait le puissant Wudan germanique, mieux connu sous le nom d’Odin chez les Viking. Mais c’était une autre entité qui vivait à l’intérieur. Les deux grandes portes en bois lourd s’écartèrent dans un désagréable grincement et de l’autre côté, se trouvait un trône en bois sculpté, recouvert de symbole gravé, de crane d’animaux pendu sur le côté, de bois de cerf qui le couronnait. Et la brume qui envahissait cet étrange royaume semblait venir de ce trône primitif.

Mais ce qui attirait davantage l’attention, fut le géant qui siégeait dessus. Une personne qui devait faire dans les trois mètres. Un titan, un monstre de muscles habillé d’une peau de bête qui dissimulait à peine ces muscles contre nature. Le regard féroce, les cheveux long qui tombaient en cascade avec une barbe bien fournit. Le géant était la, assit tenant d’une main une imposante masse dont la tête ressemblait à deux crâne opposé comme si c’était la tête de Janus qu’on y avait mit.

L’irlandais ne tremblait pas, il regarda avec admiration ce puissant personnage dont la voix ressemblait au tonnerre qui gronde et les gestes aux bourrasque de vent.

"Killian O'Connor ! Te voici enfin je t'attendais !"
"Moi seigneur ?" Demanda incrédule le principal intéressé.
"Oui. Tu es bien celui que j’ai appelé. Tu as traverser l’enfer du corps et de l’esprit pour arriver devant moi."
"J’ai l’impression de rêver et pourtant, je me sens… Conscient. Que se passe t’il ?"
"Tout te paraitra clair très rapidement. Mais je veux que tu saches, que tu es celui que j’ai choisis et qu’il est temps que tu prennes connaissance de la mission qui te revient."
"Quoi ? Mais quelle mission ? Qui êtes vous ?"
"Tu le sais bien pourtant puisque tu es venu ici sans trembler et sans rien demander."
"Non… Non je ne veux pas le croire !C’est impossible. Je dois être mort ou bien ca y est je suis devenu fou !"
"Tu n’es pas fou Killian et ceux pour une très bonne raison. Ton esprit. Tu n’as jamais était comme les autres. Tu es capable de comprendre, voir et sentir des choses qui échappent à ces mortels bon à rien qui se sont laisser empâter par la l’oisiveté du monde."

Le géant se leva et tout ce monde fantastique s’effondra. Killian se retrouva dans un lieu bien étrange encore où il se voyait lui, mais plusieurs fois. Il s’agissait de scène de sa vie rejouaient en boucle, relatant de nombreux épisodes important, allant de sa tendre jeunesse, à sa vie d’écrivain, passant par les drames comme la perte de sa femme et cette épidémie. Le géant n’était plus présent, mais on l’entendait encore, sa voix venant de n’importe où, impossible de découvrir l’origine de cette dernière. Pendant qu’il parlait, l’irlandais regarda effarer sa vie décomposait en plusieurs scènes devant lui. Il pouvait toucher, entrer, mais aucun personnage de son passé ne le percevait et ni lui ne pouvait interagir ou faire modifier quoi que ce soit. Même au moment où il pensait pouvoir sauver sa femme, quand ils aborderont ce moment, les choses se feront, ignorant totalement l’humain.

"Celui que tu surnommes l’Autre. Il ta montré la voie, mais moi je vais te montrer la destination. Depuis tout petit tu étais fasciner par le mystère, les secrets. L’horreur. Puis tu t’es intéressé à nous. Tes poèmes et tes récits ne relataient plus que notre peuple, notre puissance et les raisons pourquoi nous craindre. Sais tu pourquoi ?"
"Vous n’êtes que le fruit de mon imagination ! Vous tous, je vous ai conçu qu’à cause de stupides recherches faites ici et la."
"Tu es un homme plein d’imaginations c’est vrai. Mais aussi très intelligent. Tu es capable de comprendre, ressentir des choses qui échappent aux autres. Regardes donc tes souvenirs. Chaque épreuve, chaque découverte que tu es fais… A quoi cela ta conduit ? N’es pas peur Killian. Car ton destin est grand et beau et je suis la pour t’aider."

O’Connor ressentait comme des vertiges, il aimerait contre dire l’entité, mais il ne pouvait pas comme si une puissance inconnue le pousser tel un prisonnier avec ses entraves à suivre la voie qu’on lui ouvrait. Et quand il revoyait ses moments de sa vie si lourde et pénible, il ressentait sa force le quittait.

"Qu’attendez-vous de moi ?"
"Si tu es ici c’est que tu es sur le point de découvrir quelque chose de très important sur ce qu’il se passe Killian. Peux-tu le deviner ?"
"Ce qu’il se passe ? Les morts se relèvent par légion… Nos civilisations tombent. La France surtout."
"Mais tu sens que le reste du monde va suivre. Cela ne te dit rien ?"
"Mon livre ! Mais… C’est une armée damnée venant d’un Sidh infernal. De la magie, de la mythologie de notre monde natal. La, c’est la science qui a créer ces abominations !"
"Que tu as étudier avec soin comme si tu ressentais un lien particulier. Et qu’en a tu déduis ?"
"Ils sont un paradoxe. Un miracle infernal lâcher sur Terre. On crirait presque au sacrilège."
"Sacrilège dis-tu ?"
"Oui. Et je suppose que c’est pour cela que tu es la. Ils ont ouvert de par leur science les portes de l’Autre monde et tu es le maître de la vie et de la mort, celui qui fait et défait."

Le géant sourit.

"Tu es sur la bonne voie. Les mortels sans dieux veulent les remplacer."
"Mais ils veulent maîtriser ce qui n’est pas à leur porter et donc ont déchainer l’enfer même ! Et donc pour tout stopper il faut…"
"Tu commences à comprendre Killian et je savais que tu serais la personne adéquate pour la mission que je veux te donner."
"Quelle mission ?"
"Tu sais qui je suis. Mais tu n’oses pas le dire. Pourquoi ?"

L’irlandais ne disait rien, préférant rester muet.

"Tu as peur que tout soit vrai et de la tâche qui t’attends. La même que tu voulais donner à ton héros. Ne comprends tu pas qu’en réalité, tout t’était destiné, que tu étais la personne qui devait mettre fin à tout cela ?"

Killian resta comme figer, ne pouvant plus rien dire ni faire quoi que ce soit.

"Killian, tu es celui qui devra sauver l’humanité en nous faisant revenir pour contrer le mal. Tu devras devenir ma bouche, mon grand prêtre ou comme nous le disons, mon grand druide. Si tu l’acceptes, tu n’auras qu’à prononcer mon nom."
"Je rêve c’est sur. Je dois être allonger ou bien mourant quelque part. Et mon esprit fragilisé m’aura fait imaginer ce monde et cette conversation comme ultime souvenir de mon œuvre."
"Tu découvriras que ce n’est pas un rêve. Car moi seul peut te faire sortir d’ici selon ma volonté. Et une fois revenu dans le monde mortel, tu verras par tes yeux la vérité. Peut-être que là, tu diras mon nom et acceptera cette mission sacrée."

Killian réfléchissait, ayant peur de ce qui pourrait se passer, mais acquiesça, mettant au défis ce fantôme onirique. Ce dernier hocha la tête et d’un coup, tout cet univers se dissipa.


*****

Killian retrouva peu à peu la vue. Il pensait se réveiller là où il s’était assoupis. Un banc de l’église, un lit militaire ou autre mais bien à l’abris dans le camp. Or, il ne retrouvait pas les saints murs de la cathédrale qu’il avait vu avant de sombrer dans cet étrange songe, mais la lumière aveuglante du soleil. Plus étrange encore, il n’était pas allonger mais debout, torse nue, se tenant droit. Il sentait quelque chose de froid dans sa main et chaud sur sa peau. Ne comprenant pas ce qui vient de se passer, il s’examina et découvrit avec horreur qu’il tenait un couteau ensanglanté et que sa peau fut recouverte de taches rouges. Il suffoqua, prit de panique ne comprenant plus rien. Il s’examina vite fait et fut rassurer de voir qu’il n’avait aucune blessure. Mais à qui était ce sang ? Où était le blesser ou le corps ? Les souvenirs de son rêve lui revenait et se rappela de la promesse du dieu. Son esprit qui se voulait logique semblait se briser pour de bon face à une éventualité qu’il pensait fuir. Ne trouvant aucune réponse et échappatoire, un mot s’échappa de ses lèvres…

"Dagda…"