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Un ange tomber du ciel... (Ruby)

Robert Durocher
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Un ange tomber du ciel... (Ruby) EmptyVen 14 Oct - 18:31

Les pas chancelants du colosse creusaient dans la douce poudreuse des tranchées plus ou moins parallèles. Une bordée aussi surprenante pour la saison, mais devenu hasardeuse à cause des changement climatique provoquer par l’égoïsme de l’homme sur son fragile environnement. Plissant ses yeux océaniques, ayant la bonté et l’innocence d’une humanité si frappante, le géant à la silhouette déformée laissa planer son regard sur les étendues à la blancheur immaculée qui dallait disparaître au petit matin suivant. Le reflet vicieux du soleil sur la neige éblouissait quelque peu l’erreur de la nature. Le manteau de pureté blanchâtre semblait recouvrir la déchéance que la civilisation venait de subir il y a quelques mois de ça. Tant de colère, de peur et de drame étaient maintenant camouflés par la froideur cette mince neige. Portant tout doucement ses mains qui pouvaient se transformer en boulet de canon mortel en cas de grandes nécessités furent amener à sa bouche, l’ancien mineur du laissant s’échapper un souffle chaud de la fine barrière de ses lèvres émincées et exsangues. Un mince nuage de vapeur réchauffa brièvement des doigts ayant la circonférence de saucisses et les paumes des grandes paluches de Robert se frictionnèrent pour permettre au sang de circuler de nouveau dans les extrémités, engourdies par la forte chute de température. Levant son regard océanique et si pur, qui ressemble à s’y méprendre aux vaguelettes d’une mer bercée sous la douceur bienfaitrice d’un soleil de midi, vers le ciel grisâtre de ce mois d’hiver et Bobby sourit. Même si le malheur semblait prendre un malin plaisir à tourmenter les mortels qui semblaient résister au destin funeste qui rodait de manière chancelante et vorace, l’homme était heureux comme un enfant.

Lunatique comme à son habitude lorsqu’il songeait à l’apparition divine qui venait de surgir dans son existence pour ensuite le blesser de manière horrifiante, les gestes de l’homme étaient un peu comme ceux d’un robot, L’automatisme de son être avait pris le pas et il a marché avec une régularité d’un métronome. Les muscles disproportionnés de la créature de Frankenstein emmitouflé dans un vieux parka militaire le propulsaient dans la houle poudreuse déposée ici et là. Mais une joie presque enfantine illumina le regard sérieux du colosse et les traits atypiques se transmuèrent en un masque de pur bonheur. Dame Nature avait décidé que la neige tomberait sur la lie de l’humanité et les flocons chutèrent paresseusement du ciel. S’arrêtant subitement, le mineur pencha la tête vers l’arrière et ferma les yeux. Il laissa la poussière glaciale fondre au contact de son horrible faciès et Robert ouvrit en grand la bouche pour espérer attraper avec sa langue immonde quelques flocons. Il ne se doutait aucunement qu’un regard affamé espionnait chacun de ses mouvements. Mais bienheureux étaient les simples d’esprits comme lui disait souvent sa mère ingrate. Après quelques instants d’un pur ravissement, un gémissement lointain fit reprendre le dur contact à la réalité à la créature difforme. Une silhouette chancelante essayait vainement de progresser dans la neige vers la position du monstre de foire. Celui-ci décrocha sa pioche de son paquetage et après avoir remarqué le lent cheminement de la goule, l’esprit horriblement désuet de Robert compris qu’il aurait toute la lassitude voulue pour entrer à l’abri et ressortir après la poudreuse de plus en plus opaque qui tombait. Bien avant que l’aberration arrive à la portée du pointu de sa pioche. Comme si le froid ambiant ralentissait encore plus les zombies, rendant leurs muscles encore plus faibles et atrophiés.

D’un côté de la rue se trouvait une multitude de logements familiale en plus ou moins bons états, vu les services que des émeutiers des premières heures du chaos ambiant avaient propagés. Dans l’esprit si lent de l’homme, avec l’effet de la neige et les effets d’ombres, les habitations ressemblaient à s’y méprendre aux maisons hantées qui faisaient frissonner sa nièce adorée. Dans l’imagination fertile de l’homme difforme, il vit des scènes d’anciens occupants décharnées qui frappaient pathétiquement à la porte barricadée de leur tombe familiale. En bordure de la route enneigée, quelques magasins représentaient l’économie d’un passé révolu. Certaines avaient la vitrine défoncée et sûrement leurs contenus pillés, mais quelques rares élues semblaient défier les parodies de vie putréfiée et les survivants déterminés de s’en prendre à elles. Un immense bâtiment, trônant comme un roi au milieu de ses sujets minuscules, attirant le regard bleuté si pur de l’homme difforme. Déchiffrant les quelques mots qui commençaient à disparaître sous l’assaut de la neige mouillée, Robert comprit que c’était une bibliothèque.

Levant les yeux de nouveau vers le ciel, Robert nota le nouveau changement. Les flocons semblaient maintenant se souder les uns avec les autres pour donner un mur à la blancheur immaculée et opaque. Se dirigeant vers la porte d’un abri qui lui semblait sur, où il se doutait qu’il trouverait ce qui rendrait un semblant de sourire à son horrible faciès, le mastodonte n’avait aucune idée dans quel pétrin il allait encore se fourrer comme à son habitude. Juste le furtif espoir d’un souvenir, d’une sensation spectrale d’effleurement d’une main douce et satinée sur sa poigne massive et rugueuse donna le courage au colosse de saisir la barre transversale. Sa nièce adorée aimait par-dessus tout lire et venir dans ces endroits de cultures. Robert l’accompagnait parfois, se sentant étranger dans ce monde d’intellectuel, lui qui avait des difficultés des fois à écrire son nom. Il se forçait à lire, plus pour faire plaisirs à l’ange de son passé que par une réellement envie d’apprendre. L’adolescente aimait un type du nom de Jules Vernes. L’esprit lent du monstre de foire venait de comprendre qu’ils devraient sûrement abriter dans ce lieu de culte du savoir un bouquin ou deux de cet écrivain. Pour renouer avec l’esprit de la défunte, pour essayer de lire les mots compliqués avec le fantôme souriant de l’être qui importait le plus dans sa vie.

Robert entra dans le hall de la bibliothèque et d’une main immense et rugueuse, il épousseta les petits amas de neige dispersés sur sa personne. Avec son visage aux traits sculpté grossièrement dans le granit et son corps repoussant, l’homme ressemblait à cet instant à une gargouille qui venait d’essuyer une tempête de neige. S’avançant timidement dans la pénombre de ce lieu qui lui était si étranger, les pas pesants du géant annonçaient son arrivée. Dans un premier temps, ce fut le crissement mouillé que les bottines produisaient sur le parquet. Ensuite ce fut le cognement sourd amplifié par le silence et les échos de cet endroit si grand. Allumant sa lampe de poche frontale, le mineur découvrit par hasard la section littérature. Robert pensait que le livre tant recherché devait se trouver dans cette aile. Tout près de celle des enfants songea le colosse en voyant des tables de couleurs et des crayons cires déposés sur des dessins inachevés. Des petites mains qui ne voulaient que s’exprimer et que maintenant qui ne devaient que servir d’appendices monstrueux pour satisfaire un apéritif ignoble. Des petits ergots décharnés qui labouraient la chaire des vivants. Se plongeant dans un état lunatique, un peu pour s’échapper à ces pensées arrache-cœur, le mastodonte au corps labourer de cicatrices s’approcha d’une porte vitrée. Il trouva enfin un vieux livre conte et l’empocha. Peut-être que Nina ou bien Sam pourrait l’aider avec les mots à l’intérieur qui sait.

Il attendit quelques heures que le temps soit clément et le monstre de foire ressortit pour se diriger vers son véritable refuge. Mais Robert ralentit près d’un haut édifice. Il avait passé par là le matin et il n’avait pas de corps étendu au sol. Intrigué, le géant couvert de cicatrices entra. . Le golem de chair était habitué aux goules cannibales, aux êtres vils et méchants. Mais ici gisait un homme dont la chaleur semblait à peine le quitter. Auréoler de sang autour de ce corps dont la gravité semblait avoir fait une attraction fatale, le golem de chair couvert de stigmates horrible leva les yeux vers le firmament. Pathétiquement la montagne de muscle essaya de comprendre ce qui s’était passé. Hors deux éléments majeurs échappait au lunatique détective. Que le cri de frayeur de l’homme qui voyait sa fin se rapprocher si rapidement par la force de cet impact meurtrier fut entendu par une nuée de cadavres ambulants qui s’avançait en chancelant vers cet aubaine délicieuse. Ensuite qu’une escarmouche se produisait sur le toit et que seul une détonation allait permettre au géant de surgir de ses pensées inquisitrices. Levant son regard océanique vers les cieux, là ou reposait les deux anges qui avaient permis à la Bête de ne pas devenir ce monstre immonde que tous semblaient voir, le colosse balafré de toute part vit... un être céleste tomber du paradis. C’était l’image simpliste qu’il se faisait en ce moment et en plus la timide créature voyait toujours les dames comme des anges. D’instinct il fit un panier de ses bras immenses et si protecteurs...

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Un ange tomber du ciel... (Ruby) EmptyMer 26 Oct - 8:53
Paris semblait être un tout autre monde quand le froid arrivait. La vie s’étant rarifier déjà dans ses rues avant, ne semblait plus qu’être légende timide tant le silence et la solitude pesaient sur ces vieux toits. On pouvait croire que l’hiver emporterait le mal pour de bon, mais ce serait idiotie que de penser que ces choses étaient comme n’importe quel être vivant. La neige et la glace recouvrait peu à peu d’un beau manteau blanc le bitume et le plâtre, comme si la nature voulait en profiter pour dissimuler sa défiguration causée par l’humain à présent disparue. Toute trace de chaos et de lutte disparaissait comme la poussière qu’on cacherait sous un épais tapis. C’est incroyable qu’après ca, on aurait vu des cadavres allonger dans les rues et des traces de destructions qui les accompagnés. Ce décor froid d’hiver avait un quelque chose de reposant. Mais ce n’était qu’un leurre, car le mal rodait encore ici, tapis dans les recoins, prenant différentes formes pour tromper le malheureux égarer et lui offrir une fin des peux enviables. Et ça… Ruby en était parfaitement consciente.

"Choppez la !" Hurla un homme à sa petite bande qui courraient non pas dans les rues de neiges, mais sur les toits verglacés.

Un petit groupe composés d’hommes et de femme, pas plus de cinq, vêtue pour ce début de saison, le visage parfois camoufler par un foulard, mais la peau couverte de tatouages, poursuivait une seule jeune femme qui courrait telle une gazelle cherchant à les fuir. Elle tenait fermement d’une main la sangle d’un sac à dos comme si c’était son bien le plus précieux. Le toit geler ne semblait poser aucun problème à sa course. Voila quelques minutes qu’elle courrait, bondissait dans des escalier ou même des panneaux publicitaires pour distancer et semer ses poursuivants. Cela lui accordait quelques secondes car très vite, ses poursuivants arrivaient à la retrouver à chaque fois.

Finalement, Ruby se retrouva au bord d’un toit et le prochain se retrouvait de l’autre côté d’une rue plus espacé. Cela pouvait sonner la fin de sa course mais, l’acrobate n’avait pas peur et ne comptait pas se laisser capturer, ne donnant pas chaire de sa peau si ces gens remettaient la main sur elle. Tant pis, elle préférait se rompre le coup que ça. Donc, prenant son élan alors que la bande venait juste de la rejoindre, elle courue aussi vite, profitant du sol glissant pour augmenter son élan et attendant pile l’instant où elle arrivait au bord, elle exécuta un saut vertigineux et gracieux. Les bandits la regardèrent faire avec surprise, ne pensant pas qu’elle y arriverait et pourtant.

Ruby atterrit de l’autre côté et exécuta une roulade pour la réception. Mais bien entendu, le toit était lissant aussi et elle se rattrapa du mieux qu’elle le pouvait pour ne pas se laisser emporter par la glissade. Elle y arriva tout juste, mais sa manœuvre fut momentanément gâché par un nouveau type, sortant d’une fenêtre pour l’intercepter. Comment avait-il fait pour la rattraper aussi vite ? Sans doute était-il le plus malin de la bande et avait anticiper le parcours de la belle fuyarde. Il l’attrapa au niveau du pied, soit il voulait la tirer à lui ou bien la faire tomber et récupérer ce qu’elle avait sur elle sur son cadavre. Ruby n’était pas du genre à se laisser faire, elle asséna plusieurs coups de pieds à son agresseur qui avait aussi du mal à tenir debout sur le toit froid.

Pensant avoir la une occasion de fuir, Ruby couru de l’autre côté, mais l’homme ne semblait vouloir capituler, alors il se jeta sur elle avec pas mal de maladresse. Dans le mouvement, la jeune femme lui assena un coup de pied dans l’estomac, ce qui fit pour de bon perdre l’équilibre au voyou tatoué qui tomba et se laissa emporter dans la glissade. On entendit aucun cri, sans doute la peur et le souffle couper l’auront rendu muet jusqu’à ce qu’il s’écrase plus bas. Ruby n’allait certainement pas s’inquiéter de son sort et voulu reprendre sa course quand elle entendait juste derrière, quelques jurons.

Face à elle, un grand bâtiment ayant eut un toit en verre détruit. Elle pensait pouvoir le franchir avec l’aide de son fouet, mais cette fois, c’est son pied qui ne supportait plus cette surface givrée et vint à la trahir.

"Oh merde !" Le corps de Ruby tomba alors comme celui de l’homme il y a quelques minutes. Allait-elle s’écraser et s’éclater le crâne ? Elle essaya pendant cette chute rapide, d’amortir le choc en protégeant la tête, mais c’était bien trop court.

D’un coup, la jeune femme sentit une sorte de choc, mais il n’était pas violent, elle ne ressentit aucune douleur, aucun os se briser. C’était comme tomber sur un bon matelas. Rouvrant les yeux, elle découvrit une énorme tête barbue, aux traits disgracieux. Sur le coup, la jeune femme poussa un cri à cause d’une peur enfantine et d’un bond, s’extirpa des bras puissants, gros comme des tronc d’arbres mais pas désagréables, de ce géant.

"Mais vous êtes qui vous ?!" Sous le choc du peu qu’elle avait vécu, elle voulu se mettre en garde, veillant bien à avoir son arme à porter de main, son fouet, et pensa de suite au sac, qui par miracle, l’avait accompagnée durant sa chute. Reprenant son souffle, elle fut rassurée dans un premier de voir que ce n’était pas un zombis colossale difforme qui se tenait devant elle, mais bien un humain.
Robert Durocher
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Un ange tomber du ciel... (Ruby) EmptyJeu 27 Oct - 16:13

Durant un bref instant le colosse balafré par l’incompréhension et le rejet pria Dieu de lui exaucer un seul souhait de sa misérable existence. D’être en mesure de rattraper l’ange qui tombait littéralement du ciel et lui éviter le même destin funeste de l’homme disloquer au sol. Tendant ses bras immenses et puissant en un panier salvateur, le monstre de foire se prépara à un impact fracassant. Il ferma même les yeux au dernier instant pour ne pas voir l’être céleste s’écraser au sol à cause de sa stupidité. Mais il senti un poids soudain et des courbes parfaites qui semblait s’épouser en harmonie avec son corps disgracieux. Nerveusement le géant difforme osa ouvrir un œil autant inquisiteur qu’effrayé. Ensuite la surprise et l’étonnement fit en sorte que l’erreur de la nature ouvrit en grand les paupières. Il voulut ouvrir ses lippes exsangues pour s’enquérir de la santé de la divine apparition, mais la soudaine attraction terrestre fit en sorte que sa mâchoire chuta soudainement.

Le regard océanique si pur et humain du colosse balafré se porta vers la source et le reste de ses pathétiques paroles furent oubliées. Dans la douce caresse des rayons solaire se profilait un être à la beauté absolue. Une apparence divine comme les artistes des temps passés aurait tué père et mère pour avoir la chance de porter le regard sur cette muse inspirante. La plupart des hommes aurait savouré les sublimes courbes de la jeune femme comme des requins regardant une pièce de choix. Ils auraient ricané entre eux de manière grivoise en pointant les lèvres pleines et douces, les traits angéliques finement ciselés dans le marbre de ce visage époustouflant. La chevelure ressemblait à la pureté de la pénombre d’une nuit calme d’été. La créature de cauchemar ne pouvait que décrire les yeux de l’apparition comme du bronze en fusion d’une telle luminosité qu’ils pouvaient ensorceler n’importe quelle âme. Un cri d’épouvante se fit entendre de la part de l’ange qui venait de découvrir la laideur du monstre de Frankenstein. D’une traction qui semblait à du vif-argent. Un geste de répulsion trop devenu si terriblement habituel pour l’être honni de tous. Aussitôt la créature cauchemardesque se décala dans la pénombre salvatrice de la ruelle.  Mais avant que le géant ait pu faire son mouvement de recul d’une telle lâcheté, ce fut son empathie des plus aiguisés qui résonna dans son crâne déformé. Robert ressentait une sorte d’aura émané de l’être céleste, une vague de gentillesse et de bonté qui semblait être dissimuler au plus tréfond d’elle.

Le mastodonte n’esquiva pas un geste, ne tenta même pas de faire une respiration durant l’agonie de la terrible attente dans sa cachette. L’être divin venait de produire une arme pour se défendre contre l’horreur qu’il inspirait.  Le géant déformé savait pertinemment ce qui allait se produire dans les prochaines secondes. La jeune dame, cet être de lumière descendu des cieux, allait changer d’attitude. Son visage, d’une délicatesse magnifique, portera les stigmates de la terreur en détaillant l’apparence horrible de la bête de cirque. Le regard doux et angélique de la superbe jeune femme deviendrait tout à tout rempli d’une dose de dégoût. Le regard océanique de la Bête plongea vers le sol. L'homme était honteux de la parodie d'humanité qu’il était devenu sous les manigances de la destinée et de la nature. Avant que les mots suivants puisent franchir le barrage de ses dents mal alignées, un bruit se fit entendre. Le claquement sur le bitume signala au colosse désillusionné que l’ange tombé du paradis venait certainement de faire un pas précipité vers la sécurité relative du la rue passante non loin. Bientôt le bruit sec et sans équivoque de la fuite vers l’avant claquerait dans l'air. Bruit qui va sonner le glas du début d’une autre relation plus d’incertain. Le sifflement sera semblable à celui de la hache du bourreau qui se ficherait dans la bûche après avoir accompli son sanglant office. Un supplice pour le phénomène de foire qui allait sentir un nouveau stigmate sur ce cœur débordant de douceur qu’était le sien. Quelques mots jaillissants de peine et de misère d’une gorge serrée par ce déluge d’émotions alimenté par ces visions néfastes. Pathétique défense contre l'inévitable conséquence de la laideur de l'homme. Quelques mots répondirent alors à l’interrogation légitime de la merveille angélique.

Robert- Monstre… Euh… Frankenstein… Euh… Bête… Euh… Le gros con… Euh… Robert…

L’ange, venu certainement du paradis, fit deux pas hésitants vers la cachette grossière du monstre de foire. Cet acte insensé tenter par l’être dont l’aura chatoyant semblant pulser que de sensualité et de douceur. En réponse de ce mouvement, la crainte fit faire un pas vers l’arrière à l'être monstrueux pour s’enfoncer dans davantage l’obscurité bienfaitrice.

Alors, un souvenir vint percuter l’esprit si lent du Goliath des temps modernes. Le visage radieux de sa nièce quand le mastodonte l’emmenait à la bibliothèque. Qu’elle disait qu’il était le plus gentil et doux homme de la planète. Et aussitôt le mineur réfutait ces faits. Il disait qu’un être si laid et si inférieur à la société ne pouvait être si gentil et attentionné. Les yeux figés dans cette scène d’un passé si proche et si éloigné à la fois, l’imposant homme à la musculation disproportionner recula d’un nouveau pas. Cette fois le mur froid en béton de son petit refuge lui coupa toute voie de retraite. La gêne et la timidité aidant, les immenses mains de l’homme se mirent à plat sur la surface poreuse et froide. Un peu plus et Robert aurait essayé de creuser un trou dans la matière pour se retrouver hors de cette situation stressante.

Ne voyant aucune façon d’esquiver l’ange qui avait préféré ce monde infernal à son paradis doré, le golem de chair essaya tant bien que mal de relever son regard apeuré. Il avait compris que l’être céleste lui ordonnait de sortir de sa cachette dérisoire.

Se redressant de toute sa hauteur colossale, les pieds bien ancrés sur le parquet poussiéreux, le spectacle pitoyable de la laideur du géant se dévoila à l’ange. Un rayon surnois de l’astre solaire venait d’inonder de manière traîtresse la silhouette de cauchemar de l’homme. Des pantalons noirs à bretelle, une chemise ayant connu des jours meilleurs et les manches roulés au niveau de ses coudes. La belle dame pouvait deviner aisément une puissante et solide ossature, des muscles volumineux et même disproportionnés cachés à grand-peine dans l’armure de tissus. Des mains géantes et grosses comme des boulets de canon. Une d’entre elles resta à plat sur le mur, telle une immense araignée de couleur chair. L’autre main, ayant des doigts de la circonférence de saucisses, était levée dans un signe universel de peur ou bien de supplication. Les pieds, extraordinairement pointés vers l'extérieur et des plus stables, se dandinaient sous l’effet de la gêne et surtout de l’angoisse de ce moment stressant. La cage thoracique bien développée et un cou aussi large que son crâne. Des trapèzes laissant présager une force conséquente dans le haut de ce corps impressionnant. Robert devait dépasser la grande totalité des hommes d’un bon 30 centimètres et devait peser presque le double. Devant le regard si pur de l’ange, le géant devait être plus associé au monstre des films d’horreur qu’au genre humain. Ce mastodonte peut sembler être sorti droit des rêves fous d'un savant ayant perdu le contact avec la réalité. Une tête en forme d'œuf, une dentition irrégulière, une mâchoire carrée et virile, des lèvres minces et presque exsangues, une fossette entre ses deux sourcils, des oreilles décollées, une barbe et des cheveux châtains rasés d'une main malhabile et des orbites enfoncées. Tout pour qualifier ce visage aux traits atypiques de faciès monstrueux et repoussant. De son angle de vu, l’apparition céleste pouvait dénombrer la multitude de cicatrices qui lézardaient sur les mains et les avant-bras de la chose difforme en face de lui.

Tel un duel à la Tombstone, le regard des belligérants se fracassa dans onde de choc. Robert ne pouvait aucunement deviner les intentions de la jeune femme, mais celle-ci pouvait lire comme dans un livre ouvert l’amalgame d’émotions qui pulsait du regard océanique de la chose. Il pouvait plonger au travers des yeux de Robert et contempler ces fenêtres donnant un libre accès à l'âme de cet imposant individu. Un mélange saisissant de mélancolie, d’angoisse, de prudence se reflétait dans les iris de l’homme déformé. Mais aux fins fonds des yeux, aux reflets dansants faisant penser au vert si profond d'un océan par temps clair, doux et rempli de compassion. Un mystérieux mélange d’humanité grandiose et de bienveillance des plus déplacés dans ce corps d’être digne de figurer dans le bas échelon de la société humaine. Robert prit une seconde respiration, son ton rauque s’éleva alors dans l’air froid de ce jour d’hiver. Les mots furent mâchés, mastiqués même avec des roulements de pierres dans la bouche. Un ton intimidant si une trace de gentillesse et de bonté n’accompagnait pas la pitoyable envolée de mots.

Robert- Euh… N’approchez pas madame…Euh… Je ne veux pas vous faire peur.

Déglutinant avec peine, les traits atypiques de l’homme étaient maintenant un masque d’angoisse et de peur. De la terreur si la jeune femme à l’aura si flamboyante pouvait être corrompue dans celle du monstre de foire.

Robert- J’ai entendu des gens dans la rue et toute ma vie me traiter de monstre… Euh… Je n’en suis pas un j’espère…

Reprenant un souffle un peu normal, Adam rajouta timidement quelques mots. Il essaya de rejeter quelque peu sa gêne et sa timidité au loin, mais après tant d’années à endurer des sévices des gens, le géant avait accepté sa condition particulière.

Robert- Pas de bobos… Euh… Ange tomber du paradis? Euh… Pourquoi?



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Un ange tomber du ciel... (Ruby) EmptyMer 2 Nov - 8:29
Sous l’effet de la surprise, et quand on connaissait un minimum le parcours de la belle, on pouvait comprendre qu’elle soit effrayée sur le coup quand elle aperçu ce géant apparaitre de nulle part, au faciès peu gracieux. Quand on devait fuir devant une horde de zombis à la chaire putréfié puis à une humanité devenait encore plus bestiale, voir d’un coup un Titan de chaire avait de quoi inquiété. Sur le coup, Ruby eut fait un bon de recule, pensant au début avoir à faire à un grand type infecté, puis à un de ces désespérés qui pillaient sans classe les rues de Paris pour sa survie et trouvant peut-être plaisir dans la violence. Pourquoi pas, à le regarder cet homme avait tout d’un homme de main, d’une force de groupe d’un groupe dissident qui ne penserait qu’à cogner et tuer et pourquoi pas, souillé quelques corps.

Si Ruby comptait s’enfuir, son projet fut retarder par le spectacle pathétique qui s’offrait à elle. Elle s’attendait à voir ce genre de géant violente et sadique, qu’il se jetterait sur elle. Au lieu de cela c’était… Le contraire. Aucun mot, aucun geste n’exprimait de la violence. Au contraire, l’imposant ogre semblait aussi craintif qu’un petit chiot apeuré, allant se cacher près d’un mur, prenant ses distances. La voleuse fut quelque peu perturber par cette vision paradoxale avec ses idées. Elle arriva cependant à mieux détailler le goliath timide. Un grand balourd, ca en n’en pas douter qui devait faire plus de deux mètres. Sans doute que les vêtements chauds sur lui, trichait sur sa constitution, mais il semblait être quelqu’un de bien imposant, devenant des bras et un torse puissant. Combat au corps à corps, la belle voudrait bien l’éviter.

Encore plus déroutant, c’était la façon de s’exprimer du gargantuesque étrange. Sa première phrase n’était qu’une succession de mots, sans attaches ni verbes comme si on cité une liste et dont Ruby n’en comprenait pas le sens. Cette étrange créature était une chimère, un hybride d’entre tant de choses que la décrire était compliquée à faire. En réalité, il pouvait ressembler à un personnage de dessin animé, une satire pour faire rire un large publique.

"Ok... Robert alors ?" De toute cette liste, ce prénom ressortait et elle en déduisit qu’il s’agissait là de son prénom. Le reste serait un moyen de le désigner aussi ? Pourquoi se dénigrer autant, c’était incompréhensible sinon.

En tout cas, la méfiance et la peur se sont toutes deux muées en curiosité et perplexité. C’était drôle, mais rien que voir ce pauvre Robert ainsi quelques instants suffisait à faire évanouir toute crainte à son encontre. En tout cas, Ruby voyait bien là qu’elle n’avait pas à faire à quelqu’un de dangereux. Sauf si c’était quelqu’un d’échappait à un asile et qui pouvait exploser à tout instant. Alors, voila pourquoi quand « Robert » disait ne pas vouloir lui faire peur, la jeune femme répondit d’un air peu réconfortant, frôlant un peu la moquerie :

"Je crois plutôt mon gros que c’est moi qui te fais le plus peur."

Et cela se voyait à travers ce masque d’angoisse qui déformait le visage du géant. Ruby retrouvait de plus en plus d’assurance au contraire, mais garda ses distances car, c’est une comparaison bien triste nous en convenons, il fallait toujours se méfier des gens terroriser comme des animaux acculer dans un coin. Car ils pouvaient mordre à tout instant. Le géant cependant, expliqua toute sa situation en une phrase. Il était une sorte de pariât, mépriser des autres, traiter de monstre. Et apparemment, cela comptait aussi sa période de l’enfance. Ruby était impressionner, mais elle n’était pas motivée à exprimer la moindre compassion, du moins à chercher à réconforter l’âme torturer du titan de chaire, même si elle trouvait cette histoire bien triste. Elle se contenta de juste dire :

"Ah ouais pas de bol."

A travers son charabia, Ruby comprenait qu’il l’interrogeait sur la raison l’ayant pousser à tomber du toit. D’un coup, tout lui revenait, elle fut distraite pendant tout ce temps par la découverte de la timide créature, mais l’urgence lui revenait en pleine face comme un violent coup de vent.

"Merde c’est vrai ! Je dois me tirer." S’assurantr qu’elle avait toujours son sac à dos en main, elle retrouva son fouet à quelques pas d’elle qu’elle ramassa pour se l’enrouler autour de la taille. "Bon, ce fut un plaisir de t’avoir rencontrer Robert, mais je suis attendue je dois bouger. T’es mignon, mais tu ne dis à personne que tu ma croiser. Ce sera aussi bon pour moi que pour toi ok ?"

La dame pensait déjà à s’enfuir. Ses poursuivants ne devaient plus être très loin, sans doute juste à côté ayant vue qu’elle avait atterrit dans le coin. Mais à peine commençait elle à faire quelques pas que d’autres se firent entendre, le bruit d’un troupeau qui balançaient des injures. Ils devaient être juste à côté. "Et merde…" souffla la belle, comprenant que pour s’échapper, la tâche sera plus difficile que prévue. Elle regardait autour d’elle pour trouver une sortie plus discrète, sans se doute que d’autres danger encore, voulaient s’inviter à la fête.
Robert Durocher
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Un ange tomber du ciel... (Ruby) EmptyMer 2 Nov - 17:20
Les yeux océaniques de Robert, le miroir de l’âme en quelque sorte, ne purent de propager un soulagement et reconnaissance des plus touchantes. La lèvre supérieure tressauta quelque peu, sous l’effet de l’assaut d’une telle bonté envers la créature laide qu’il était. Mais la suite de l’événement perturba totalement le mineur. Peu d’être humain avait passé le choc initial de la rencontre avec l’erreur de la nature pour rester et lui parler. À la connaissance du mastodonte, il n’y avait que les membres de sa famille qui avait eu le courage. Maintenant la divine apparition, si semblable à un ange de miséricorde, acceptait de discourir avec cette abomination que le géant était. La respiration du mineur en fut couper par le choc, les yeux agrandis par cet acte insensé que l’inconnue venait de poser envers la lie de l’humanité. Tout l’être de l’homme difforme ne voulait que s’enfuir de ce moment si agréable. Mais une petite partie de son être, celle de l’humanité grandissante, ordonna à la volonté défaillante du géant de se reprendre et de rester là. Dans les méandres de l’esprit lent de la chose qui se voulait humaine, il ne pouvait concevoir que deux dames, à la bonté et l’infinie gentillesse, accepte de se laisser compromettre avec ce pâle reflet d’homme. Un nouveau sourire désarmant et le regard pénétrant de l’ange à la chevelure d’aile de corbeau convainc finalement le mastodonte de décrisper ses muscles formidables. Prenant une respiration pour apaiser les battements désordonnés de son cœur, le massif gaillard reprit la parole de son ton lent et rauque. Les mots à peine mâcher reprirent leurs ballets aériens. Mais la gratitude et la joie du moment transpiraient de chacune des syllabes prononcées.

Robert- Oui… Euh… Rare que des anges veulent… Euh… Parler avec monstre de foire…

Alors une parole de la voix de l'ange poster près de lui revient alors hanter l'esprit de l'être difforme. Un calme rassurant et une aura d'apaisement enveloppa l'étrange duo. Le protecteur qui sommeillait dans le corps grossier du mineur venait de prendre les commandes.

Robert- Vous avoir peur d’un truc non… Euh… Si méchant essaie de vous faire mal… Euh… Moi bloquer ok…

La masse de muscle disproportionnée voulait simplement aider. Être un peu utile pour que l’être céleste oublie quelque peu l’apparence cauchemardesque ainsi que ses lacunes autant intellectuelles que sociale. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, des injures se leva non loin de leur position. Or la ruelle, dont un côté semblait débouché sur la rue jonchée par les cadavres et les goules qui était à proscrire dans l’esprit volatile de l’homme musculeux, se fit soudainement envahir par un trio d’homme mal commode. Un type portant les haillons d’un ancien uniforme de gendarme les mis en joue avec un pistolet alors que les deux autres s’avancèrent comme des loups vers leurs proies.

Homme- Putain Tom, regarde-moi ce type !

Tom- Amazing. Le sosie de Frankenstein.

Sachant pertinemment de qui les hommes discutaient, le cœur du monstre se serra d’effroi. Il ne voulait pas se battre encore. Encore plus important, le mineur ne voulait pas que la rage le submerge devant l’ange de compassion. Robert pouvait sentir la détresse et la peur prendre d’assaut le magnifique visage de l’ange déchu. De la frayeur à l’état pur corrompait la pureté du regard de la divine apparition. À ce moment la rage commença à se former dans les tripes de la créature monstrueuse. Un calme olympien se déposa alors sur les épaules du mineur. Une petite part de son subconscient hurlait de s’enfuir, mais l’être primale emprisonner au tréfonds de l’âme du colosse ricana. En désespoir de cause, la main massive du géant se referma sur le précieux sac contenant le livre de conte qui lui rappelait la petite Sandra. Les deux hommes dépassèrent le duo et s’interposa. Voulant dire à l’être céleste de s’enfuir, le phénomène de foire eut la surprise de sa vie. La frêle dame s’interposa entre l’erreur de la nature et les voyous. L’ange prenait la défense d’un monstre contre deux hommes. Totalement sous le choc, le colosse resta les bras ballants. La mâchoire du mineur ne put résister à la gravité et sa bouche s’ouvrit alors totalement. Sur de leurs emprises et d’avoir la supériorité avec leurs armes, les voyous rigolèrent dans leurs barbes.

Homme- Naaan ça va pas être possible ça... Qu'est-ce que tu as dans ce sac Godzilla ?

L’être cauchemardesque était en plein bataille intérieur, revivant les tourments qu’il avait subis tout au long de sa vie. La rage continua de consumer la volonté de Robert, tel un incendie de forêt. La seule raison que le mastodonte n’avait pas encore laissé le dominion de son corps à l’esprit de vengeance qui coexistait dans son âme, ce fut de préserver la jeune femme. L’être céleste avait tellement fait pour Robert en quelques instant qu’il sut qu’il lui serait éternellement reconnaissant. L’ange avait dépassé le stade de l’apparence pour plonger son regard et mettre à nu l’âme de la bête. La divine apparition lui avait souri comme si Robert était un homme. Il ferma les yeux pour essayer de refouler la colère au plus profond de lui. Dea paroles furent échangés alors que tout l’être du mastodonte portant des stigmates de violences si épouvantables tremblait de colère. Encore une fois la courageuse femme s'interposa entre la lie de l'humanité et les voyous. Le mineur n'avait jamais vu une telle dévotion envers l'être pitoyable qu'il était. La seule personne qui surpassa la ferveur de l'ange fut sa sœur Rosalie. Repenser à sa raison d’exister arracher trop rapide à son amour fraternelle n'aidait aucunement à calmer la fureur grandissante au sein de la Bête. L'homme au sourire de chacal cracha alors vers la divine apparition une poignée de mots.

Tom- Et toi, t'as quoi dans ton sac ? Ce que tu as voler à notre groupe?

Les yeux du paisible mineur s'écarquillèrent de stupeur et de rage. Le fier à bras avait osé toucher la gracile apparition divine. Cette dernière semblait pétrifier par la peur, telle une souris devant le regard hypnotiseur d’un cobra. Sans ménagement la brute enleva le sac à dos de l’ange. Le point de non-retour de la rage de l’homme déformé était près d’être atteint. Le regard océanique, autrefois si pur et sans malice, brillaient maintenant d’un sombre avertissement. Les malabars, trop occupé à regarder leur butin, ne prirent guère garde à la paisible créature. Un de ces soi-disant prédateurs se tourna vers le géant colérique.

Homme- Bon, toi la chose, tu peux dégager. Hors de ma vue espèce de loque…

Arrachant l’espoir de l’être à la carapace immonde, les voyons commirent la première erreur de la rencontre. La seconde fut lorsque que le chef du duo s’approcha tel un loup de l’ange pétrifié. Une voix pleine de sous-entendu visqueux roula sur la langue fourche du déchet d’humanité.

Tom- Quant à toi la pétasse... Je pense qu'on peut encore avoir besoin de toi.

Quand le fier à bras s’approcha pour caresser la jeune femme qui semblait pétrifié par la peur, Robert regarda le visage de celle-ci. À cet instant précis Rober bascula vers le monstre qui sommeille en chaque individu. Mugissant tel un minotaure fonça directement sur l’intrus du labyrinthe, la bête lança sa main ouverte vers le cou de Tom. Les doigts de sa main immense et rugueuse se transformèrent en serre, agrippant le cou de l’être qui voulait malmener l’ange. Une des seules personnes qui avait donné un peu de compassion à l’erreur de nature. Tirant violemment vers l’arrière le musculeux homme, comme si l’agresseur d’Abi n’était qu’un enfant, le monstre de foire libéra la jeune femme de l’emprise de l’homme. Tom en fut estomaquer et il voulut user de son poing américain sur le faciès monstrueux de Robert. Sans laisser le temps de finir le mouvement, le mineur ferma son poing à s’en faire blanchir les jointures. Tel un boulet de canon organique, le poing vengeur percuta l’estomac de Tom. Celui-ci essaya de se plier en deux, mais le colosse tenait toujours l’homme par la peau du cou. Remontant subitement son coude, Robert fragilisa la mâchoire du malabar. Celui-ci roula des yeux et essaya de faire un jam de panique de sa main non armé. Encaissant sans broncher le coup mal placé, le géant lâcha le pathétique agresseur. Celui-ci tomba alors à genoux et leva la tête vers le mastodonte. Robert descendit un direct dévastateur sur la mâchoire patibulaire de l’homme, la cassa. Une gerbe de sang, de dents et de morve fit un arc à la sortie des lèvres de l’être vaincu. La brute tomba face contre terre, sonné pour le compte.

Se redressant, un coup de batte accueillit le colosse dans la base de son dos. Le coup fut amoindri par le sac à dos de l’erreur de la nature. Et le reste du coup dissiper par la rage et l’adrénaline qui courait dans les veines de l’être déformé. Robert porta son attention vers le deuxième lascar. Heureusement que l’ange ne put voir le visage du mastodonte à cet instant. Les traits atypiques du faciès monstrueux étaient décomposés par la fureur. Une rage scintillait dans les yeux de l’homme à la musculation impressionnante. Un maelstrom de de férocité et d’hydrophobie d’une telle intensité cuvaient dans l’âme du géant. Tellement puissantes que les effroyables tsunamis paraissant pour une simple tempête tropicale en comparaison. L’homme a la batte arma son prochain coup, mais Robert lança une main et stoppa net l’élan du costaud. L’agresseur avait la posture typique d’un cogneur de balle molle. Les jambes bien écartées. Il n’en valu pas plus pour que le genou du mineur soit tracté vers le haut. La largeur du genou, comparable au couvercle d’une marmite, ne laissa aucune chance à la zone sensible de l’homme. Celui-ci hurla d’une voix haut perché, vomit un peu et tomba à genoux. Tenant son précieux engin endolori dans ses mains, le malabar n’offrit aucune défense au coup de pied gigantesque sur le côté de la tête. L’agresseur de l’ange et du monstre sombra dans l’inconscience. Les êtres à la réputation douteuse venaient d’apprendre une dure leçon. Il ne faut jamais troubler l’eau qui dort. Car on ne sait jamais quel monstre dort au fond.

Se tournant vers l’ange de la compassion, Robert vit qu’elle n’avait pas bouger d’un iota. Sans le savoir, l’être monstrueux se couvert d’un manteau d’assurance et de calme. Le protecteur dit alors tout bas, presque en chuchotant.

Robert- Tout va… Euh… Désolé moi avoir vu rouge… Euh… Quand homme à voulu faire mal à ange… Euh… Doit filer non?
Ruby Raatbilee
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Un ange tomber du ciel... (Ruby) EmptyMer 9 Nov - 8:40
Robert disait vouloir « bloquer » ceux qui la pourchassaient. Pendant un instant, la jeune femme étudia le colosse. Il paraissait bien simplé, mais la nature l’avait doté d’un physique surhumain. Elle était impressionnait par la taille de l’homme, mais aussi de celle de ses bras aussi gros que des tronc d’arbres, ainsi que de son torse imposant. Une vraie montagne de muscle qui pouvait bien servir. De bouclier ? De bélier ? Cela lui plairait bien.
Tout ce temps à faire la « connaissance » de ce colosse timide lui à coûter bien chère. La surprise de la jeune femme l’avait fait oublier l’urgence de la situation. Et donc, au lieu de poursuivre sa course pour fuir ses poursuivants, elle était rester bêtement là, à étudier l’étrange créature qui lui avait éviter une chute mortelle. Mais maintenant qu’elle pensait prendre ses jambes à son coup, la bande rivale avait finit par la rattraper. Coup de chance, ou bien s’étaient-ils déployer afin d’avoir l’occasion de la retrouver, voila que trois d’entre eux ont fini par mettre la main sur elle.

Cela n’arrangeait pas ses affaires certes, mais Ruby s’était déjà sortie de situation plus complexe et face à bien plus d’adverses. Pour l’instant elle ne fit rien, juste les défiés du regard, la bouche serrée, comme un chat qui rencontrait un rival félin et attendant soit une bonne ouverture, ou que l’autre attaque en premier pour riposter.

Au départ, les trois hommes furent surtout distrait par Robert. Sans doute n’ont-ils jamais vu non plus un pareil monstre de la nature. Leurs armes devaient leur rendre un minimum de confiance, osant donc le défier, plutôt lui tenir tête. Mais la jeune femme s’inquiéta que peu du sort de ce dernier. « Il est assez grand pour se défendre tout seule « se disait-elle et puis, elle privilégiait surtout sa propre survie avant celle de qui que ce soit.

L’un des énergumènes reconnu le sac de la belle jeune femme. Et oubliant tout ce qui s’était passer avant, tenta de le récupérer avec violence, tout en faisant quelques allusions par la suite. Ruby bien entendue, ne se laissa pas faire. Elle mit quelques résistances à rendre le bien, et quand elle vit une arme pointer entre eux, elle effectua un mouvement du bassin et de la jambe qui firent lâcher le gars et vaciller en arrière. Pour la suite, elle s’attendait à une riposte de coup de feux ou de lame donc elle se prépara à esquiver, quitte à prendre Robert pour bouclier. Mais les choses ont évoluer en quelque chose d’assez inattendue.

Le géant qui semblait si benêt, rentra dans une fureur monstrueuse. Ce fut une orgie de violence, il se jeta sur les deux autres, ou les trois. Bref, il s’était métamorphosé en un taureau enragé qui soulevait, jetait, piétiner en quelques secondes seulement les trois intrus. Ruby fut elle-même effrayait en voyant la brutalité de Robert, se mettant en retrait et assistant avec surprise à ce combat inégale. A parier sur Robert pour l’issu, qui lui semblait ignorer les coups rendu comme si ce n’étaient que des tapes d’enfants, alors que lui rendait des coups dévastateurs. Quand cela fut terminer, il semblait s’être calmer, redevenant cet être timide, la colère s’était dissiper rapidement comme un Hulk redevenant un Bruce Baner. D’un air calme et plus assurer qu’avant, Robert expliqua qu’il avait fait pour la protéger elle, ce qui ne débloqua pas la principale intéressé de sa surprise.

"Euh... Ok... "

Elle ne savait pas trop quoi dire ou faire. Jamais de sa vie, elle n’était confronter à ce genre de situation. Elle se demandait si elle pouvait poursuivre sa route comme si de rien était, ou ferait-elle plus attention à ne pas faire exploser le géant, qui pourrait être au final très susceptible et vouloir lui arracher la tête. Mais le choix s’imposait parfois par lui-même.

Quand le calme était revenue, on entendait tout près des… Pleures ? On aurait dit une femme en l’arme, prise dans le pire des désespoirs. Ruby se retourna lentement vers la source des lamentations, comme si ces plaintes faisaient monter en elle l’angoisse. A travers les rayonnages et les vitres éclatées, on voyait une silhouette avançait comme une âme en peine. Vêtue d’une vieille robe en lambeau, on ne voyait pas son visage, caché par une cascade de cheveux noirs et sales. Elle semblait être blessée, trainant la patte et marchant donc avec une certaine difficulté. Mais Ruby savait qu’il en était tout autre.

"Oh merde…"

D’un coup, la femme en pleure levant la tête d’un mouvement rapide, dévoilant un visage hideux et poussant un puissant cri aigue et monstrueux à en devenir sourd. Le cri raisonna dans tout le quartier et Ruby fut obliger de se protéger les oreilles avec ses mains pour ne pas perdre son sens de l’audition, mais l’écho s’infiltra dans ses oreilles, provoquant une désagréable douleurs…
Robert Durocher
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Un ange tomber du ciel... (Ruby) EmptyLun 14 Nov - 14:45
Tremblant de honte et de frayeur causé par ce manque d’assurance et surtout cette timidité maladive qui rongeait la Bête à chaque moment passé près de la perfection divine, le colosse balafré cru un bref instant que la Belle partirait au loin après ce déferlement de violence sans borne. Le Monstre, la machine de combat que les alpha désiraient affronté s’était dévoilé un instant de trop. Du sac en bandoulière la petite tête poilu et adorable du chiot surgit en ressentant l’angoisse de son géant de maître. La truffe du bouledogue franc ais s’éclaira de bonheur en voyant la magnifique demoiselle et il laissa un petit jappement enthousiasme s’échapper. Tout bonnement et dans un murmure à peine souffler qui prit naissance dans cette gorge qui semblait s’être former dans la rocaille et franchissant les dents mal aligné.

Robert- Lui Rocky... Euh... Sait reconnaître méchant et gentil... Euh... Lui vous aime beaucoup...

D’une main imposante qui aurait pu écraser sans peine le crâne du chiot, Robert commença à lui faire des caresses qui aurait certainement plu aux femmes vu leurs tendresses et leurs délicatesse. Or des pleures firent dressés l’oreille de l’abomination et la démarche chancelante d’une femme blessé firent aussitôt plonger l’esprit hagard de l’erreur de la nature dans les entrailles du métro maudit ou une aberration similaire avait failli lui faire perdre les membres de sa nouvelle famille adoptive. Aussitôt il porta ses batoirs qui servaient de main à ses oreilles déjà amorties par les explosions souterraines dû à son ancien métier. Le cri de rage claqua comme un fouet et malgré sa clairvoyance la douleur vrilla dans la tête de la Bête. Mais la rage lui donna la force nécessaire de s’avançer, de combattre le chancellement car de son regard océanique si doux et pur il fit la silhouette de l’être céleste se pencher dans un souffrance typique. Le grognement plaintif du chiot annonçait que le fidèle ami de la Bête cauchemardesque souffrait également. En réponse au cri qui allait provoquer convoitise de chaque âme damné des environs, le gladiateur de l’apocalypse fit un rugissement de rage à peine contenue. La banshee se tourna vers la nouvelle menace qui s’approchait d’elle et allait rajouter une autre dose de sa médecine sonore. Mais le géant saisit alors une lourde étagère près de la créature pour la faire chuter lourdement dessus. La gravité et le poids d’acier de l’objet firent que l’âme en peine fut littéralement broyé. La sirène mortuaire s’était tue abruptement, mais l’hypnotique mélopée des pantins de la Faucheuse s’éleva partout à la fois, invités indésirable à une curée sanguinolente. Luttant contre le vacillement, le géant portant des stigmates si repoussantes pour le commun des mortels se planta devant la jeune femme, offrant son corps immense et honni de tous comme une barrière immonde pour la protéger elle seule.

Robert- Ange sauve-toi... Euh... Moi retenir eux... Euh... Monstre va mourir et ange va vivre... Euh... Marché honnête...

Mais un acte fit chanceler le cœur trop souvent blessé de la chose cauchemardesque. Ce moment fut quand la petite main gracile et douce comme la soie engloba le doigt de la monstruosité, Robert sut que la jeune était un être céleste. N’importe quel mortel aurait sauté sur l’occasion, préféré que la bête se sacrifie pour leur donner quelques secondes d’avance sur la horde. Mais pas elle. Elle démontrait un cœur rempli de générosité et d’entraide. Une denrée rare que le golem de chair n’avait rencontrée que dans quelques âmes pures dans cet univers de déception et de chaos. Leurs regards se croisèrent alors. Elle avait la pureté du bronze, magnificence céleste, au plus profond de ses yeux. Elle tire sur l’index, autant essayer de faire trembler une montagne, et elle parla. Une envolée lyrique, une douceur comme du velours. Mais l’inquiétude des mots bouleversa l’âme de la chose immonde. Elle voulait aussi que le monstre de foire vive une journée de plus sur cette terre maudite. Le géant suturé de cicatrice désirait mourir en combattant le maximum de goules, d’emmener les aberrations avec lui dans la tombe. Mais le mineur ne pouvait pas à cet instant. Pas devant le regard implorant de l’ange. Il hocha la tête et assista alors à une pure merveille du regard.

Les mouvements fluides, coulés dans le vif-argent, propulsaient l’être de lumière loin devant. Elle semblait se rire des obstacles que le destin empilait sur sa route. Les pieds agiles de la jeune femme semblaient à peine frôler le sol de par sa célérité céleste. Elle guida le monstre de foire vers une sécurité relative, tel un capitaine d’exception devant emmener un navire massif et immonde à bon port. Quelques fois l’homme difforme escalada les véhicules comme la comète de bronze, mais la tôle et les essieux des véhicules protestèrent en couinant. Mais là plupart du temps, le géant aux muscles démesurés devant contourner les véhicules. Quand il le pouvait, Robert laissait choir une moto ou tout obstacle qui pouvaient renverser pour gagner quelques secondes de plus pour sa fuite pathétique. L’ange s’engagea alors dans une ruelle. Avec peine le colosse balafré s’y engagea aussi. Dans l’écho de l’espace restreint, il vit avec horreur la cause du tourment de l’être de lumière.

Un second groupes de cannibales dégénérer et putrides venait de couper leur voie de retraite. Il était encore loin et il n’y avait que quelques individus en têtes, laissant la multitude loin derrière. Un chœur de joie perverse venait d’annoncer l’arrivée de leurs poursuivants. Mais les yeux de la jeune femme s’illuminèrent d’un millier de soleils. N’importe qui pourrait presque comprendre que la déesse de l’agilité voulait sauver sa peau. Et croire qu’elle allait sacrifier les autres. Mais pas la montagne de muscles. Tout en essayant de récupérer son souffle laborieux, la voix rauque du sosie du monstre de Frankenstein s’éleva au-dessus de la horde en progression. Dans le regard océanique, la dame ne pouvait lire que de la confiance et un calme communicatif. Une gentillesse qui semblait déplacer dans toute cette haine.

Robert- Je vous envoie en haut... Euh... Pouvez-vous envoyer échelle de secours... Euh...

Dès que sa supplice fut exaucé, le géant se plaça près du mur. Il se pencha, les mains immenses un panier, pour permettre à l’être de lumière d’exécuter ce plan que les deux semblaient avoir eu au même moment. Il ne put qu’admirer la grâce divine et la vitesse comparable à une étoile filante de la jeune femme. Il la propulsa alors avec force et il eut alors la certitude que c’était bien un ange. Une divinité qui prenait son envol. Mais des gémissements de faim le sortir de sa contemplation. Il devait tenir bon pendant que la sublime femme au regard renversant lui envoie l’échelle salvatrice. Il vit alors une solution pour freiner une faction putride, ne lui laissant qu’à défendre sa peau contre l’autre.

Avalant la distance de ses enjambées titanesques, le colosse arriva près de la barricade improvisée. Un chœur macabre agressait l’ouïe amoindrie du mineur. Les zombies appelaient leurs semblables pour la curée. Une berne à ordure lui donna une idée pour freiner la meute ensanglantée de poursuivre les fuyards. Le géant à l’apparence si grotesque s’approcha alors du contenant métallique rempli de détritus nauséabonds. Il s’arc-bouta, les deux mains sur la paroi métallique de la benne à ordure sur roulette. Grognant sous l’effort qu’il devait déployer, Robert lançant toutes ses forces dans la bataille qu’il livrait contre l’inertie du contenant plein à rebord de détritus. Les veines de son cou de taureau se gonflèrent sous l’effort. Les muscles de ses bras et de ses jambes se transformèrent en pistons vivants. Le cœur immense, transformé en une sorte de moteur, pompait le fluide vital pour augmenter la puissance déjà phénoménale de l’homme. Dans un grincement rouillé, la berne se plaignit de ce traitement et les roues commencèrent à rouler péniblement. Un pas après l’autre, un petit miracle d’obstination et de résilience humain, Robert accomplit alors l’exploit de placer la berne pour en faire une barricade solide et totalement improvisée. Quand la tâche fut accomplie, le géant plaça des cales pour rendre immobile le contenant si imposant. Le regard océanique si pur passa vers les quelques ombres chancelantes qui venaient de surgir tout près de lui. Haletant, il puisa dans ses réserves pour se redresser et faire craquer ses jointures de ses poings qui ressemblaient à des boulets de canons d’une mortel efficacité.

Le colosse frappait à droite et à gauche se laissant submerger par une rage des plus légitimes. Les goules ne voulaient que faire du mal à la jeune femme et aussi au petit chien qui s’était réfugié dans l’ombre protectrice du mastodonte. Quelques zombies, totalement décervelés et complètement inconscients du danger, foncèrent maladroitement sur le géant qui semblait possédé par le démon. Car oui Robert avait laissé le monstre surgir des entrailles de son être. La peur de voir souffrir la sublime femme, de ne plus revoir sa chère famille uu bien de voir les étoiles continuait à rajouter de la lave dans ses veines. Un maelström de flammes, de la fureur à l’état pur, déclencha l’arrivée massive de l’adrénaline dans le corps difforme du monstre de foire et décupla sa force prodigieuse. Les efforts du golem de chair firent un flottement bienvenu dans l’affrontement pour sa survie. Un demi-cercle de cadavres désarticulés s’étendait à leurs pieds. La première vague semblait s’être cassé les dents sur le roc en perdition qu’était l’erreur de la nature. Levant les yeux au ciel, le colosse pria pour l’ange lui tende la main pour le sortir de cet enfer. Les gémissements de peur dans son dos lui firent alors dire quelques mots d’encouragements à la petite bête.

Robert- Tout va bien Rocky... Ange va nous sauver...
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